Un an après, …
Il y a un peu plus d’un an, la France était plongée dans la stupéfaction et la tristesse, après une série d’attentats à Saint Denis et dans le cœur de Paris. C’était quelques mois après Charlie, et, malheureusement, d’autres attentats ont suivi, à Bruxelles, à Nice,…
Toutes nos pensées vont aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. A toutes les personnes qui, comme nous, ont été horrifiées par ces terribles attentats.
Face à une telle expression de violence et de haine, les pouvoirs publics ont dû rapidement prendre des mesures importantes, en particulier pour renforcer la sécurité des lieux publics, des lieux de culte ou des écoles. Notre commune de Maisons-Laffitte, vous pouvez le constater chaque jour, est concernée.
La présence policière a également été renforcée ainsi que la sécurité de nombreuses manifestations. Au niveau national, ces réactions ont permis que des manifestations majeures, comme la conférence des parties au Bourget (la COP 21) ou encore l’Euro 2016, puissent se tenir avec le succès que l’on sait.
Face à un danger nouveau par son ampleur et sa violence, les responsables publics ont également pris des mesures d’adaptation, voire d’annulation, de certains évènements, parfois préparés de longue date. A Maisons-Laffitte, la fête de la Musique n’a pu être organisée, de même que le vide-grenier annuel des habitants. D’autres évènements, souvent moins connus, n’ont pu se tenir.
Nous ne souhaitons pas polémiquer sur ces décisions, qui ont été prises par les personnes responsables de la sécurité compte tenu des informations et des moyens dont elles disposaient. Mais nous nous interrogeons sur leur capacité à pouvoir « revenir en arrière » et sur leur volonté de définir les conditions dans lesquelles ces évènements populaires pourront à nouveau animer la ville et ses alentours.
Nous avons besoin de ces rassemblements qui créent du lien entre les personnes et participent au sentiment d’appartenance à une même communauté de vie. Il y a quelques semaines, les nombreuses troupes d’enfants déguisés pour Halloween nous ont rappelé, à leur façon, à quel point nous avions besoin de telles manifestations, joyeuses et spontanées.
Le déplacement du Forum des Associations sur l’Ile de la Commune est une solution. Il doit être possible d’en trouver d’autres. Et d’y associer les commerçants et restaurateurs pour qui la disparition de manifestations en centre-ville représente un manque à gagner.
Il est important d’ouvrir ce débat très rapidement avec les commissions compétentes, et surtout avec les habitants. Venez en parler le jeudi 1er décembre et 5 janvier, de 19 à 21 heures, au café « L’Avenue ».
Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année.
Nicolas MOURLON, Maika BAMPS, Christine LE BERT