Vélo : ça bouge enfin (un peu) !

Tribune des élus de Maisons-Laffitte, juin 2019

Il est des batailles qui semblent partout d’un autre siècle, sauf à Maisons-Laffitte. Les transports et les déplacements en sont un bon exemple.

Heureusement pour nous, la compétence « organisation de la mobilité » est devenue une compétence communautaire, c’est-à-dire gérée par notre communauté d’agglomération, la CASGBS. Si la nouvelle structuration des réseaux de bus urbains et interurbains ne nous permettra pas de sortir de notre 20ème et dernière place en termes de desserte de la population, il semblerait que les cyclistes urbains puissent enfin bénéficier d’une amélioration. Il faut dire que nous partons de loin !

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Gymnase ou conservatoire ?

Tribune des élus de Maisons-Laffitte, mai 2018

Le débat d’orientation budgétaire s’est tenu le 13 février. Débat est un bien grand mot : difficile de débattre d’un budget sans le montant estimatif de certaines dépenses.

Prenons la programmation des investissements. Sont détaillés et chiffrés tous les « petits » travaux d’entretien ou d’aménagement (sécurisation ou réfection des cours dans les écoles, remplacement de fenêtres ou de chaudières, mise aux normes incendie…). Mais aucun chiffrage des « grands projets » : difficile de parler ainsi d’orientation et de priorisation. Et pourtant, il y a matière à débat !

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Le manque de mixité sociale nous coûte cher

Le manque de mixité sociale nous coûte cher

Tribune des Elus, avril 2018

 

 

Notre ville n’a pas rempli son quota de construction de logements sociaux pour 2014-2016. Elle figure parmi les 19 communes des Yvelines inexcusables. Par arrêté préfectoral du 4 décembre 2017, elle est déclarée « carencée ».

Aucune surprise ! Avec 12% de logements sociaux, Maisons-Laffitte est loin des 25 % requis par la loi SRU (loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain). Pourtant, aucune fatalité. Le Vésinet, commune comparable à la nôtre, a rempli ses obligations et échappe à l’arrêté de carence.

 

Les conséquences de cette carence sont lourdes.

– Des pénalités doublées jusqu’en 2020. De 400 000 euros, elles passent à 800 000 euros par an dès 2018.

– Poursuite de la perte du droit de préemption : les terrains pourront être préemptés par l’Etat, qui pourra décider d’y construire du logement social.

– Droits d’affectation des logements : le maire perd son quota de 30% des logements sociaux au profit du préfet.

 

A ce propos, rien dans le journal de la ville, rien en conseil municipal… Il faut insister pour que le sujet soit enfin abordé. A notre question sur les conséquences de cet arrêté de carence, le maire « estime » que les effectifs de la préfecture ne seront pas capables d’assumer ce travail. Curieux et choquant de se réjouir que la loi ne soit pas appliquée !

Pour la période 2011-2013, 150 logements sociaux ont été construits. Soit 89 % de nos obligations. Mais entre 2014 et 2016, l’objectif n’a été rempli qu’à 36 % (136 constructions sur les 372 imposées).

Le PLU (plan local d’urbanisme) ne prévoit que 15 % de logements sociaux en 2030. Il y a bien la volonté chez le maire de ne pas respecter la loi et d’éviter une plus grande mixité sociale. En prétendant qu’on n’a pas assez de terrains pour bâtir des HLM… mais en délivrant des permis à des promoteurs, et en les exonérant de leur devoir de construire un pourcentage de logements aidés.

Rappelons que cette loi SRU veut favoriser la mixité sociale. Nous pensons que nous avons tout à y gagner. Pour pouvoir loger des personnes qui travaillent à Maisons-Laffitte, pour attirer plus de jeunes et accroître la population.

 

Participer à la solidarité sociale, c’est une ambition qui doit tous nous animer.

 

Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

                                                                                           ps-maisonslaffitte.com

Notre prochain rendez-vous mensuel le jeudi 5 avril, de 19 à 21 heures, au café « Le 46 ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le manque de mixité sociale nous coûte cher

 

 

Notre ville n’a pas rempli son quota de construction de logements sociaux pour 2014-2016. Elle figure parmi les 19 communes des Yvelines inexcusables. Par arrêté préfectoral du 4 décembre 2017, elle est déclarée « carencée ».

Aucune surprise ! Avec 12% de logements sociaux, Maisons-Laffitte est loin des 25 % requis par la loi SRU (loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain). Pourtant, aucune fatalité. Le Vésinet, commune comparable à la nôtre, a rempli ses obligations et échappe à l’arrêté de carence.

 

Les conséquences de cette carence sont lourdes.

– Des pénalités doublées jusqu’en 2020. De 400 000 euros, elles passent à 800 000 euros par an dès 2018.

– Poursuite de la perte du droit de préemption : les terrains pourront être préemptés par l’Etat, qui pourra décider d’y construire du logement social.

– Droits d’affectation des logements : le maire perd son quota de 30% des logements sociaux au profit du préfet.

 

A ce propos, rien dans le journal de la ville, rien en conseil municipal… Il faut insister pour que le sujet soit enfin abordé. A notre question sur les conséquences de cet arrêté de carence, le maire « estime » que les effectifs de la préfecture ne seront pas capables d’assumer ce travail. Curieux et choquant de se réjouir que la loi ne soit pas appliquée !

Pour la période 2011-2013, 150 logements sociaux ont été construits. Soit 89 % de nos obligations. Mais entre 2014 et 2016, l’objectif n’a été rempli qu’à 36 % (136 constructions sur les 372 imposées).

Le PLU (plan local d’urbanisme) ne prévoit que 15 % de logements sociaux en 2030. Il y a bien la volonté chez le maire de ne pas respecter la loi et d’éviter une plus grande mixité sociale. En prétendant qu’on n’a pas assez de terrains pour bâtir des HLM… mais en délivrant des permis à des promoteurs, et en les exonérant de leur devoir de construire un pourcentage de logements aidés.

Rappelons que cette loi SRU veut favoriser la mixité sociale. Nous pensons que nous avons tout à y gagner. Pour pouvoir loger des personnes qui travaillent à Maisons-Laffitte, pour attirer plus de jeunes et accroître la population.

 

Participer à la solidarité sociale, c’est une ambition qui doit tous nous animer.

 

Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

                                                                                           ps-maisonslaffitte.com

 

Notre prochain rendez-vous mensuel le jeudi 5 avril, de 19 à 21 heures, au café « Le 46 ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Transports : Maisons-Laffitte dernière de la classe

20ème sur 20 !

Tribune des élus, février 2018

 

Depuis que Maisons-Laffitte a intégré la CASGBS (Communauté d’Agglomération Saint-Germain Boucles de Seine), les transports ne sont plus de la compétence de la ville mais de cette dernière, qui a commandé une étude diagnostique de la situation actuelle.

Cette étude se révèle très intéressante. Nous y apprenons que Maisons-Laffitte a les plus mauvais scores de desserte en bus rapportée au nombre d’habitants et au nombre d’emplois de toute l’agglomération, et de loin. Avec 128 allers-retours par jour, nous sommes certes un peu mieux lotis que l’Etang-la-Ville et Fourqueux et à égalité avec Le Mesnil-le-Roi, mais ces trois communes sont nettement moins peuplées que Maisons-Laffitte. Avec une offre de 0,5 pour 100 habitants, nous sommes très loin des 9 pour 100 de Port-Marly, des 6 pour 100 de Louveciennes ou même des 4 pour 100 de Saint-Germain-en-Laye. La démonstration est la même quand on rapporte la desserte au nombre d’emplois.

En agrégant ces données, le bureau d’études arrive à un indicateur de 370, qui situe notre ville à la 20ème place… sur 20. A titre de comparaison, avec un indicateur de 143, Sartrouville, pourtant deux fois mieux lotie que nous, est classée à la 19ème place. C’est dire le décrochage de Maisons-Laffitte.

En étudiant les itinéraires des lignes de bus, on se rend compte qu’un tiers du Parc n’est tout simplement pas desservi, que le Parc des Sports ne l’est que jusqu’à 18h (pas pratique pour rentrer d’un entrainement le soir), et que dans la plus grande partie de la ville, le service s’arrête à 20h.

Les choses peuvent et doivent changer mais il faut pour cela une volonté de nos représentants au Conseil Communautaire. A ce jour, nous en doutons. A nos questions sur ce qui avait été demandé et éventuellement obtenu, notre maire a commencé par remettre en cause ces chiffres, pourtant issus d’une étude commandée par une assemblée dont il est vice-président, puis par éluder… De même, quand on regarde les compte-rendus des commissions transports de la communauté d’agglomération, on n’y trouve aucune intervention de l’élu mansonnien qui nous y représente.

Que l’on soit d’accord ou pas avec le bien-fondé de cette intercommunalité, les transports en commun intra-muros de Maisons-Laffitte en dépendent. Alors saisissons cette opportunité pour améliorer le service rendu aux Mansonniens. C’est ce que nous ferons par l’intermédiaire des élus communautaires d’opposition (3 sur 92). En espérant qu’ils seront soutenus par nos élus majoritaires.

Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT

ps-maisonslaffitte.com

Nos prochains rendez-vous : le 1 février et le 5 mars, au café « Le 46 », de 19 heures à 21 heures.

 

Bulletin municipal: information ou propagande

Vivre à Maisons-Laffitte : magazine d’information ou de propagande ?

Tribune des élus, octobre 2017

Lu page 1 du numéro de septembre : « Vous l’avez compris, Maisons-Laffitte demeure pour moi une ardente obligation ». Celui qui termine ainsi son édito vient d’être battu aux élections législatives … et n’est donc plus concerné par la loi sur le non cumul des mandats. Il restera maire !

Mais visiblement maire par défaut. Fin août, M. Myard annonce qu’il se présente aux élections sénatoriales. A l’heure où nous écrivons cette tribune, ces élections n’ont pas eu lieu. A l’heure où vous les lirez, peut-être aurons-nous un nouveau maire. Maisons-Laffitte ne serait finalement plus une « ardente obligation » pour M. Myard…

Plus loin, deux pages sont (enfin !) consacrées au projet du parking du marché. On y retrouve, dans une jolie langue de bois, les informations que les groupes d’opposition vous ont déjà données dans leurs tribunes. Et quelques autres qui n’ont pas été évoquées en conseil municipal :

– Il y est annoncé que le parking sera utilisé en tant que tel jusqu’à la fin 2017. Pourtant, la majorité a voté sa désaffection à partir du 26 septembre : quelle est la bonne date ?

– On y apprend aussi qu’un « plan de stationnement sera défini de manière à ce que, les samedis et mercredis matins, les rues avoisinantes soient libérées pour permettre un large accès de la clientèle ». Ceux qui s’y garent habituellement ne pourront plus le faire ? En réglementant le stationnement par un disque comme c’est déjà le cas sur le parking actuel ? En le rendant payant ? Cela ne fera qu’accroître le report de stationnement dans les zones pavillonnaires et dans le Parc en proportions bien supérieures à la situation actuelle.

Page 26, on trouve un « rappel de la procédure ». Si les 1ers paragraphes sont factuels, il n’en est pas de même en ce qui concerne la partie sur l’enquête publique. Il est vrai qu’elle a suscité une participation importante de nos concitoyens mais contrairement à ce qui est dit dans cet article, plus de la moitié se sont prononcés contre le déclassement de la parcelle du parking du marché et pour beaucoup parce qu’ils étaient opposés au projet retenu. Réduire ces observations à des « polémiques formulées en période électorale » c’est faire fi ou méconnaître ce que pensent nombre de Mansonniens de cette opération. La preuve : les élections sont passées et une association de riverains s’est bel et bien montée. Et elle a reçu assez de dons de pour s’adjoindre les services d’un cabinet d’avocats spécialisés. Il serait temps de comprendre que les recours ne sont pas tous « justifiés par la défense d’intérêts particuliers » ou « uniquement motivés par le désir de nuire ».

Il y a aussi de nombreux Mansonniens qui pensent avant tout à l’intérêt général de la commune.

Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT

ps-maisonslaffitte.com

Nos prochains rendez-vous : le 5 octobre et le 9 novembre, au café « Le 46 », de 19 heures à 21 heures.

Le parking du marché mobilise

Tribune des élus, septembre 2017

 

Lundi 26 juin, dernier conseil municipal avant l’été, mais surtout le premier depuis les élections législatives. Le maire, battu au second tour mais droit dans ses bottes, ouvre la séance par ces mots : « Je suis ravi de vous retrouver, vous m’avez manqué. On est parti pour faire encore un peu de chemin ensemble et je m’en félicite ». Arrive le moment des questions, le « privilège » des deux oppositions, de droite et de gauche. Questions qui restent le plus souvent sans réponse ou reçoivent des réponses sur le ton habituel, mi-ironique mi-véhément.

Le projet qui fâche

 

Un public nombreux est venu pour le plus gros dossier de ce conseil municipal : le parking du marché. Public qui, comme nous, se demande encore où est l’intérêt de cette opération trop coûteuse, qui ne répond pas aux besoins actuels et futurs de notre ville. (Voir notre tribune dans le Vivre à Maisons-Laffitte de juillet-août). Rappelons qu’il est prévu un parking payant souterrain sur trois niveaux et plus de 5500 m2 de bureaux, alors que déjà 4000 m2 sont actuellement vides et proposés à des tarifs moins élevés.

 

Le déclassement du parking a donc été acté en conseil municipal, le 26 juin dernier. Et il sera fermé dès octobre. Pas un mot sur ce qui sera mis en place pour permettre aux Mansonniens de faire leurs courses en voiture au marché, aux riverains et à tous ceux qui se garaient là avant de prendre le RER de stationner dans ce quartier…

Il est encore temps de se mobiliser et des Mansonniens s’organisent. Nous apprenons la création de l’Association de Défense et de Développement du Quartier du Marché de Maisons-Laffitte. Elle  veut valoriser ce quartier, développer les liens entre les habitants et améliorer la qualité de vie. Elle peut agir contre tout projet prévu ne lui semblant pas correspondre aux besoins des habitants du quartier du marché et plus globalement aux besoins de la ville de Maisons-Laffitte. Vous pouvez la contacter à l’adresse  addqmml@gmail.com .

« Liberté, égalité, fraternité »

Avez-vous remarqué que la devise de la République ne figure pas sur le fronton de notre mairie ? Nous avons posé la question en conseil municipal. La raison invoquée ? Elle est très simple. Au début de la IIIème République, la municipalité avait voté contre ! Et depuis, deux Républiques ont passé mais aujourd’hui encore, rien n’est prévu … Et des enfants continuent de demander à leurs parents ou enseignants pourquoi cette devise est absente de notre mairie.

 

                Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

                                                                                              ps-maisonslaffitte.com

Nous reprendrons nos rendez-vous mensuels le jeudi 7 septembre, au café « Le 46 » (anciennement « L’Avenue »), de 19 à 21 heures.

 

 

 

 

 

 

 

 

Conseil municipal du 26 juin 2017

Film intégral (aux erreurs et aux imperfections de notre caméra près, et merci de nous signaler d’éventuelles erreurs de montage) du conseil municipal tenu le 26 juin 2017.

1. Introduction. Informations
– Jacques Myard : “Vous m’avez manqué, mais maintenant on est partis pour faire encore un bout de chemin ensemble”..
– Antenne Orange, travaux de menuiserie (Maika Bamps le maire)
– Location d’un terrain (Anne Lavagne, le maire)
– Manifestation “Japon” place du Maréchal Juin (le maire)
– Festival Jazz(Janick Gehin)
– Relations du maire avec le nouveau gouvernement (Charles Givadinovitch, le maire)
– Secteur hippique (Eric Lauvernay, le maire)

2. Questions.
– Ile de la Commune, utilisation festive (Natacha Monnet, le maire)
– Autorisation du maire à ester en justice (Isabelle Herr, Anne Lavagne, le maire)
– Logements (Anne Lavagne,  le maire)
– Fête de la musique (Christine Le Bert,  le maire)

3. Logements sociaux . Logements sociaux, carences et pénalités  (Maika Bamps, le maire)
– Taxe et urbanisme, comportement d’un promoteur (Philippe Bouvier, le maire).

4. Budget, subvention 
– Budget de la ville, modifications (Philippe Bouvier)
– Crêche Duverdy (Marie-Liesse Salin).

5. Comptes de gestion.
– Présentation (Philippe Bouvier).
– Observations (Eric Lauvernay).
– Question sur les contraventions  (Maika Bamps)
– Analyse stratégique (Nicolas Mourlon, le maire)
– Sommaire et votes (Brigitte Boiron)
– Combien rapporte le parc de stationnement Liberté  (Maika Bamps, le maire, Jean-François Tassin)
– Observation sur les compte-rendus (Nicolas Mourlon, le maire)
– Reprise des résultats,  présentation (Philippe Bouvier)
– Promotion du tourisme, opposition à la taxe intercommunale (Jean-François Tassin)
– Tarifs municipaux, intercommunalité, observation  (Cécile Vaissaud, Charles Givadinovitch). Questions sur les textes soumis à la décision, notamment sur les cours à la piscine  (Nicolas Mourlon, Cécile Vaissaud, Isabelle Herr, Maika Bamps)
– Gestion du cinéma (Jean-François Tassin)

6. Tarifs.
– Cinéma, suite (Janick Gehin, Isabelle Herre, Jean-François Tassin
– Exploitation du stationnement (Jean-François Tassin)
– Téléphonie mobile (Philippe Bouvier)
– Acquisition par expropriation de parcelle pour îlot Longueil (Serge Godaert).

7. Parking du marché .
– Présentation (Jean-François Tassin, Serge Godaert)
– Questions (Anne Lavagne,  Maika Bamps, Nicolas Mourlon)
– Réponse du maire

8. Parking du marché (suite)
– Commentaire (Jean-François Tassin)
– Observations et réponses (Isabelle Herr, Anne Lavagne, Jean-François Tassin).
– Examen détaillé (Maika Bamps)

9. Parking du marché (suite) .
– Examen détaillé suite (Maika Bamps). Demande de vote à bulletin secret refusé). Vote à main levée. Observations (Anne Lavagne, Maika Bamps), réponses du maire.
– Terrains communaux rue Guynemer (Serge Godaert, Maika Bamps, le maire).

10. Divers. Personnel  .
– Différents travaux (Serge Godaert)
– Adhésion à Syncom (Claude Kopelianskis), échanges de données
– Personnel communal : effectifs.  (Gino Necchi, observation d’Eric Lauvernay). .

11. Divers .
– Personnel pour le périscolaire (Brigitte Boiron).
– Dénomination de la voie intérieure Ilôt Longueil. (le maire, Charles Givadinovitch, Anne Lavagne, Isabelle Herr).
– Le Conseil se poursuit à huis-clos.

OPÉRATION PARKING DU MARCHE : ALERTE !!!

L’enquête publique préalable au déclassement de la parcelle du parking du marché ouvre ce vendredi 12 mai pour une durée de 15 jours.

En clair, si, comme nous, vous êtes opposés à la dilapidation d’un bien public en vu de la construction d’un parking privé dont la preuve de l’utilité n’est pas faite, exprimez-vous !
Avis d’enquête publique

Votre opinion sur la question n’est pas arrêtée ? Consultez le dossier que nous avions consacré à la question au mois de juin. Il est malheureusement toujours d’actualité.

Sommaire du dossier :
Parking du marché : quel gâchis !
Historique
Le projet répond-il à la commande ?
Le projet répond-il à nos besoins ?
Les conditions de vente
Le modèle économique
L’acquéreur
Pour terminer ?

Projet de PLU : l’avis de la section PS de Maisons-Laffitte

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Par arrêté n°430/2016 en date du 23 septembre 2016, le Député-Maire a décidé de  procéder à une enquête publique sur le projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU) arrêté le 20/06/2016 pour la commune de Maisons-Laffitte.

La section de Maisons-Laffitte du Parti Socialiste formule les observations suivantes sur le projet soumis à consultation :

Retrouvez le document pdf en cliquant ici: PLU ML – Avis du PS

1/ Une démarche insuffisamment participative :

Un PLU est un projet éminemment politique en ce qu’il fixe un projet pour la ville à moyen et long-terme et détermine la stratégie et les moyens pour le mettre en œuvre. La démocratisation la plus large possible est donc souhaitable, d’autant qu’elle est du ressort du conseil municipal.

Au-delà des trois présentations publiques légales des différentes étapes du PLU (Diagnostic, PADD, etc.) et de la présente consultation organisée sur le projet arrêté, nous regrettons qu’une démarche véritablement participative n’ait pas été privilégiée dès le début des travaux. C’est une attente des Mansonniens comme l’illustre leur participation en nombre aux ateliers organisés le 15 Mars 2016, seule initiative allant au-delà des obligations légales et dans le sens d’une participation des habitants à l’élaboration du PLU.

Une telle démarche participative aurait notamment pu s’appuyer sur les conseils de quartier que nous appelons depuis longtemps de nos vœux, mais qui viennent seulement d’être créés.

2/ Une absence de vision, un projet de résistance :

Le Diagnostic préalable à l’établissement du PLU décrit les dynamiques à l’œuvre sur le territoire et soulève des enjeux importants pour notre ville sur de nombreuses thématiques (logement, équipement, développement durable, etc.). Malheureusement, à aucune des étapes ultérieures du PLU (Justification des choix, PADD, OAP) il n’est proposé aux Mansonniens une vision de l’avenir de la ville. Le vocabulaire dominant du PADD donne clairement le ton : la stratégie municipale est la préservation, la protection, le maintien de l’existant. L’effort consenti dans le projet arrêté n’est donc pas à la définition des moyens à mettre en œuvre pour concrétiser le projet municipal mais à la consolidation d’un projet de résistance. Résistance contre des objectifs qui seraient imposés à la ville de l’extérieur, résistance contre des évolutions qui ne la concerneraient pas.

Ainsi, il apparait assez clairement que la ville ne se dote d’un PLU qu’afin de retarder l’échéance du passage à un PLU intercommunal. Ainsi, le projet de PLU arrêté ne mobilise tous les outils d’urbanisme que pour sécuriser le statu quo.

Il n’est pas ici question de mettre en cause l’attachement partagé des Mansonniens pour le respect de la qualité de l’environnement et du patrimoine de notre commune. Nous regrettons par contre ce choix de leur présenter un projet défensif qui fait écho à un discours largement démenti par les faits :

  • La pression démographique ne vient pas de l’extérieur. Comme le démontre le diagnostic territorial, le solde naturel a toujours été positif à Maisons-Laffitte et le solde migratoire négatif. Il s’agit donc avant tout de loger les Mansonniens et d’adapter l’offre de logement à leurs attentes (ex. logements plus petits du fait du phénomène de desserrement des ménages : divorces, installation de jeunes qui souhaitent quitter leurs parents tout en restant dans leur ville, etc.).
  • Maisons-Laffitte n’est pas seule à devoir gérer une contrainte foncière forte, c’est même une caractéristique commune à la majorité des villes de la communauté urbaine du Grand Paris. Les objectifs d’accueil de population et de construction de logements fixés par les documents supra-communaux visent à ce titre à un aménagement organisé et solidaire des villes du territoire. Ces obligations règlementaires ne doivent pas être « prises en compte » mais respectées par chaque ville, pour ne pas faire porter l’effort sur les communes voisines. D’autant que les populations à loger ne viennent pas nécessairement d’ailleurs (Cf. soldes naturels et migratoires).
  • La construction de logements sociaux ne menace pas plus les atouts paysagers de Maisons-Laffitte que tout autre type de logement. Les logements sociaux ne diffèrent pas du parc privé par leur aspect extérieur mais par leurs conditions de financement et leurs procédures d’accès réglementées. Ils facilitent l’accès au logement des personnes dont les ressources financières modestes tendent à les exclure du parc privé. Environ 50% de la population de Maisons-Laffitte y serait d’ailleurs éligible. De plus, construire ne rime pas nécessairement avec enlaidir. La rénovation du parc de logements existants pose d’ailleurs le même enjeu, au-delà des objectifs de construction de logements supplémentaires. Pour y répondre, le PLU fournit des outils pour assurer une forme d’harmonie architecturale. A la ville de s’en saisir pleinement.

3/ Un projet non-abouti, des incohérences et des absences:

Nous regrettons aussi qu’un effort équivalent n’ait pas été consenti pour imaginer le Maisons-Laffitte de demain et plutôt mobiliser les outils nécessaires à la mise en œuvre ce projet. Le PLU porté à consultation nous semble donc non-abouti et marqué de nombreuses incohérences et absences.

  • Un projet non-abouti : Au-delà de son aspect défensif, le PLU proposé se garde de détailler précisément les projets considérés. Comme explicitement confirmé par le maire en conseil municipal « la ville ne veut pas se retrouver les mains liées ». Ainsi, les 5 Orientations d’Aménagement et de Programmation listées sont peu développées et leur périmètre ne comprend même pas les 15 projets listés dans la phase de diagnostic. De plus, certains projets de la ville pourtant déjà initiés (ex. parking du marché, îlot Longeuil) ou d’envergure importante (ex. Solférino, Hôtel Royal) ne font pas l’objet d’OAP et ne sont que succinctement détaillés. Pourtant les règles d’amendement d’un PLU ont été récemment assouplies et permettent à la ville d’effectuer les modifications nécessaires à l’intérêt général, même dans l’urgence.
  • Logements rue d’Achères vs. bureaux parking du marché : La phase de diagnostic démontre que l’enjeu prioritaire pour la ville est le développement de l’offre de logement plutôt que de locaux d’entreprises et mentionne à de nombreuses reprises que la municipalité est confrontée à une contrainte foncière forte. Pourtant, la ville engage une partie importante et stratégiquement située de ses réserves foncières (en plein centre-ville) dans un projet d’implantation de locaux d’entreprises sur le parking du marché. Aucune justification de ce choix n’est apportée dans le PLU et le projet en question est à peine mentionné. On notera également que l’implantation d’activités économiques rue Jean-Mermoz visait à créer une zone tampon entre la voie ferrée (bruyante) et l’habitat. Contre cette même logique, la municipalité soutient maintenant le projet sur le parking du marché (locaux d’entreprise en centre-ville)… et la construction de logements le long de la voie ferrée rue d’Achères.
  • Absence de plan d’action face à l’enjeu « diversification de l’offre de logements » : le diagnostic établit le constat d’une incohérence de plus ne plus forte entre l’offre importante de logements de grande taille et la demande croissante de logements de petite taille (décohabitation, etc.), sans définir aucun plan d’action sur le sujet.
  • Absence de plan d’action face à l’enjeu « adaptation de l’offre d’équipements » : le diagnostic rappelle les enjeux d’adaptation des équipements aux évolutions démographiques et à la croissance de l’emploi mais le projet de PLU ne qualifie ni les évolutions quantitatives ni les évolutions qualitatives. Nous nous interrogeons en particulier sur le pôle gare, les écoles, la bibliothèque, les capacités d’accueil de la petite enfance, les services de santé et les établissements d’accueil de personnes âgées. Nous regrettons toujours l’absence de projet de construction de certains équipements nouveaux (notamment une maison des associations) et la disparition d’autres équipements (Centre PMI).
  • Absence d’ambitions sur les espaces publics : le projet de PLU ne détaille aucune action de développement d’espaces de loisirs, de vie ou de convivialité (kiosques, bancs, aires de jeux, toilettes publiques, etc.). Il n’engage pas de relance du projet de « coulée verte » d’aménagement des berges de la Seine.
  • Absence de mesures concrètes pour améliorer la circulation urbaine et privilégier les liaisons douces : cheminements piétons, mise en accessibilité de la voirie, élaboration d’un plan de circulation pour les vélos, mise en place de signalétique urbaine, renforcement des modes de transports collectifs intra-urbains avec navettes électriques régulières, harmonisation des horaires Bus/RER, covoiturage, etc.
  • Des opportunités et des potentiels identifiés mais, au-delà de la réflexion et des intentions, peu d’initiatives concrètes pour les saisir. Ce constat, nous le faisons par exemple sur la question du développement économique (ex. préservation des commerces autour du marché, soutien à l’entreprenariat, développement du tourisme), mais surtout du développement durable (ex. valorisation de la géothermie profonde, rénovation thermique, valorisation des déchets verts, encouragement à la récupération d’eau ou au développement des énergies renouvelables, etc.).

 

Demain, un autre projet est possible :

Aujourd’hui comme demain, le PS à Maisons-Laffitte propose un autre projet pour notre ville, ouvert, solidaire et dynamique :

  • Une ville pleinement intégrée à son environnement qui qui répond de manière responsable à  l’accroissement des besoins en logement et emploi,
  • Une ville qui favorise la mixité sociale et se mobilise pour respecter ses obligations légales en matière de logement social,
  • Une ville qui repense ses espaces publics, ses équipements et ses services à l’aune de ses évolutions démographiques,
  • Une ville qui facilite la mobilité sous toutes ses formes, en privilégiant les circulations douces, les énergies alternatives et les transports en commun plutôt que la voiture individuelle.
  • Une ville à l’initiative pour relever le défi d’un développement durable en matière d’énergie, d’eau, de déchets, de lutte contre la pollution et de préservation de la qualité de vie.
  • Une ville intelligente, qui s’adapte à d’autres manières de vivre, prend le virage du numérique et en exploite les opportunités, qui profite aussi de l’émergence de formes de partage et de mutualisations multiples par exemple dans les domaines de l’habitat, du transport et de l’énergie.

PLU (Plan Local d’Urbanisme) : le dossier

IV. Les avis : contributions à la consultation publique
Avis de la section PS de Maisons-laffitte
Avis du Cadeb, de MLDD (M-L Développement Durable) et de Réseau Vélo 78
Avis du Préfet : DEFAVORABLE

III . La consultation publique : modalités et dates
L’avis d’enquête publique

II . Le projet arrêté mis en consultation publique
L’état initial
Le diagnostic
Justification
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD)
Les Opérations d’Aménagements Prioritaires (OAP)
Le Réglement
Le plan de zonage
Les inscriptions graphiques
Le Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

I . La phase d’élaboration
Avant-propos : plaidoyer pour un PLU
Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2013

1ère étape : la prescription
La délibération du Conseil Municipal du_18.11.2013

la démarche d’élaboration du PLU

2ème étape : le diagnostic et l’état initial
Le diagnostic environnemental
Le diagnostic humain et territorial
Présentation du diagnostic_1er_06_2015

3ème étape : le PADD (Projet d’Aménagement et de développement durables).
Le PADD : Support_de_présentation_25.01.2016
Le PADD : commentaires
Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2016

4ème étape : la Traduction Réglementaire des objectifs du PADD composée d’Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP), du Zonage et du Règlement
La traduction réglementaire : présentation du 9 juin 2016
Les OAP 9.06.16
Le plan de zonage 9.06.16
Le réglement : comparatif PLU-POS 9.06.16
Tribune libre du magazine municipal – Edition de septembre 2016

Etude thèmatique
Les transports et les déplacements