Notre réunion publique, les photos

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Les intervenants à la Vieille Eglise, et les pages correspondantes de notre programme.
 !BampsMaika Bamps : Décider ensemble
!Mourlon Nicolas Mourlon : Bâtir la ville.
!Le_BertChristine Le Bert :Agir pour nos enfants.

Jacques Myard dans le clan des déclinologues ?

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Christine Lebert , Maika Bamps et Marc Lefoulon, nos trois élus actuels. Nous, en tous cas, nous ne voyons  pas l’avenir en sombre !

Lors de la présentation de ses vœux,  Jacques Myard nous a fait un long discours qui révèle une vision bien sombre du présent et de l’avenir.

Il débute par des références historiques à Carthage, à la Grande Guerre, qui lui permettent de dire que nous traversons une crise sans pareille, une crise d’identité, et que nous sommes les seuls responsables de nos malheurs …

Il repart à nouveau à Carthage pour évoquer le serment de fidélité qu’Hannibal fit à son père Hamilcar et à sa ville. Si on peut comprendre que le concept de fidélité soit important pour M. Myard et particulièrement en ce moment, on peut s’étonner qu’il fasse référence à un serment dans lequel  le fils jure de « rester à jamais un ennemi de Rome ». La détestation de l’autre comme vecteur d’union, drôle de vision du monde !

Puis il s’attaque à l’organisation territoriale et évoque la loi Valls. Il nous parle de Métropoles de 200 000 habitants. A-t-il bien lu le texte contre lequel il a voté ? Une Métropole réunit un minimum de 400 000 habitants. En revanche, c’est d’intercommunalité de minimum 200 000 habitants dans les Yvelines qu’il est question dans l’article 10 de ce texte. M. Myard, féru d’histoire antique, se contenterait d’approximations dès qu’il s’agit d’aborder le présent ?

Vient ensuite la loi Duflot et l’obligation qui nous est faite d’un minimum de 25 % de logement sociaux. Les plus anciens se souviendront de la menace des chars russes aux portes de Paris en 1981. Nous voici avec la menace des bulldozers aux portes de Maisons-Laffitte ! Faire peur pour unir ses troupes, la ficelle est un peu grosse.

Puis on passe à la litanie des « prélèvements » énumérés dans son 1er tract. « Heureusement, la ville est bien gérée » nous dit-il : elle a une capacité d’autofinancement supérieure à celle du Conseil Général. Et pan ! Dans les dents de Joël Desjardins.

Vient le tour du thème de l’insécurité qu’il attribue à la porosité de nos frontières : augmentation des cambriolages et des violences y compris conjugales. Là aussi, c’est la faute du gouvernement ?

J’en resterai là. Pas la peine de continuer…

M. Myard semble axer sa campagne sur la peur et la détestation de l’autre. Nous n’avons pas besoin de ça.

Ce que nous voulons nous pour Maisons-Laffitte, c’est un projet porteur d’espoir !

Maika Bamps

Jacques Myard: approximations et amalgames !

Les électeurs mansonniens viennent de recevoir par la Poste un tract où Jacques Myard prend pour adversaire désigné … le gouvernement socialiste ! Il se pose en seul recours de notre ville face à une supposée adversité de gauche qui l’empêcherait de ronronner tranquillement. Et dans ce combat, seule dialectique qu’il semble capable d’adopter, son statut de député-maire lui parait incontournable : Myard, député-maire, dernier rempart pour notre ville. Au delà de l’anecdote, savoureuse, ce document est rempli d’approximations, amalgames, voire désinformations…

Florilège:

Contraintes financières : il accuse le gouvernement socialiste de racket, mais 

« Notre ville va être fortement imposée à travers le Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) soit en 2016 1,4 million d’euros contre 500 000 euros en 2013 ». Précision : le FPIC a été mis en place par Sarkozy et nous savions dès le départ qu’il allait monter en puissance pour atteindre ce niveau.

« La dotation globale de fonctionnement (DGF) venant de l’État va fortement diminuer »C’était déjà le cas sous Sarkozy.

« Les pénalités sur le manque de logements sociaux risquent d’être multipliées par 5 … »  Nous n’aurions rien à payer si nous respections la loi !

« Sans parler de la facture des rythmes scolaires, 300 000 euros, soit 1,5 point d’impôt ». Pour Jacques Myard un enfant est un prélèvement fiscal ! Et il oublie que la ville touchera 50 € par élève du Fond d’amorçage plus une subvention de la CAF non chiffrée à ce jour, ce qui réduira la facture de plus du tiers.

Ce discours doit surtout nous faire craindre pour notre taxe d’habitation. Il s’agit de mettre sur le dos de la politique gouvernementale la dérive prévisible du budget municipal et donc l’augmentation de celle-ci que Myard décidera.

 

Contraintes urbaines :

« Les lois Valls et Duflot veulent hyper-densifier nos villes. On nous demande de construire un minimum de 72 logements par an… » Pardon, c’est la loi Grand Paris qui le demande, loi promulguée en 2010, sous le gouvernement de Sarkozy.

 « …fort de mon mandat de député qui me permet d’être mieux entendu, je suis déterminé à défendre notre ville… ». Notre ville aurait besoin d’être défendue ? Toujours cette dialectique du combat défensif qui semble la seule stratégie du candidat Myard. La défense de notre ville ne peut-elle se concevoir qu’au Parlement alors qu’à la demande d’une majorité de français en 2012, le projet de loi organique relatif au non cumul des mandats obligera Jacques Myard, en 2017, à choisir entre la ville et l’Assemblée ?

Ce dont notre ville a surtout besoin, c’est d’évoluer, de bouger !

Il lui faut une équipe vraiment renouvelée. Elle ne doit pas reconduire un maire dont la logique d’isolement et de combat défensif laisse ouverte de nombreuses questions sur l’avenir… et une carte des cantons où le nom de Maisons-Laffitte aura disparu !

Bonnet blanc et blanc bonnet

Charles Givadinivitch, un jeune secrétaire national de l’UMP annonce qu’il vient de rejoindre la liste de Joël Desjardins pour les Municipales de 2014.

De « divers droites », la liste de Joël Desjardins vire bien à droite.

Lundi 14 octobre, Jacques Myard obtient l’investiture de l’UMP pour ces mêmes municipales. Cherchez l’erreur !

Pour justifier son ralliement, Charles Givadinivitch met en avant l’intérêt des Mansonniens, le besoin de renouveau de l’exécutif municipal et le fait que « le risque PS est inexistant »…

Le PS n’est pas un risque mais une vraie alternative pour Maisons-Laffitte au contraire de M. Desjardins qui confirme ainsi s’il en était besoin son ancrage à droite UMP et son arrogance.