Tribune des élus de Maisons-Laffitte, février 2019 – 2ème partie
300 Mansonniens, selon le maire, disposent d’une carte d’invalidité et relèvent donc du handicap. Mais vous ne trouverez pas ce mot sur le site de la ville. Pas de commission municipale ou extra-municipale pour les handicapés. Certes, on ne peut pas dire que rien n’a été fait depuis la loi de février 2005, qui oblige toutes les communes de plus de 5000 habitants à permettre aux handicapés de circuler avec la plus grande autonomie possible, d’accéder aux locaux et équipements, de se repérer et de communiquer. Et, principe novateur de cette loi, en prenant en compte TOUS les handicaps (moteur, visuel, auditif, mental).
Des travaux ont déjà été réalisés pour permettre l’accès aux bâtiments publics : la mairie et la mairie annexe, les écoles, les sites culturels et sportifs, les lieux accueillant du public… mais aussi la voirie. D’autres sont prévus en 2019 : l’accès au gymnase Colbert, la création au cimetière de toilettes adaptées. D’autres encore sont inscrits à l’Ad’ap (Agenda d’accessibilité programmée) et programmés jusqu’en 2020.
Mais beaucoup reste à faire pour assurer une « chaine de déplacement » qui permette d’aller partout dans la ville. Il faut faire revivre la commission accessibilité. Créée sous la précédente mandature, elle réunissait des handicapés, des associations et des élus. Ensemble, ils avaient listé les besoins, identifié des priorités, établi un calendrier pour étaler le coût des travaux. Mais cette commission, hélas, a disparu. L’enjeu est important. Il mérite une vraie participation citoyenne.