Jacques Myard dans le clan des déclinologues ?

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Christine Lebert , Maika Bamps et Marc Lefoulon, nos trois élus actuels. Nous, en tous cas, nous ne voyons  pas l’avenir en sombre !

Lors de la présentation de ses vœux,  Jacques Myard nous a fait un long discours qui révèle une vision bien sombre du présent et de l’avenir.

Il débute par des références historiques à Carthage, à la Grande Guerre, qui lui permettent de dire que nous traversons une crise sans pareille, une crise d’identité, et que nous sommes les seuls responsables de nos malheurs …

Il repart à nouveau à Carthage pour évoquer le serment de fidélité qu’Hannibal fit à son père Hamilcar et à sa ville. Si on peut comprendre que le concept de fidélité soit important pour M. Myard et particulièrement en ce moment, on peut s’étonner qu’il fasse référence à un serment dans lequel  le fils jure de « rester à jamais un ennemi de Rome ». La détestation de l’autre comme vecteur d’union, drôle de vision du monde !

Puis il s’attaque à l’organisation territoriale et évoque la loi Valls. Il nous parle de Métropoles de 200 000 habitants. A-t-il bien lu le texte contre lequel il a voté ? Une Métropole réunit un minimum de 400 000 habitants. En revanche, c’est d’intercommunalité de minimum 200 000 habitants dans les Yvelines qu’il est question dans l’article 10 de ce texte. M. Myard, féru d’histoire antique, se contenterait d’approximations dès qu’il s’agit d’aborder le présent ?

Vient ensuite la loi Duflot et l’obligation qui nous est faite d’un minimum de 25 % de logement sociaux. Les plus anciens se souviendront de la menace des chars russes aux portes de Paris en 1981. Nous voici avec la menace des bulldozers aux portes de Maisons-Laffitte ! Faire peur pour unir ses troupes, la ficelle est un peu grosse.

Puis on passe à la litanie des « prélèvements » énumérés dans son 1er tract. « Heureusement, la ville est bien gérée » nous dit-il : elle a une capacité d’autofinancement supérieure à celle du Conseil Général. Et pan ! Dans les dents de Joël Desjardins.

Vient le tour du thème de l’insécurité qu’il attribue à la porosité de nos frontières : augmentation des cambriolages et des violences y compris conjugales. Là aussi, c’est la faute du gouvernement ?

J’en resterai là. Pas la peine de continuer…

M. Myard semble axer sa campagne sur la peur et la détestation de l’autre. Nous n’avons pas besoin de ça.

Ce que nous voulons nous pour Maisons-Laffitte, c’est un projet porteur d’espoir !

Maika Bamps

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