Maika Bamps

Maika son parcours ses convictions

Je suis née il y a 50 ans dans un tout petit village au fin fond de la campagne basque. Mes parents ont choisi de m’appeler Maika, prénom ancré dans la culture de ma famille et de ma terre d’origine… mais refusé par un secrétaire de mairie obtus sous prétexte, nous étions alors en 1963, qu’il n’était pas sur la liste des prénoms autorisés. Voilà pourquoi vous trouverez Marie-Dominique à la place de Maika à chaque fois que l’état-civil est incontournable.

Ainée d’une fratrie de trois enfants, j’ai vécu mon enfance et une partie de mon adolescence dans la ferme familiale. Je m’en suis éloignée pour aller en internat à Bayonne dès mon entrée en 2nde : le lycée d’enseignement général le plus proche était alors à 60 km du domicile de mes parents.

Bac en poche à 17 ans, j’ai poursuivi mes études à Bordeaux puis à Aix-En-Provence. Une prise d’autonomie précoce mais somme toute classique à l’époque pour les jeunes de la campagne désirant poursuivre des études supérieures. Après une formation pour devenir professeur d’éducation physique et sportive, j’ai commencé à enseigner à l’âge de 20 ans.

Je suis arrivée en région parisienne en 1984. J’ai d’abord habité à Paris, puis au Mesnil-le-Roi à partir de 1988 et enfin à Maisons-Laffitte depuis 1997. J’enseigne l’EPS au collège Jean Cocteau de Maisons-Laffitte depuis 1998.

Maisons-Laffitte est donc la ville dans laquelle je vis et je travaille depuis plus de 15 ans. Si le Mesnil-le-Roi est la ville dans laquelle j’ai fondé ma famille (je me suis mariée en 1988), Maisons-Laffitte est la ville dans laquelle j’ai élevé mes quatre enfants.

Je suis profondément attachée à Maisons-Laffitte. C’est la ville que j’ai choisie pour y développer de nouvelles racines et la greffe a pris. Je m’y sens chez moi ! C’est une ville dans laquelle il fait bon vivre et où on prend encore le temps de vivre. Moi qui viens de la campagne profonde, j’ai le sentiment à Maisons-Laffitte d’être dans une ville à taille humaine et non perdue au milieu de l’agglomération parisienne. La convivialité y est réelle. Les gens se rencontrent et se parlent. Le centre-ville, à côté de sa fonction économique, contribue à la constitution de ce lien social. Se promener avenue de Longueil le samedi après-midi ou le dimanche matin, c’est à coup sûr rencontrer quelqu’un qu’on connait, échanger, dialoguer….

De la construction de la cellule familiale à la construction du collectif…

J’ai 35 ans quand j’arrive à Maisons-Laffitte. Après une première partie de mon existence d’adulte centrée sur la construction de ma vie familiale et professionnelle, j’ai ressenti le besoin de m’ouvrir aux autres et de participer à la vie de la cité.

Mes enfants ont été scolarisés dans les écoles publiques de notre ville, j’ai adhéré à une association de parents d’élèves, la FCPE. J’y ai été élue en tant que représentante des parents aux Conseils d’Ecole du Bois-Bonnet et du Prieuré pendant 9 ans.

Ancienne sportive mais longtemps absorbée comme beaucoup d’entre nous par ma vie familiale et professionnelle, j’ai souhaité me remettre à bouger. Je me suis d’abord inscrite à l’USML judo. Tout en poursuivant ma pratique sportive et décrochant ma ceinture noire, je suis rentrée au bureau de la section judo pour en devenir au bout de quelques temps la trésorière… puis un membre du comité directeur de l’USML. Aujourd’hui, je suis toujours membre de l’USML mais dans la section danse sportive et de salon. Autre sport, autre plaisir !

En 2001, Marc Lefoulon, conseiller municipal d’opposition, m’a proposé de rejoindre la liste qu’il était en train de constituer pour les élections municipales. Après 24h de réflexion, je me suis engagée à ses côtés. Ceux qui me connaissent savent que quand je m’engage, je ne fais pas les choses à moitié : nous travaillons toujours ensemble presque 13 ans plus tard.

Autour de Marc, j’ai trouve toute une équipe dont la préoccupation principale était d’élaborer le Maisons-Laffitte de demain. Nous étions unis par un intérêt commun. J’ai vécu une aventure humaine riche et je n’ai pas eu envie qu’elle s’arrête après les élections… J’ai adhéré au Parti Socialiste en octobre de la même année. J’ai toujours voté à gauche, c’est là que sont mes valeurs, mais ce sont ces hommes et ces femmes, simples militants de base, qui m’ont donné l’envie de les rejoindre ! Et c’est avant tout eux qui font que je suis toujours au PS 12 ans plus tard.

Je siège au conseil municipal depuis 2005 et me présente aujourd’hui pour un dernier mandat. Je suis contre le cumul, y compris dans le temps !

Réflexions d’un marcheur : Fermé !

REFLEXIONS D’UN MARCHEUR  AU RETOUR  DE RANDOS    DANS MAISONS LAFFITTE ET SES ALENTOURS.

Il fut un temps où Jacques MYARD affichait son nom de manière outrancière sur le moindre équipement réalisé ou simplement rénové par la commune de Maisons Laffitte.

On vit ainsi fleurir des « INAUGURES PAR JACQUES MYARD ».

En marchant dans Maisons Laffitte et en Forêt voisine de St Germain, je me suis demandé si le Député Maire Jacques Myard aurait la vertu d’afficher dans le même esprit : « FERME PAR JACQUES MYARD ».

La moisson est malheureusement impressionnante et incomplète :

FERME : CENTRE CULTUREL IANCHELEVICI (ex presbytère de l’Ancienne Eglise servant à de nombreuses activités associatives : atelier de dessin peinture par exemple.)

  • FERME : HOTEL ROYAL (Etablissement de la MGEN. Aucune autre info sur la porte que le sinistre « FERME ». Le futur de cet établissement de caractère social depuis un siècle est un point d’interrogation pour notre commune.)
  • FERME : MAISON DE RETRAITE ou ETABLISSEMENT deGERIATRIE AVENUE DE SAINT GERMAIN (Ex Pavillon Adèle ?) : aucune information sur les volets fermés de cet établissement qui fut géré par le Centre hospitalier des Courses.
  • FERME : 2 ETAGES DE L’HOTEL DES POSTES au cœur de la Ville ; il y avait là autrefois de confortables appartements.
  • FERME : PARKING VELO partiellement couvert situé à proximité de la Gare des Bus ; vaste emplacement inutilisé depuis des dizaines d’années…
  • FERME : ECURIE « LA SAUVAGERE » / Avenue Lafontaine. Cette écurie est l’une des plus vastes et des plus belles existant encore dans le Parc ; aucune information sur le devenir  de cet équipement hippique ; le courrier n’est plus relevé…
  • FERME : CHATEAU DE LA MUETTE à 2 ou 3 kms de la sortie de Maisons par la rue de La Muette. Bien sûr le Château ou Pavillon de chasse se trouve sur la commune de Saint Germain mais il a longtemps été considéré comme un élément du patrimoine de Maisons Laffitte. Utilisé dans les années 60 par l’OCORA (centre de formation de radiodiffusion Afrique /Outre mer) il formait de jeunes techniciens qui animèrent à plusieurs reprises la Fête des Ecoles de Maisons Laffitte (je peux en témoigner car j’étais alors Vice Président de la Caisse des Ecoles). Ce bijou architectural se délabre, vitres cassées au niveau des fenêtres sous toiture, risques d’infiltration d’eau de pluie. Ce site, dans le cadre d’une intercommunalité intelligemment ouverte pourrait être un site exceptionnel pour l’accueil de classes vertes ou pour devenir une Maison de la Forêt.
  • FERME ou en tout cas DESERT : CAMP GALLIENI à la lisière de Maisons Laffitte ; quelle tristesse de voir inutilisé un tel ensemble alors qu’il pourrait être le cadre d’une Université du Sport ; bien sûr il n’est pas sur notre commune mais là encore utilisons l’intercommunalité pour faire bouger sinon les lignes du moins les réalités.
  • FERMEES OU MENACEES DE FERMETURE : les URGENCES DU CENTRE HOSPITALIER DES COURSES.
  • MENACE DE FERMETURE : le CENTRE HOSPITALIER DES COURSES LUI-MEME.
  • MENACES DE FERMETURE : LE CENTRE D’ENTRAINEMENT & L’HIPPODROME
  • MENACEE DE FERMETURE : MAISONS LAFFITTE qui s’enferme entre Seine et Forêt à la manière d’un village Gaulois et limite son intercommunalité à la seule commune voisine.

De nombreux sites évoqués ci-dessus ne sont pas de la compétence directe du Maire de Maisons Laffitte mais celui-ci a pour le moins une obligation d’information de ses concitoyens sur leur devenir.

Vincent Brunet/ 25/02/2014.

Notre tribune libre de janvier 2014. Morceaux choisis du conseil municipal du 18 novembre

Voici le texte de notre tribune libre, parue  dans Maisons-Laffitte Magazine de janvier 2014. Elle a suscité de nombreuses réactions, certains louant l’image fidèle qu’elle rend de nos conseils, d’autres s’en étonnant.

Période électorale oblige, nous en resterons au factuel … qui parle de lui-même !

  • Premier quart d’heure, premier accrochage lors des questions au Maire : malgré son insistance, une de nos élues n’a pas le droit de lire sa question pourtant déposée en temps et en heure. Pas de motif à ce refus. Il s’agit d’une question concernant l’Hôpital des Courses.
  • Ordre du jour modifié : le dernier point jour passe en numéro 4 (le maire est maitre de l’ordre du jour). Il s’agit de sa motion concernant l’hippodrome. Le maire refuse que son opposant de droite lise sa propre motion. Raison invoquée : elle est mauvaise.

Notre réaction : les 2 motions proposées nous semblaient complémentaires. Il ne faut négliger aucune voie pour défendre notre hippodrome. Nous soutenons donc les deux motions. Une seule, celle de M. Myard est soumise au vote.

  • Débat d’Orientation Budgétaire. Long exposé technique : on retient la réduction des concours financiers de l’Etat, l’augmentation de la contribution de Maisons-Laffitte au fond de péréquation intercommunal, l’augmentation de certaines charges de fonctionnement dont le retour des Pénalités SRU pour non respect de nos obligations en matière de logement social. Deux solutions sont proposées : l’augmentation de la fiscalité directe (pas de réponse quand on demande de combien) et la diminution de notre autofinancement et donc de nos investissements.

Nos interventions :

–          Les pénalités SRU sont dues à un manque de prospectives et de programmations. Les amendes que nous payeront seront utilisées pour construire du logement social … ailleurs.

–          L’homme est absent de ce débat. Rien sur la politique sociale de la commune. Une analyse des besoins sociaux est en cours d’achèvement. L’équipe en place doit déjà en connaître les résultats. Mais rien ne montre qu’elle a été prise en compte dans les orientations budgétaires.

Réponse du maire : « la politique sociale de la ville est confiée au CCAS. Nous n’avons pas à en parler ici ». Et pourtant : « La principale ressource du CCAS est la subvention octroyée par … la ville », a dit Mme Pigé au Conseil d’Administration du CCAS le 22 novembre 2013.

  • Le Plan local d’Urbanisme. Encore un long exposé (il est plus de 23h). Il s’agit ce soir de prescrire la révision de notre vieux Plan d’Occupation des Sols, de définir les objectifs poursuivis et les modalités de concertation.

Nos réactions : nous nous réjouissons que Maisons-Laffitte s’engage enfin dans l’élaboration d’un PLU que nous réclamions depuis longtemps. Il va nous permettre de réfléchir au Maisons-Laffitte de demain. Ce travail sera réalisé par l’équipe en place après les prochaines élections municipales. Mais nous nous inquiétons des modalités de concertation, obligatoires dans une telle démarche et pourtant prévues à minima. Nous notons en particulier la tenue de « réunions publiques d’informations ». Information ne veut pas dire concertation ou débat. Nous demandons la suppression du mot « information » pour ne retenir que les mentions « réunions publiques ». M. Myard refuse et clôt le débat.

Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour cette année 2014.

 Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

ps-maisonslaffitte.com

Fête de la rose: nos soutiens régionaux et nationaux

Maika et Benoit Hamon
Un soutien national assuré , celui de Benoit Hamon, ministre de l’économie sociale et solidaire et de la coonsommation.
Maika et Michèle Vitrac Pouzoulet
Une dimension régionale: Vitrac Pouzoulet, conseillère régionale d’Ile de France et conseillère municipale au Mesnil-le-Roi. Voyez son blog!!

Maika Bamps a participé à l’Université Fédérale organisée par le Parti Socialiste des Yvelines à Trappes, ce samedi 12 octobre.

Maika Bamps: Dans une ambiance chaleureuse et accompagnée d’une partie de mon équipe, j’ai pris part à plusieurs ateliers de très bonne qualité : “Bâtir un projet éducatif local”, “Inscrire l’égalité républicaine au coeur de l’agenda de la gauche”, “Intégrer la transition écologique dans nos politiques locales” et “Accompagner le développement économique d’un territoire”.

Tout cela était passionnant et j’en suis ressortie avec plein d’idées pour Maisons-Laffitte, que je pourrai vous dévoiler prochainement ! Et pour bien clore la journée, j’ai rencontré Benoît Hamon, qui m’a assuré de son soutien !