Jacques Myard: approximations et amalgames !

Les électeurs mansonniens viennent de recevoir par la Poste un tract où Jacques Myard prend pour adversaire désigné … le gouvernement socialiste ! Il se pose en seul recours de notre ville face à une supposée adversité de gauche qui l’empêcherait de ronronner tranquillement. Et dans ce combat, seule dialectique qu’il semble capable d’adopter, son statut de député-maire lui parait incontournable : Myard, député-maire, dernier rempart pour notre ville. Au delà de l’anecdote, savoureuse, ce document est rempli d’approximations, amalgames, voire désinformations…

Florilège:

Contraintes financières : il accuse le gouvernement socialiste de racket, mais 

« Notre ville va être fortement imposée à travers le Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) soit en 2016 1,4 million d’euros contre 500 000 euros en 2013 ». Précision : le FPIC a été mis en place par Sarkozy et nous savions dès le départ qu’il allait monter en puissance pour atteindre ce niveau.

« La dotation globale de fonctionnement (DGF) venant de l’État va fortement diminuer »C’était déjà le cas sous Sarkozy.

« Les pénalités sur le manque de logements sociaux risquent d’être multipliées par 5 … »  Nous n’aurions rien à payer si nous respections la loi !

« Sans parler de la facture des rythmes scolaires, 300 000 euros, soit 1,5 point d’impôt ». Pour Jacques Myard un enfant est un prélèvement fiscal ! Et il oublie que la ville touchera 50 € par élève du Fond d’amorçage plus une subvention de la CAF non chiffrée à ce jour, ce qui réduira la facture de plus du tiers.

Ce discours doit surtout nous faire craindre pour notre taxe d’habitation. Il s’agit de mettre sur le dos de la politique gouvernementale la dérive prévisible du budget municipal et donc l’augmentation de celle-ci que Myard décidera.

 

Contraintes urbaines :

« Les lois Valls et Duflot veulent hyper-densifier nos villes. On nous demande de construire un minimum de 72 logements par an… » Pardon, c’est la loi Grand Paris qui le demande, loi promulguée en 2010, sous le gouvernement de Sarkozy.

 « …fort de mon mandat de député qui me permet d’être mieux entendu, je suis déterminé à défendre notre ville… ». Notre ville aurait besoin d’être défendue ? Toujours cette dialectique du combat défensif qui semble la seule stratégie du candidat Myard. La défense de notre ville ne peut-elle se concevoir qu’au Parlement alors qu’à la demande d’une majorité de français en 2012, le projet de loi organique relatif au non cumul des mandats obligera Jacques Myard, en 2017, à choisir entre la ville et l’Assemblée ?

Ce dont notre ville a surtout besoin, c’est d’évoluer, de bouger !

Il lui faut une équipe vraiment renouvelée. Elle ne doit pas reconduire un maire dont la logique d’isolement et de combat défensif laisse ouverte de nombreuses questions sur l’avenir… et une carte des cantons où le nom de Maisons-Laffitte aura disparu !

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