Se garer à Maisons-Laffitte

Tribune des Elus, mai 2017

 

Le budget primitif 2017 a été voté lors du conseil municipal du 27 mai. Parmi les dépenses d’investissement figure le remplacement des horodateurs pour 600 000 €. Une des plus grosses opérations cette année !

Et pourtant, dans le rapport sur ce même budget, on constate que « le produit des droits de stationnement a subi une baisse significative qu’on explique pour partie par un taux d’occupation inférieur à celui des exercices précédents » ainsi qu’un « tassement » des recettes des parcs de stationnement « bien que les tarifs soient revus chaque année et régulièrement augmentés ».

Les chiffres sont là. Année après année, une tendance se dessine : les Mansonniens (et les autres) se garent de moins en moins dans le centre-ville, que ce soit en surface ou en souterrain. Faut-il le regretter ou s’en réjouir ? Le débat n’est pas là, en tout cas pas en conseil municipal puisqu’il n’étudie cet état de fait que sous l’angle de la diminution des recettes. On devrait cependant en analyser les causes et les conséquences.

Les commerçants constatent-ils une diminution du nombre de leurs clients ? Si oui, au-delà d’un pouvoir d’achat en berne, les tarifs du stationnement en constante augmentation ne seraient-ils pas devenus prohibitifs avec un droit d’entrée à 0,40 € les 15 minutes dans l’hyper centre ? Cela peut faire cher la baguette…

A moins qu’il ne s’agisse plutôt d’une modification des modes de déplacement avec la fin de l’ère du tout voiture, à Maisons-Laffitte comme ailleurs ?

Autant de questions sans réponses faute d’avoir été posées. « On » renouvelle le matériel (avant d’augmenter une nouvelle fois les tarifs ?) sans réfléchir à d’autres alternatives comme le stationnement de courte durée réglementé par disque pour permettre la rotation des véhicules sans nuire aux commerces. Ou l’investissement dans l’aménagement de la voirie pour un confort accru des piétons et des cyclistes, autre condition nécessaire à la vitalité du commerce de centre-ville.

Il est une autre question à laquelle il faudra réfléchir de manière impartiale : au vu de la tendance actuelle, est-il toujours judicieux de créer un parking souterrain supplémentaire sur la parcelle du parking du marché, parking dont la mairie s’engagerait à louer 254 places pendant 12 ans pour la somme de 2,8 millions d’Euros ? Nous y reviendrons.

 

Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT

ps-maisonslaffitte.com

Nos prochains rendez-vous mensuels, chaque premier jeudi du mois : le 4 mai et le 1er juin, de 19 heures à 21 heures, au café « L’Avenue ».

 

 

 

 

Budget 2017: deux points de désaccord

Tribune des Elus, avril 2017

 

Tarifs municipaux : nous avons voté contre leur augmentation de 1% pour deux raisons.

1. Nous continuons à demander la redéfinition du mode de calcul des quotients. Diviser par 12 les revenus annuels ne suffit pas à rendre une tarification équitable. On ne tient pas compte du nombre de personnes à charge dans la famille ! A revenu égal, la participation communale est la même pour une famille avec un seul enfant ou une autre avec quatre enfants. Il y a trois ans, on nous a affirmé en conseil municipal que cela serait révisé. Nous attendons toujours…

2. Pourquoi de nouveau augmenter de 1% ces tarifs (sauf la restauration scolaire, qui reste stable mais aurait dû baisser), alors qu’en 2017 encore, le budget devrait être excédentaire. Chaque année, on nous annonce des temps difficiles et chaque année la municipalité constate que le budget dégage un excédent : en 2016, 1,4 million d’euros pour la section d’investissement ; 7,1 millions pour la section de fonctionnement. On peut trouver que c’est une bonne nouvelle. Oui, mais où est la sincérité obligatoire dans l’élaboration d’un budget ? Cet excédent, c’est nos impôts.

 

Pénalités SRU : pourquoi choisir de payer 390 000 euros par an de pénalités (sous forme de surcharges foncières) pour non-respect du nombre prévu de construction de logements ? Rappelez-vous qu’en 2015, l’arrêté de carence a été pris car il manquait 19 logements pour atteindre les objectifs. Il a entrainé une amende et la perte du droit de préemption. Ce n’est pas anodin, cela pénalise notre ville. Et pourtant, le maire décide de faire l’impasse sur la construction de 12 logements sociaux dans l’ilôt Longueil. Incompréhensible.

 

           …et un point positif !

 

Maisons-Laffitte vient de s’engager à collaborer avec le SIAPP (Syndicat interdépartemental d’assainissement de l’agglomération parisienne) pour méthaniser les fumiers équins. Une victoire pour Marc Lefoulon, conseiller municipal de gauche durant 19 ans, qui préconisait régulièrement en conseil municipal d’exploiter cette ressource locale et se faisait railler par la majorité au pouvoir. Il avait raison trop tôt, c’est le lot des précurseurs !

 

Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

                                                                                   ps-maisonslaffitte.com

Notre prochain rendez-vous mensuel aura lieu jeudi 30 mars, de 19 à 21 heures, au café « L’Avenue ».

 

Conseil municipal du 26 juin 2017

Film intégral (aux erreurs et aux imperfections de notre caméra près, et merci de nous signaler d’éventuelles erreurs de montage) du conseil municipal tenu le 26 juin 2017.

1. Introduction. Informations
– Jacques Myard : “Vous m’avez manqué, mais maintenant on est partis pour faire encore un bout de chemin ensemble”..
– Antenne Orange, travaux de menuiserie (Maika Bamps le maire)
– Location d’un terrain (Anne Lavagne, le maire)
– Manifestation “Japon” place du Maréchal Juin (le maire)
– Festival Jazz(Janick Gehin)
– Relations du maire avec le nouveau gouvernement (Charles Givadinovitch, le maire)
– Secteur hippique (Eric Lauvernay, le maire)

2. Questions.
– Ile de la Commune, utilisation festive (Natacha Monnet, le maire)
– Autorisation du maire à ester en justice (Isabelle Herr, Anne Lavagne, le maire)
– Logements (Anne Lavagne,  le maire)
– Fête de la musique (Christine Le Bert,  le maire)

3. Logements sociaux . Logements sociaux, carences et pénalités  (Maika Bamps, le maire)
– Taxe et urbanisme, comportement d’un promoteur (Philippe Bouvier, le maire).

4. Budget, subvention 
– Budget de la ville, modifications (Philippe Bouvier)
– Crêche Duverdy (Marie-Liesse Salin).

5. Comptes de gestion.
– Présentation (Philippe Bouvier).
– Observations (Eric Lauvernay).
– Question sur les contraventions  (Maika Bamps)
– Analyse stratégique (Nicolas Mourlon, le maire)
– Sommaire et votes (Brigitte Boiron)
– Combien rapporte le parc de stationnement Liberté  (Maika Bamps, le maire, Jean-François Tassin)
– Observation sur les compte-rendus (Nicolas Mourlon, le maire)
– Reprise des résultats,  présentation (Philippe Bouvier)
– Promotion du tourisme, opposition à la taxe intercommunale (Jean-François Tassin)
– Tarifs municipaux, intercommunalité, observation  (Cécile Vaissaud, Charles Givadinovitch). Questions sur les textes soumis à la décision, notamment sur les cours à la piscine  (Nicolas Mourlon, Cécile Vaissaud, Isabelle Herr, Maika Bamps)
– Gestion du cinéma (Jean-François Tassin)

6. Tarifs.
– Cinéma, suite (Janick Gehin, Isabelle Herre, Jean-François Tassin
– Exploitation du stationnement (Jean-François Tassin)
– Téléphonie mobile (Philippe Bouvier)
– Acquisition par expropriation de parcelle pour îlot Longueil (Serge Godaert).

7. Parking du marché .
– Présentation (Jean-François Tassin, Serge Godaert)
– Questions (Anne Lavagne,  Maika Bamps, Nicolas Mourlon)
– Réponse du maire

8. Parking du marché (suite)
– Commentaire (Jean-François Tassin)
– Observations et réponses (Isabelle Herr, Anne Lavagne, Jean-François Tassin).
– Examen détaillé (Maika Bamps)

9. Parking du marché (suite) .
– Examen détaillé suite (Maika Bamps). Demande de vote à bulletin secret refusé). Vote à main levée. Observations (Anne Lavagne, Maika Bamps), réponses du maire.
– Terrains communaux rue Guynemer (Serge Godaert, Maika Bamps, le maire).

10. Divers. Personnel  .
– Différents travaux (Serge Godaert)
– Adhésion à Syncom (Claude Kopelianskis), échanges de données
– Personnel communal : effectifs.  (Gino Necchi, observation d’Eric Lauvernay). .

11. Divers .
– Personnel pour le périscolaire (Brigitte Boiron).
– Dénomination de la voie intérieure Ilôt Longueil. (le maire, Charles Givadinovitch, Anne Lavagne, Isabelle Herr).
– Le Conseil se poursuit à huis-clos.

Tribune libre du magazine municipal – Edition de décembre 2016

Un an après, …

Il y a un peu plus d’un an, la France était plongée dans la stupéfaction et la tristesse, après une série d’attentats à Saint Denis et dans le cœur de Paris. C’était quelques mois après Charlie, et, malheureusement, d’autres attentats ont suivi, à Bruxelles, à Nice,…

Toutes nos pensées vont aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. A toutes les personnes qui, comme nous, ont été horrifiées par ces terribles attentats.

Face à une telle expression de violence et de haine, les pouvoirs publics ont dû rapidement prendre des mesures importantes, en particulier pour renforcer la sécurité des lieux publics, des lieux de culte ou des écoles. Notre commune de Maisons-Laffitte, vous pouvez le constater chaque jour, est concernée.

La présence policière a également été renforcée ainsi que la sécurité de nombreuses manifestations. Au niveau national, ces réactions ont permis que des manifestations majeures, comme la conférence des parties au Bourget (la COP 21) ou encore l’Euro 2016, puissent se tenir avec le succès que l’on sait.

Face à un danger nouveau par son ampleur et sa violence, les responsables publics ont également pris des mesures d’adaptation, voire d’annulation, de certains évènements, parfois préparés de longue date. A Maisons-Laffitte, la fête de la Musique n’a pu être organisée, de même que le vide-grenier annuel des habitants. D’autres évènements, souvent moins connus, n’ont pu se tenir.

Nous ne souhaitons pas polémiquer sur ces décisions, qui ont été prises par les personnes responsables de la sécurité compte tenu des informations et des moyens dont elles disposaient. Mais nous nous interrogeons sur leur capacité à pouvoir « revenir en arrière » et sur leur volonté de définir les conditions dans lesquelles ces évènements populaires pourront à nouveau animer la ville et ses alentours.

Nous avons besoin de ces rassemblements qui créent du lien entre les personnes et participent au sentiment d’appartenance à une même communauté de vie. Il y a quelques semaines, les nombreuses troupes d’enfants déguisés pour Halloween nous ont rappelé, à leur façon, à quel point nous avions besoin de telles manifestations, joyeuses et spontanées.

Le déplacement du Forum des Associations sur l’Ile de la Commune est une solution. Il doit être possible d’en trouver d’autres. Et d’y associer les commerçants et restaurateurs pour qui la disparition de manifestations en centre-ville représente un manque à gagner.

Il est important d’ouvrir ce débat très rapidement avec les commissions compétentes, et surtout avec les habitants. Venez en parler le jeudi 1er décembre et 5 janvier, de 19 à 21 heures, au café « L’Avenue ».

Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année.

Nicolas MOURLON, Maika BAMPS, Christine LE BERT

Tribune libre du magazine municipal – Edition de juin 2016

Notre « non » au vote du budget

Voici pourquoi nous n’avons pas voté le budget 2016 au conseil municipal du 4 avril :

– Ce budget n’a fait l’objet d’aucune communication aux Mansonniens avant sa présentation au Conseil : le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) n’a pas été posté en temps utiles sur le site internet de la ville, alors que c’est obligatoire.

– Les annonces d’investissements sont des bouteilles à la mer. Aucun processus de décision n’est établi pour les projets présentés : extension du centre de loisirs Clos Laisné, réalisation d’un nouveau conservatoire, réhabilitation du centre Ianchelevici, création d’un nouveau gymnase… Aucun lien n’est fait avec le PLU (Plan Local d’Urbanisme) en cours d’élaboration, aucune priorité, aucun calendrier… Cela fait au moins trois ans que le nouveau gymnase est cité dans le budget ! Nous risquons d’attendre encore.

– Ce budget sera encore une fois certainement excédentaire. Chaque année, après nous avoir annoncé des temps difficiles, la municipalité constate  – ô surprise ! – que le budget dégage un excédent. On peut trouver que c’est une bonne nouvelle. Mais où est la sincérité obligatoire dans l’élaboration d’un budget ? Cet excédent, c’est nos impôts…

La surprise de ce budget, c’est la diminution du montant du prélèvement du Fonds de Péréquation Intercommunal et Communal (FPIC) d’un million d’euros par rapport aux prévisions. Un million qui reste dans les caisses de notre commune ! Comme quoi les décisions du gouvernement entraînent de bonnes nouvelles pour notre ville. Nous proposons donc au maire de rédiger un erratum à son édito d’octobre 2015, intitulé « Halte au racket de l’Etat ! » Tout en nuances, bien sûr…

Il nous annonce le maintien probable des taux de fiscalité. Mais ceux-ci restent élevés (7ème ville où la taxe d’habitation est la plus élevée sur les 30 villes importantes des Yvelines). Les années précédentes, notre groupe s’est opposé aux augmentations de fiscalité locale. En 2016, c’est une diminution de celle-ci que nous attendions. Nos voisines l’ont bien fait : Conflans (-28%), Poissy (-31%), Saint-Germain (-32%)…

Enfin, le gouvernement aide les collectivités pour financer leurs projets, notamment en matière d’environnement et de transition énergétique. C’est le moment d’avoir des idées, de les présenter aux Mansonniens et d’en programmer la mise en œuvre, dans le cadre du PLU. Maisons-Laffitte peut saisir l’occasion. C’est parce que nous saurons développer des projets, que notre commune conservera sa qualité de vie et son attractivité.

Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

Tribune libre du magazine municipal – Edition de avril 2016

Coopérations intercommunales … interdépartementales ?

 2012 : M. Myard s’oppose à l’obligation d’engager Maisons-Laffitte dans une intercommunalité… Janvier 2013 : Maisons-Laffitte intègre la Communauté de Communes « minimaliste » Maisons-Mesnil.

2015 : M. Myard s’oppose à la carte préfectorale des nouvelles intercommunalités…

Janvier 2016 : conformément à cette carte, Maisons-Laffitte intègre la Communauté d’Agglomérations Saint-Germain Boucles de Seine.

1er janvier 2016 : dissolution de la Communauté de Communes Maisons-Mesnil… et création du Syndicat Maisons-Mesnil.

Quatre ans après avoir tenté de refuser l’intercommunalité, M. Myard se démène pour lui permettre de perdurer ! Parce que la coopération Maisons-Mesnil est incontournable… On ne le lui fait pas dire !

Combien de temps lui faudra-t-il avant d’arriver au même constat pour notre nouvelle Communauté d’Agglomérations ? Peut-être moins : celle-ci permet à notre ville d’économiser plus d’1 million d’Euros. En effet, le dispositif de péréquation financière entre collectivités riches et pauvres (FPIC), issu de la mandature de Nicolas Sarkozy, est calculé au niveau de l’interco. Notre nouvelle communauté a des critères foncièrement différents de notre communauté de communes antérieure. Sans cela, notre contribution qui était de 1,316 M€ en 2015 aurait dû être portée à 1,6 M€ en 2016. Elle ne s’élèvera qu’à 460 000 € maximum !

M. Myard dénonçait une intercommunalité inutile et coûteuse. Constatons que la réalité lui donne tort.

En revanche, les choix faits en matière de gouvernance s’avéreront eux peut-être coûteux. Une assemblée composée de 92 conseillers communautaires : le maximum prévu par la loi. Un exécutif composé d’1 président et de 15 vice-présidents : toujours le maximum prévu par la loi. Et comme ces 16 postes ne suffisaient pas pour satisfaire les maires des 20 communes de notre nouvelle interco, on y a rajouté 4 postes de conseillers communautaires délégués… Attendons maintenant la fixation de leurs indemnités et des taux d’impositions.

Et que dire du projet de fusion des départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine ? Alors que nos maires de droite ont épuisé tous les recours pour refuser notre nouvelle intercommunalité, nos conseillers départementaux envisagent une coopération d’une envergure encore plus importante. Allez comprendre ! Surtout que M. Pierre Fond, président de notre communauté d’agglomérations, fait partie des maires qui s’y sont opposés… et qu’il est aussi notre conseiller départemental et le 1er vice-président de cette assemblée !

   Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT

Tribune libre du magazine municipal – Edition de novembre 2015

Maisons-Laffitte rackettée ? Maisons-Laffitte asphyxiée ?…

Vous avez sans doute remarqué la double page centrale du bulletin municipal du mois d’octobre. Quelques mois auparavant, on se félicitait pourtant d’un budget confortable et bien géré.

Cette double page fait l’amalgame entre des sujets dont la nature et les responsabilités sont très différentes. Si la baisse des dotations s’applique à toutes les collectivités, la montée en puissance du fonds de péréquation, ne s’applique qu’à certaines : elle avait été décidée par le gouvernement Fillon. Les pénalités SRU sont elles liées au non respect d’une obligation légale : Maisons-Laffitte ne respecte pas la loi. Quant à la baisse des droits de mutation, elle devrait plutôt interroger la mairie sur sa politique d’attractivité.

Alors que tout un chacun recherchait des informations utiles sur sa commune, voilà que le lecteur est pris à témoin d’accusations décalées et dont la visée n’échappe à personne.

Comme vous le savez, le gouvernement a du mettre en place, des mesures visant à réduire les dépenses publiques. En 2012, la France dépensait 80 Md € de plus par an qu’en 2007. Il était urgent de sortir durablement de cette situation financière périlleuse. Cela passait par une mobilisation de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales. Ceux qui aujourd’hui dénoncent la baisse des dotations n’ont d’ailleurs jamais proposé autre chose, ni hier ni aujourd’hui. Ils proposent même d’aller bien au-delà de l’objectif de 50 Md € d’économie sur 3 ans, sans détailler leurs plans alternatifs.

Depuis 2012, un effort équilibré et soutenable a donc été demandé aux collectivités locales. Equilibré : la part de l’effort qui leur est demandé a été défini à hauteur de leur participation aux dépenses publiques – un peu plus de 20%. Soutenable : il se limite à 1,9% des recettes réelles de fonctionnement.

A l’inverse, pour préparer l’avenir, l’investissement local a été érigé en priorité. De nombreuses mesures ont été prises en 2015 : + 300 M€ via l’augmentation du taux de remboursement du FC TVA, +100 M€ pour les maires bâtisseurs, … Le soutien est encore plus massif en 2016, avec la création d’un fonds d’1 Md €, consacré à 50% au financement de grandes priorités : mobilité, rénovation thermique / énergies renouvelables, équipement numérique, accueil de populations nouvelles …

En ne focalisant que sur des évolutions à la marge de ses dépenses de fonctionnement, la municipalité refuse de mener un vrai débat sur ses priorités d’investissement à moyen/long terme, qui seules permettront de maintenir la qualité de vie, un haut niveau d’équipement et de services et l’attractivité de notre commune.

Nicolas MOURLON, Christine LE BERT, Maika BAMPS,

Prochain rendez-vous mensuel : jeudi 5 novembre, de 19 à 21 heures, à L’Avenue

PLU, TAFTA, Jeudi d’Ensemble.ML

Nous vous proposons 3 rendez-vous cette semaine :

1-les Jeudis d’Ensemble.ML : nous nous retrouverons pour notre désormais traditionnel 1er jeudi du mois ce jeudi 4 juin à l’Avenue de 19h à 21h. Ce sera le dernier avant le mois de septembre et la rentrée !

2- le 1er JUIN à 20 H 30 Salle Malesherbes : RÉUNION PUBLIQUE PLU.

Dans le cadre de l’élaboration du PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU), la mairie convie tous les Mansonniens à une réunion publique de présentation du diagnostic du territoire. Présentation n’est pas synonyme de consultation mais ne laissons pas passer l’occasion de participer à l’élaboration du Maisons-Laffitte de demain.

– le 3 JUIN à 20h30 salle Jamart, 24 rue du Mesnil à Maisons-Laffitte : conférence-débat sur TAFTA.

Le « Grand Traité Transatlantique », qui concerne le commerce entre l’Union Européenne et les Etats-Unis, se négocie actuellement dans le plus grand secret. Ce débat est organisé par l’association Maisons-Laffitte Développement Durable (MLDD) avec Frédéric Viale, économiste.

Ce sujet est fondamental pour notre avenir proche, et cependant il est très méconnu : et pour cause, tout est fait pour que nous n’ayons pas voix au chapitre. Donc, première étape : en savoir plus !

N’hésitez pas à faire circuler ces invitations autour de vous !

En espérant vous rencontrer nombreux lors de ces 3 prochains rendez-vous…

 

Combien faut-il gagner chaque mois pour vivre “décemment”?

1424 euros pour une personne seule occupant un logement du parc social, 1571 dans le privé.
3284 euros pour un couple avec 2 enfants dans le social, 3515 dans le privé.
Voici des chiffres dont la mairie de Maisons-Laffitte devrait tenir compte !
Logement social, tarifs au quotient familial… nous avons encore des progrès à faire !
http://lexpansion.lexpress.fr/…/combien-faut-il-gagner-chaq…

Tribune libre du magazine municipal – Edition de juin 2014

 BIS REPETITA PLACENT

Le 28 mars, le conseil municipal a procédé à l’élection du maire. Sans surprise, le candidat de la liste «Agir » a été élu par 27 voix, contre 3 voix pour notre candidate. Sans surprise, …et sans débat, puisque le président d’un jour lui a refusé la parole !

Le Maire a pris ses fonctions en affichant de bonnes intentions : il serait le maire de tous les Mansonniens, faciliterait la pluralité des échanges. Après trois Conseils, voici nos premières impressions :

Pour sa première délibération, le 28 mars, il était demandé au Conseil de renoncer à ses prérogatives en organisant une délégation très importante au maire. Savez-vous par exemple, que ce dernier peut décider SEUL d’exercer le droit de préemption sur la quasi totalité des transactions immobilières sur la commune ?

Les commissions municipales ont été constituées le 15 avril. Elles sont essentielles pour aborder le fond des dossiers et préparer les décisions. Alors, comment expliquer que la première réunion de la Commission des finances relative au budget se soit tenue alors que les décisions étaient déjà prises, les dossiers ficelés et adressés aux membres du Conseil ?

Lors de la séance du 28 avril, trois délibérations ont été prises contre notre avis :

L’augmentation de la fiscalité. Elle s’appuie sur l’idée qu’il faut préparer les contribuables à une éventuelle baisse des ressources. Pourtant, la ville dégage un autofinancement important. En parallèle, le Conseil renonce à l’emprunt voté dans le budget primitif. Cela signifie que la réfection de la piscine sera entièrement financée par la fiscalité d’aujourd’hui, alors que l’équipement est conçu pour plusieurs décennies. Associer les futurs Mansonniens à cette dépense au travers d’un emprunt n’est pas nécessairement le signe d’une mauvaise gestion. Ce pourrait être, au contraire, le signe d’une véritable analyse économique, et non seulement comptable, des projets. On aurait apprécié de pouvoir examiner plusieurs scénarios, par exemple en Commission…

Le droit de l’urbanisme. Alors qu’un décret supprime la déclaration préalable pour les travaux de ravalement, en dehors de certains secteurs, le Maire propose de rétablir cette obligation. C’était pourtant une occasion de simplifier la vie des habitants.

La réforme des rythmes scolaires. Le document soumis au vote n’est pas à la hauteur de l’enjeu : les activités seront organisées le mardi après les études, lesquelles sont payantes et ne tiennent pas compte des ressources des familles ; la liste des activités est insuffisante au regard du nombre d’enfants inscrits à l’étude ; enfin, le projet ne dit rien pour les enfants qui ne trouveraient pas de place.

Monsieur le Maire, il s’agit de nos enfants ! Il est urgent de reprendre le dossier et de le conduire avec la volonté d’offrir au plus grand nombre un accès aux activités sportives, culturelles et artistiques.

Nicolas Mourlon

Maika Bamps

Christine Le Bert