Nous soutenons l’appel lancé par notre parti et des partis amis.
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Blog
Tribune libre du magazine municipal – Edition de juin 2016
Notre « non » au vote du budget
Voici pourquoi nous n’avons pas voté le budget 2016 au conseil municipal du 4 avril :
– Ce budget n’a fait l’objet d’aucune communication aux Mansonniens avant sa présentation au Conseil : le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) n’a pas été posté en temps utiles sur le site internet de la ville, alors que c’est obligatoire.
– Les annonces d’investissements sont des bouteilles à la mer. Aucun processus de décision n’est établi pour les projets présentés : extension du centre de loisirs Clos Laisné, réalisation d’un nouveau conservatoire, réhabilitation du centre Ianchelevici, création d’un nouveau gymnase… Aucun lien n’est fait avec le PLU (Plan Local d’Urbanisme) en cours d’élaboration, aucune priorité, aucun calendrier… Cela fait au moins trois ans que le nouveau gymnase est cité dans le budget ! Nous risquons d’attendre encore.
– Ce budget sera encore une fois certainement excédentaire. Chaque année, après nous avoir annoncé des temps difficiles, la municipalité constate – ô surprise ! – que le budget dégage un excédent. On peut trouver que c’est une bonne nouvelle. Mais où est la sincérité obligatoire dans l’élaboration d’un budget ? Cet excédent, c’est nos impôts…
La surprise de ce budget, c’est la diminution du montant du prélèvement du Fonds de Péréquation Intercommunal et Communal (FPIC) d’un million d’euros par rapport aux prévisions. Un million qui reste dans les caisses de notre commune ! Comme quoi les décisions du gouvernement entraînent de bonnes nouvelles pour notre ville. Nous proposons donc au maire de rédiger un erratum à son édito d’octobre 2015, intitulé « Halte au racket de l’Etat ! » Tout en nuances, bien sûr…
Il nous annonce le maintien probable des taux de fiscalité. Mais ceux-ci restent élevés (7ème ville où la taxe d’habitation est la plus élevée sur les 30 villes importantes des Yvelines). Les années précédentes, notre groupe s’est opposé aux augmentations de fiscalité locale. En 2016, c’est une diminution de celle-ci que nous attendions. Nos voisines l’ont bien fait : Conflans (-28%), Poissy (-31%), Saint-Germain (-32%)…
Enfin, le gouvernement aide les collectivités pour financer leurs projets, notamment en matière d’environnement et de transition énergétique. C’est le moment d’avoir des idées, de les présenter aux Mansonniens et d’en programmer la mise en œuvre, dans le cadre du PLU. Maisons-Laffitte peut saisir l’occasion. C’est parce que nous saurons développer des projets, que notre commune conservera sa qualité de vie et son attractivité.
Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON
Le vrai visage de notre maire
Un article du Monde “Jacques Myard et les nostalgiques d’Ordre nouveau” ( 28.04.2016) nous montre le vrai visage de notre maire de Maisons-Laffitte et candidat aux primaires de la droite !
Les artisans de la convergence entre la droite républicaine et l’extrême droite sont un danger pour notre pays.
La belle alliance populaire
Notre parti s’entend avec d’autres partis de gauche pour lancer “la belle alliance populaire”. Lisez le texte de cet appel. Appel-Alliance-BD
Tribune libre du magazine municipal – Edition de mai 2016
Le département, la commune et l’action sociale… un an après
Au printemps 2015, les électeurs yvelinois ont choisi de reconduire la majorité départementale, notamment son président, à peine revenu de 6 ans d’inéligibilité prononcés en 2006 pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.
Souvenez-vous de la campagne. Il était rappelé l’importance du niveau départemental pour les politiques sociales (ce dont nous convenons) ! Vos candidats élus, Pierre Fond et Janick Géhin, promettaient de mener un politique ambitieuse pour les familles et de porter les projets de nos villes pour obtenir l’aide nécessaire du conseil départemental.
Un an après, quel bilan pouvons-nous tirer des premières décisions ?
Faut-il rappeler la hausse fulgurante de la part départementale de la taxe foncière (+ 66 % !) ou l’annonce (qui changera vraiment notre vie, à coup sûr !) d’un rapprochement entre les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines pour faire barrage à la Métropole… ?
Le site du Conseil départemental justifie la hausse de la taxe foncière pour maintenir les investissements et un plus grand contrôle en matière de dépenses sociales. Mais qu’en est-il réellement et quels impacts pour notre Communauté d’agglomération :
– La fin du cofinancement du secteur petite enfance représente une dépense supplémentaire pour les communes : au total, la baisse des subventions aux crèches atteint 1.8 M€ pour notre Communauté d’agglomération, dont 270 000 € à Maisons-Laffitte.
– A Maisons-Laffitte, comme à Sartrouville et le Pecq, 3 PMI ont fermé.
– A Sartrouville, l’Association d’Insertion Professionnelle (AIF) et à St- Germain l’Association de Prévention (APSY) ont disparu suite au désengagement du département. A travers eux, c’est le financement des actions de prévention et en faveur du retour à l’emploi des allocataires du RSA qui est attaqué.
– La culture n’est pas épargnée non plus, avec des coupes sombres dans le financement du théâtre de Sartrouville, de l’Académie Gabriel Fauré à Louveciennes et du Conservatoire au Pecq
Le Conseil Départemental des Yvelines prétend que le budget de rigueur qu’il impose à l’action sociale est imposé par « le contexte d’asphyxie imposé par le gouvernement ». En 2015, année électorale, le budget de l’action sociale représentait 58 % du budget de fonctionnement de la collectivité. En 2016, il est porté à 54 % – ce qui traduit bien une volonté politique de remettre en cause le principe de solidarité dont le département est investi. C’est bien l’exécutif du département, soutenu par la majorité municipale, qui en porte la seule responsabilité.
Nicolas MOURLON, Maika BAMPS, Christine LE BERT
Les belles promesses sont loin !
Il y a un an vos candidats élus Pierre Fond et Janick promettaient une politique ambitieuse pour les familles et d’obtenir le soutien du conseil départemental pour nos villes.
Aujourd’hui le conseil départemental augmente les taxes, se désengage du financement des crèches, sabre les budgets culture et le soutien au monde associatif.
Pas de panique, ils travaillent à la fusion des Yvelines et des Hauts-de-Seine ! Voilà qui devrait nous rassurer…
Relisez le bilan de un an de mandat de vos conseillers départementaux. Nos candidats Yoann Matot et Isabelle Amaglio-Térisse le craignaient, ils l’ont fait !
Yoann Matot
Conseil municipal du 4 avril, le film
Film intégral (aux erreurs et aux imperfections de notre caméra près) du conseil municipal tenu le 4 avril 2016.
1. Introduction.Vidésurveillance.
– Minute de silence en hommage à Paul Cuvelier. Championnats d’Europe de Kendo, notre équipe féminine est championne. Question de Charles Givadinovitch sur la vidéosurveillance. Réponse de Gino Necchi.
2. Démocratie à Maisons-Laffitte Vidéosurveillance (suite). Taux d’utilisation des tennis au POPB.
– Conseils de quartier (question d’Anne Lavagne, réponse du maire),
– Publication des compte-rendus du conseil municipal (question de Nicolas Mourlon)
3. Questions
Compte-rendus des conseils municipaux. Réponse du maire.
– Formation des personnels à la gestion de crises (question de Christine Le Bert, réponses).
4. Questions de sécurité, suite .. Vidéosurveillance.
5. Présentation du budget de la commune (Philippe Bouvier)
6. Présentation du budget de la commune (Philippe Bouvier)
7. Présentation du budget de la commune (Philippe Bouvier)
8. Budget . Explications de vote d’ Eric Lauvernay. Question sur les investissements par Anne Lavagne.
9. Compléments d’information par Jean-François Tassin. Réponses du maire aux remarques d’Eric Lauvernay et Anne Lavagne.
10. Commentaires Avenir du CHML (Eric Lauvernay). Explication de vote (négatif) par Nicolas Mourlon. Réponse du maire.
11. Budget Fin des commentaire généraux sur le budget. Examen des différents postes.
– Assainissement.
12. Postes du budget : eau potable, Rond Sévigné, parcs de stationnnement, acquisitions et cessions, Rugby, Football, registres d’Etat-civil, fonds de soutien à l’investissement local.
13. Postes du budget . Investissements, rénovation des crêches, travaux sur différents sites de la Ville, système d’alerte (sirène).
14. Tourisme. Personnel Maisons-Laffitte ville impériale (tourisme). Personnel communal (Gino Necchi) première partie.
15. Personnel communal, suite. Informations sur le forum santé (Raphaël Fantin).
Conseil municipal du 18 février 2016, le film
Film intégral (aux erreurs et aux imperfections de notre caméra près) du conseil municipal tenu le 18 février 2016. Un problème technique nous a empêché de filmer les dernières minutes.
1. Introduction, questions
– Informations du maire (EPCI, Vigipirate). Question de Christine Le Bert
2. Questions de
– Logements sociaux (Nicolas Mourlon)
– CHML (Eric Lauvernay)
3. Questions
– Actions concètes pour attirer les entreprises
– Numérique et langues étrangères dans les établissements scolaire.
4. Questions
– Problèmes avec la passerelle
– Débat d’orientation budgétaire, début.
5. Débat d’orientation budgétaire, suite
6. Débat d’orientation budgétaire
7. Débat d’orientation budgétaire. Le débat . Intervention de
Nicolas Mourlon sur les logements sociaux.
Tribune libre du magazine municipal – Edition de avril 2016
Coopérations intercommunales … interdépartementales ?
2012 : M. Myard s’oppose à l’obligation d’engager Maisons-Laffitte dans une intercommunalité… Janvier 2013 : Maisons-Laffitte intègre la Communauté de Communes « minimaliste » Maisons-Mesnil.
2015 : M. Myard s’oppose à la carte préfectorale des nouvelles intercommunalités…
Janvier 2016 : conformément à cette carte, Maisons-Laffitte intègre la Communauté d’Agglomérations Saint-Germain Boucles de Seine.
1er janvier 2016 : dissolution de la Communauté de Communes Maisons-Mesnil… et création du Syndicat Maisons-Mesnil.
Quatre ans après avoir tenté de refuser l’intercommunalité, M. Myard se démène pour lui permettre de perdurer ! Parce que la coopération Maisons-Mesnil est incontournable… On ne le lui fait pas dire !
Combien de temps lui faudra-t-il avant d’arriver au même constat pour notre nouvelle Communauté d’Agglomérations ? Peut-être moins : celle-ci permet à notre ville d’économiser plus d’1 million d’Euros. En effet, le dispositif de péréquation financière entre collectivités riches et pauvres (FPIC), issu de la mandature de Nicolas Sarkozy, est calculé au niveau de l’interco. Notre nouvelle communauté a des critères foncièrement différents de notre communauté de communes antérieure. Sans cela, notre contribution qui était de 1,316 M€ en 2015 aurait dû être portée à 1,6 M€ en 2016. Elle ne s’élèvera qu’à 460 000 € maximum !
M. Myard dénonçait une intercommunalité inutile et coûteuse. Constatons que la réalité lui donne tort.
En revanche, les choix faits en matière de gouvernance s’avéreront eux peut-être coûteux. Une assemblée composée de 92 conseillers communautaires : le maximum prévu par la loi. Un exécutif composé d’1 président et de 15 vice-présidents : toujours le maximum prévu par la loi. Et comme ces 16 postes ne suffisaient pas pour satisfaire les maires des 20 communes de notre nouvelle interco, on y a rajouté 4 postes de conseillers communautaires délégués… Attendons maintenant la fixation de leurs indemnités et des taux d’impositions.
Et que dire du projet de fusion des départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine ? Alors que nos maires de droite ont épuisé tous les recours pour refuser notre nouvelle intercommunalité, nos conseillers départementaux envisagent une coopération d’une envergure encore plus importante. Allez comprendre ! Surtout que M. Pierre Fond, président de notre communauté d’agglomérations, fait partie des maires qui s’y sont opposés… et qu’il est aussi notre conseiller départemental et le 1er vice-président de cette assemblée !
Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT
Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2016
Pour un PADD plus ambitieux
Le PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable) est la 2ème étape obligatoire dans l’élaboration de notre futur PLU (Plan Local d’Urbanisme). Il fixe les principes d’évolution de notre ville et l’engage pour les 10 à 15 prochaines années.
Au conseil municipal du 14 décembre : débat sur le PADD. L’occasion de poser des questions. Une fois encore, le débat tourne court. Ce document est trop vague ? Le maire s’en félicite : « Pas question de se lier les pattes avec quelque chose de précis »… Et le répète lors de la réunion publique de présentation de ce PADD, le 25 janvier.
Comment peut-on envisager le futur de notre ville en n’écrivant le mot « gare » que deux fois ? L’avenue de Longueil n’est même pas citée… Quel exploit de rédiger 25 pages en « oubliant » ces deux éléments si structurants et incontournables !
Quelle modification de la réglementation pour le centre-ville ? Quel plan de zonage ? Le droit à construire sera-t-il plus important aussi dans le parc et dans la zone pavillonnaire ? Les réponses aux questions précises posées par des habitants ou des commerçants restent évasives.
Pour construire 72 nouveaux logements par an, Jacques Myard a décidé de densifier le centre-ville. Soit ! Mais comment, dans quelle mesure ? « C’est un milieu minéral », a-t-il lâché en conseil municipal. Qui visiblement le restera : on devra se contenter des espaces verts privés existants, espaces amenés à être réduits puisque rien n’est prévu pour en créer ou simplement les conserver . Rien non plus dans les espaces publics… Cette densification doit être encadrée et accompagnée : avec quels équipements ? Où ? Comment ?
Autres oubliées de ce PADD, les circulations intra-urbaines. A peine trois lignes sur les circulations douces : « Assurer les conditions de circulation apaisée (…) en réfléchissant au développement possible de pistes cyclables, de cheminements piétons et d’espaces partagés… » Rien de concret sur les zones partagées ou les zones 30 que le maire semble découvrir.
Rien non plus sur le périmètre gare RER – gare routière – sortie du parking souterrain – avenue du général de Gaulle – rue Saint-Nicolas. Il faut repenser cette zone potentiellement dangereuse, où se croisent de nombreux piétons, cyclistes, automobilistes et usagers des transports en commun.
Beaucoup de mutations indispensables ne sont pas prévues. Dans ce document, si le verbe « préserver » est utilisé 15 fois, le verbe « créer » seulement 2 fois. Tout est dit.
L’élaboration du PLU est un acte démocratique important. A chaque étape, on peut encore intervenir. Mobilisez-vous à nos côtés pour en améliorer le contenu.
Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON