Européenne 2019, et après ?

Une semaine après le scrutin européen et les différentes conséquences qu’il a eu, il est temps d’analyser à froid le résultat à Maisons-Laffitte.

Une semaine après le scrutin européen et les différentes conséquences nationales qu’il a eu, à gauche comme à droite, il est temps d’analyser à froid le résultat à Maisons-Laffitte.

Tout d’abord, il faut remarquer l’exceptionnelle mobilisation des Mansonniens pour ces élections, meilleure qu’à la dernière présidentielle, équivalente à celle des municipales de 2014. Nous ne pouvons qu’être fier de ce déplacement aux urnes pour une élection aussi importante.

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Projet de PLU : l’avis de la section PS de Maisons-Laffitte

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Par arrêté n°430/2016 en date du 23 septembre 2016, le Député-Maire a décidé de  procéder à une enquête publique sur le projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU) arrêté le 20/06/2016 pour la commune de Maisons-Laffitte.

La section de Maisons-Laffitte du Parti Socialiste formule les observations suivantes sur le projet soumis à consultation :

Retrouvez le document pdf en cliquant ici: PLU ML – Avis du PS

1/ Une démarche insuffisamment participative :

Un PLU est un projet éminemment politique en ce qu’il fixe un projet pour la ville à moyen et long-terme et détermine la stratégie et les moyens pour le mettre en œuvre. La démocratisation la plus large possible est donc souhaitable, d’autant qu’elle est du ressort du conseil municipal.

Au-delà des trois présentations publiques légales des différentes étapes du PLU (Diagnostic, PADD, etc.) et de la présente consultation organisée sur le projet arrêté, nous regrettons qu’une démarche véritablement participative n’ait pas été privilégiée dès le début des travaux. C’est une attente des Mansonniens comme l’illustre leur participation en nombre aux ateliers organisés le 15 Mars 2016, seule initiative allant au-delà des obligations légales et dans le sens d’une participation des habitants à l’élaboration du PLU.

Une telle démarche participative aurait notamment pu s’appuyer sur les conseils de quartier que nous appelons depuis longtemps de nos vœux, mais qui viennent seulement d’être créés.

2/ Une absence de vision, un projet de résistance :

Le Diagnostic préalable à l’établissement du PLU décrit les dynamiques à l’œuvre sur le territoire et soulève des enjeux importants pour notre ville sur de nombreuses thématiques (logement, équipement, développement durable, etc.). Malheureusement, à aucune des étapes ultérieures du PLU (Justification des choix, PADD, OAP) il n’est proposé aux Mansonniens une vision de l’avenir de la ville. Le vocabulaire dominant du PADD donne clairement le ton : la stratégie municipale est la préservation, la protection, le maintien de l’existant. L’effort consenti dans le projet arrêté n’est donc pas à la définition des moyens à mettre en œuvre pour concrétiser le projet municipal mais à la consolidation d’un projet de résistance. Résistance contre des objectifs qui seraient imposés à la ville de l’extérieur, résistance contre des évolutions qui ne la concerneraient pas.

Ainsi, il apparait assez clairement que la ville ne se dote d’un PLU qu’afin de retarder l’échéance du passage à un PLU intercommunal. Ainsi, le projet de PLU arrêté ne mobilise tous les outils d’urbanisme que pour sécuriser le statu quo.

Il n’est pas ici question de mettre en cause l’attachement partagé des Mansonniens pour le respect de la qualité de l’environnement et du patrimoine de notre commune. Nous regrettons par contre ce choix de leur présenter un projet défensif qui fait écho à un discours largement démenti par les faits :

  • La pression démographique ne vient pas de l’extérieur. Comme le démontre le diagnostic territorial, le solde naturel a toujours été positif à Maisons-Laffitte et le solde migratoire négatif. Il s’agit donc avant tout de loger les Mansonniens et d’adapter l’offre de logement à leurs attentes (ex. logements plus petits du fait du phénomène de desserrement des ménages : divorces, installation de jeunes qui souhaitent quitter leurs parents tout en restant dans leur ville, etc.).
  • Maisons-Laffitte n’est pas seule à devoir gérer une contrainte foncière forte, c’est même une caractéristique commune à la majorité des villes de la communauté urbaine du Grand Paris. Les objectifs d’accueil de population et de construction de logements fixés par les documents supra-communaux visent à ce titre à un aménagement organisé et solidaire des villes du territoire. Ces obligations règlementaires ne doivent pas être « prises en compte » mais respectées par chaque ville, pour ne pas faire porter l’effort sur les communes voisines. D’autant que les populations à loger ne viennent pas nécessairement d’ailleurs (Cf. soldes naturels et migratoires).
  • La construction de logements sociaux ne menace pas plus les atouts paysagers de Maisons-Laffitte que tout autre type de logement. Les logements sociaux ne diffèrent pas du parc privé par leur aspect extérieur mais par leurs conditions de financement et leurs procédures d’accès réglementées. Ils facilitent l’accès au logement des personnes dont les ressources financières modestes tendent à les exclure du parc privé. Environ 50% de la population de Maisons-Laffitte y serait d’ailleurs éligible. De plus, construire ne rime pas nécessairement avec enlaidir. La rénovation du parc de logements existants pose d’ailleurs le même enjeu, au-delà des objectifs de construction de logements supplémentaires. Pour y répondre, le PLU fournit des outils pour assurer une forme d’harmonie architecturale. A la ville de s’en saisir pleinement.

3/ Un projet non-abouti, des incohérences et des absences:

Nous regrettons aussi qu’un effort équivalent n’ait pas été consenti pour imaginer le Maisons-Laffitte de demain et plutôt mobiliser les outils nécessaires à la mise en œuvre ce projet. Le PLU porté à consultation nous semble donc non-abouti et marqué de nombreuses incohérences et absences.

  • Un projet non-abouti : Au-delà de son aspect défensif, le PLU proposé se garde de détailler précisément les projets considérés. Comme explicitement confirmé par le maire en conseil municipal « la ville ne veut pas se retrouver les mains liées ». Ainsi, les 5 Orientations d’Aménagement et de Programmation listées sont peu développées et leur périmètre ne comprend même pas les 15 projets listés dans la phase de diagnostic. De plus, certains projets de la ville pourtant déjà initiés (ex. parking du marché, îlot Longeuil) ou d’envergure importante (ex. Solférino, Hôtel Royal) ne font pas l’objet d’OAP et ne sont que succinctement détaillés. Pourtant les règles d’amendement d’un PLU ont été récemment assouplies et permettent à la ville d’effectuer les modifications nécessaires à l’intérêt général, même dans l’urgence.
  • Logements rue d’Achères vs. bureaux parking du marché : La phase de diagnostic démontre que l’enjeu prioritaire pour la ville est le développement de l’offre de logement plutôt que de locaux d’entreprises et mentionne à de nombreuses reprises que la municipalité est confrontée à une contrainte foncière forte. Pourtant, la ville engage une partie importante et stratégiquement située de ses réserves foncières (en plein centre-ville) dans un projet d’implantation de locaux d’entreprises sur le parking du marché. Aucune justification de ce choix n’est apportée dans le PLU et le projet en question est à peine mentionné. On notera également que l’implantation d’activités économiques rue Jean-Mermoz visait à créer une zone tampon entre la voie ferrée (bruyante) et l’habitat. Contre cette même logique, la municipalité soutient maintenant le projet sur le parking du marché (locaux d’entreprise en centre-ville)… et la construction de logements le long de la voie ferrée rue d’Achères.
  • Absence de plan d’action face à l’enjeu « diversification de l’offre de logements » : le diagnostic établit le constat d’une incohérence de plus ne plus forte entre l’offre importante de logements de grande taille et la demande croissante de logements de petite taille (décohabitation, etc.), sans définir aucun plan d’action sur le sujet.
  • Absence de plan d’action face à l’enjeu « adaptation de l’offre d’équipements » : le diagnostic rappelle les enjeux d’adaptation des équipements aux évolutions démographiques et à la croissance de l’emploi mais le projet de PLU ne qualifie ni les évolutions quantitatives ni les évolutions qualitatives. Nous nous interrogeons en particulier sur le pôle gare, les écoles, la bibliothèque, les capacités d’accueil de la petite enfance, les services de santé et les établissements d’accueil de personnes âgées. Nous regrettons toujours l’absence de projet de construction de certains équipements nouveaux (notamment une maison des associations) et la disparition d’autres équipements (Centre PMI).
  • Absence d’ambitions sur les espaces publics : le projet de PLU ne détaille aucune action de développement d’espaces de loisirs, de vie ou de convivialité (kiosques, bancs, aires de jeux, toilettes publiques, etc.). Il n’engage pas de relance du projet de « coulée verte » d’aménagement des berges de la Seine.
  • Absence de mesures concrètes pour améliorer la circulation urbaine et privilégier les liaisons douces : cheminements piétons, mise en accessibilité de la voirie, élaboration d’un plan de circulation pour les vélos, mise en place de signalétique urbaine, renforcement des modes de transports collectifs intra-urbains avec navettes électriques régulières, harmonisation des horaires Bus/RER, covoiturage, etc.
  • Des opportunités et des potentiels identifiés mais, au-delà de la réflexion et des intentions, peu d’initiatives concrètes pour les saisir. Ce constat, nous le faisons par exemple sur la question du développement économique (ex. préservation des commerces autour du marché, soutien à l’entreprenariat, développement du tourisme), mais surtout du développement durable (ex. valorisation de la géothermie profonde, rénovation thermique, valorisation des déchets verts, encouragement à la récupération d’eau ou au développement des énergies renouvelables, etc.).

 

Demain, un autre projet est possible :

Aujourd’hui comme demain, le PS à Maisons-Laffitte propose un autre projet pour notre ville, ouvert, solidaire et dynamique :

  • Une ville pleinement intégrée à son environnement qui qui répond de manière responsable à  l’accroissement des besoins en logement et emploi,
  • Une ville qui favorise la mixité sociale et se mobilise pour respecter ses obligations légales en matière de logement social,
  • Une ville qui repense ses espaces publics, ses équipements et ses services à l’aune de ses évolutions démographiques,
  • Une ville qui facilite la mobilité sous toutes ses formes, en privilégiant les circulations douces, les énergies alternatives et les transports en commun plutôt que la voiture individuelle.
  • Une ville à l’initiative pour relever le défi d’un développement durable en matière d’énergie, d’eau, de déchets, de lutte contre la pollution et de préservation de la qualité de vie.
  • Une ville intelligente, qui s’adapte à d’autres manières de vivre, prend le virage du numérique et en exploite les opportunités, qui profite aussi de l’émergence de formes de partage et de mutualisations multiples par exemple dans les domaines de l’habitat, du transport et de l’énergie.

Les belles promesses sont loin !

‎Il y a un an vos candidats élus Pierre Fond et Janick promettaient une politique ambitieuse pour les familles et d’obtenir le soutien du conseil départemental pour nos villes.

Aujourd’hui le conseil départemental augmente les taxes, se désengage du financement des crèches, sabre les budgets culture et le soutien au monde associatif.

Pas de panique, ils travaillent à la fusion des Yvelines et des Hauts-de-Seine ! Voilà qui devrait nous rassurer…

Relisez le bilan de un an de mandat de vos conseillers départementaux. Nos candidats Yoann Matot et Isabelle Amaglio-Térisse le craignaient, ils l’ont fait !

Yoann Matot

Dix ans après, casser le ghetto des privilèges

“Il y a exactement dix ans, le 27 octobre 2005, deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, étaient tués dans un transformateur électrique alors qu’ils fuyaient la police. Emeutes, application de la loi martiale, quadrillage militarisé de la population, les semaines qui suivirent montrèrent une démonstration de force des autorités pathétique pour deux raisons. Premièrement, la droite au pouvoir démontrait, plus que son incompréhension, sa profonde impuissance à administrer des territoires où vivaient des millions de personnes. Deuxièmement, les gouvernants manifestèrent une fébrilité inquiétante, en envoyant des armées et un cauchemar féodal là où il fallait des services publics et des promesses républicaines.

En 2005, le ministre de l’intérieur, garant de l’ordre public, s’appelait Nicolas Sarkozy. Ce ministre, constitutionnellement chargé de la cohésion nationale, avait sciemment provoqué des millions de Franciliens en les traitant de « racailles », qu’il voulait « nettoyer au kärcher ». Le résultat, on le connaît : 3000 interpellations, 56 policiers blessés, et 6 morts parmi la population. Plus tard, il sera Président de la République et continuera à mépriser toute une partie de la population dont il sera pourtant le premier magistrat. Avec sa ministre du budget, il organise la baisse continue des crédits de l’Etat destinés aux quartiers populaires (- 31 % entre 2009 et 2012). En 2015, devenu président de sa famille politique, il adoube des candidats qui poursuivent les discours qui ont mené à la catastrophe de 2005 : stigmatisation des populations vivant dans certaines communes, recul des services publics et calomnies sur les agents publics les faisant fonctionner, diabolisation du logement social, haine de la culture, réponse uniquement répressive, etc… Comme en 1968, la droite a levé la matraque en 2005 en hurlant « autorité » mais en pensant « pour toujours les mêmes ».

La droite s’est agitée, la gauche a agi. Les collectivités franciliennes gouvernées par la gauche réunie ont incontestablement obtenu des résultats. Services publics, actions sur les transports, évolution de l’architecture urbaine, entrée du logement social dans l’ère du développement durable et de l’échelle humaine, création culturelle, soutien associatif… On ne peut pas parler d’inaction, bien au contraire. Néanmoins, on ressort du bilan avec cette impression d’en être resté à mi-chemin. Tant d’efforts restent à faire ! Application plus stricte de la loi SRU, actions résolues contre la reproduction des élites, priorités sur l’éducation, lutte contre la pauvreté, formation des demandeurs d’emploi et sortie du chômage, renouvellement des transports, luttes contre les discriminations à l’embauche, il faut accélérer, tout de suite ! L’enjeu en 2015 n’est plus la politique de la Ville, mais la République partout. La République partout, pour lutter notamment contre cette identité de substitution que tentent de faire naître certains communautaristes qui adressent pour seul message à notre jeunesse : «vous ne serez plus jamais Sénégalais, Marocains, Algériens, Tunisiens, Égyptiens mais vous ne serez jamais Français donc vous êtes musulmans ». C’est à cela que la République doit s’attaquer. La cohésion d’un peuple est garantie par la laïcité que trop d’esprits malveillants s’acharnent à agiter comme un épouvantail pour stigmatiser des pans entiers de nos concitoyens.

Dix ans après 2005, trop de Franciliens se sentent assignés à résidence. Cela, la gauche ne peut pas l’accepter. C’est aux responsables politiques de s’adapter aux lieux de vie des gens, et pas l’inverse ! Tous les Franciliens doivent être leur propre centre, et la périphérie de personne.

Mon projet pour l’Ile-de-France (le consulter ici) a été pensé pour cette accélération, notamment les mesures pour la jeunesse. J’ai une exigence : que les quartiers populaires d’Ile-de-France retrouvent leur dignité. Ruches créatives, territoires jeunes, débordant de vie, ces quartiers sont pleins d’avenir si le lien public s’y greffe. La Grande Borne, les Tarterets, les Merisiers, le Val-Fourré, les Beaudottes, les Lochères, la Dame Blanche doivent être considérés pour ce qu’ils sont : des quartiers qui aspirent à une vie plus humaine, plus apaisée, plus prospère.

Quand je regarde la situation sociale des banlieues, je me sens en colère car les banlieues n’ont pas été oubliées, mais sciemment négligées. Négligées au profit des ghettos de privilèges que le système éducatif, culturel et financier protège. Dix ans après, le premier ghetto à casser demeure le ghetto des privilèges.”

Claude Bartolone

Claude Bartolone, pour une Ile-de-France humaine

Aujourd’hui s’ouvre la campagne officielle pour les élections régionales des 6 et 13 Décembre prochains.

Claude Bartolone a présenté 160 propositions pour faire de l’Ile-de-France une région plus humaine. Retrouvez l’intégralité de son Projet Ile-de-France humaine en cliquant ici.

“Le premier chapitre de notre action, celui d’une région solide et attractive, se referme. Doit maintenant s’ouvrir un nouveau temps : celui d’une Île-de-France humaine, avec des vies plus apaisées.” Claude Bartolone

 

 

Référendum pour l’unité, c’est parti !

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Les 17, 18 et 19 Octobre 2015, un référendum est organisé dans toute la France pour l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales.

Cette initiative est lancée par plusieurs partis politiques de gauche et écologistes, dans un moment particulier de notre vie politique, où l’extrême droite se banalise et la droite s’extrémise.

Ce référendum est ouvert à toute personne qui partage les valeurs de la gauche, des écologistes et de la République. Il s’organise par un vote en ligne ou dans l’un des plus de 2.000 points de vote répartis sur tout le territoire.

Pour voter, rendez-vous sur :

  • Au bureau de vote ouvert samedi 17 Octobre de 10h à 12h au 14 rue du Fossé à Maisons-Laffitte, à gauche au bout du parking.

Parce que la gauche a gouverné unie en Ile-de-France pendant toute la mandature et peut être fière de son bilan, parce que la droite ne fait pas mystère de son ambition de tout détricoter, parce qu’il reste beaucoup à faire pour bâtir ensemble une région solidaire, progressiste, écologique et humaine, votez !

Pour en savoir plus, cliquez pour télécharger le Mode d’emploi du référendum ou le Tract pourquoi l’unité

Donnez votre avis à Claude Bartolone

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Pour préparer élections régionales (6 et 13 décembre prochain), notre candidat Claude Bartolone a ouvert une grande consultation. Contribuez à l’élaboration du programme en postant vos suggestions sur le site internet www.uneiledefrancehumaine.fr

Rappel: l’inscription sur les listes électorales est encore possible jusqu’au 30 septembre, n’attendez plus !

Nous sommes qualifiés pour le deuxième tour

Voici les résultats du premier tour des élections départementales pour le canton de Sartrouville :
UMP : 55.7%
PS-PRG : 17.3%
FN : 15.0%
EELV : 7.4%
FDG : 4.6%
Au vu de la forte abstention (56.8%), l’UMP n’atteint pas le seuil de 25% des inscrits qui lui aurait permis de l’emporter dès le premier tour.
Yoann Matot et Isabelle Amaglio-Térisse sont donc qualifiés pour un second tour ce dimanche 29 mars.
Le fait de participer au second tour est une  victoire, car nous sommes devant le Front National en progression, et par ailleurs l’UMP n’a pas réussi à mobiliser suffisamment pour l’emporter hier.
Les candidats écologistes ont appelé leurs électeurs dès hier à reporter les voix sur nos candidats au deuxième tour. Le total des voix de gauche est de plus de 29%.