Conseils de quartiers : OUI, MAIS …
Conseil Municipal du 26 octobre 2016 : création des Conseils de quartier. Enfin !
Nous avons voté pour cette mesure que nous réclamions depuis plusieurs années. Parce qu’il est temps de donner la parole aux Mansonniens plus souvent. Parce qu’il est nécessaire de les consulter plus qu’une fois tous les 6 ans. Parce qu’il est indispensable d’écouter leurs doléances et leurs propositions en dehors des périodes électorales.
Nous avons donc approuvé la charte définissant la composition et les modalités de fonctionnement de ces conseils de quartier. Et pourtant celle-ci ne nous satisfait pas…
• Pour être candidat à un de ces conseils, il faut résider dans le quartier concerné ou représenter une association ou une institution. Mais si l’on est un artisan ou un commerçant qui y travaille, cela n’est pas possible. Dommage, il aurait été intéressant que ceux qui partagent le même espace avec des intérêts différents, si ce n’est divergents, se rencontrent et se parlent.
• On sait que les conseils seront composés d’une trentaine de membres. On sait qui peut être candidat. Mais on ne sait rien du mode de désignation des conseillers de quartier : élection, tirage au sort, désignation par le maire ? En réponse à notre intervention à ce sujet, celui-ci évacue la question : il y aura moins de 30 à 35 candidats par quartier, tout volontaire sera donc conseiller… Il est pourtant question d’une « liste d’attente » dans cette charte.
• En revanche, on sait qui ne participera pas aux conseils de quartier : les conseillers municipaux d’opposition. Notre maire a peur qu’en notre présence ceux-ci se transforment en Conseil Municipal bis. Tous ceux qui ont déjà assisté à une commission extra-municipale (Participation, Développement Durable, Transports…) savent pourtant que nous restons en retrait lors de ces réunions. Mais nous tâchons d’en faire partie afin d’entendre les problématiques des habitants. Pourquoi ne pas permettre notre présence, au moins en auditeurs sans possibilité d’intervention. Aurait-on quelque chose à cacher ?
Malgré ces imperfections, nous espérons que vous serez nombreux à vous saisir de ce nouvel outil de démocratie de proximité. Comme nous espérons que vous avez été nombreux à vous exprimer dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de PLU de notre ville. Si ce n’est déjà fait, il vous reste jusqu’au 18 novembre pour le faire.
N’hésitez pas à vous faire entendre.
Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT