Primaires Citoyennes

cropped-favicon Au nom de la section du Parti Socialiste à Maisons-Laffitte, je vous présente mes meilleurs voeux pour la nouvelle année !

L’année 2017 s’ouvrira avec les primaire citoyennes qui visent à désigner un candidat unique de la gauche et des écologistes pour l’élection présidentielle de 2017. Elles se tiendront les 22 et 29 janvier prochain.

 

A Maisons-Laffitte, vous pourrez voter dans les bureaux suivants:

  •  A la mairie principale, salle du Conseil, 48 avenue de Longueil :

– 1 bureau pour les électeurs inscrits dans les bureaux de vote républicains n°1, 2, 3, 4 et 16 qui votent habituellement à l’école du Prieuré.

– 1 bureau pour les électeurs inscrits dans les bureaux de vote républicains n°5 à 10 qui votent habituellement à l’école Alain-Ledreux.

  • Dans le Parc, Salle Mansart, 1 Avenue Beaumarchais, pour les électeurs inscrits dans les bureaux de vote républicains n°11 à 15 qui votent habituellement à l’école Colbert.

Les bureaux seront ouverts de 9h à 19h. Alors les 22 et 29 janvier prochain, votez !

Je vous invite également à rejoindre les volontaires en participant à la tenue d’un bureau de vote. Il n’est pas nécessaire d’être adhérent aux partis organisateurs pour participer à l’organisation des primaires. N’hésitez donc pas à nous rejoindre et à recruter des volontaires autour de vous !

Pour participer à faire de ce rendez-vous démocratique un succès, vous pouvez nous contacter par email : ps.maisonslaffitte@gmail.com.

 

 

 

 

Les PLUmés de Maisons-Laffitte, oiseaux de mauvaise augure

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Peut-être avez-vous également entendu parler des PLUmés de Maisons-Laffitte. Un curieux volatile, bien caché derrière ses plumes, qui diffuse une argumentation d’une grande pauvreté contre le PLU et un discours proprement inacceptable sur la question du logement social.

Retrouvez la réaction de la section PS de Maisons-Laffitte ici: Réaction PS sur PLUmés ML

Les PLUmés de Maisons-Laffitte, oiseaux de mauvaise augure

Nous sommes quelques-uns à avoir reçu un tract d’une association nommée Les PLUmés de Maisons-Laffitte (!). Association manifestement constituée d’anonymes, alors que d’autres PLUmés à travers la France ont le courage de leurs opinions…

Faut-il réagir à ce tract qui parait totalement incohérent ?

Nous aurions tendance à dire que personne, un tant soit peu informé, ne peut le prendre au sérieux, mais on a vu ces derniers jours jusqu’où pouvait mener la démagogie.

Seule idée claire, et répétée ad nauseam : pas de logements sociaux (sous-entendu,  pas d’immigrés ?) chez nous !

Nous serions curieux de savoir qui est derrière tout cela.

 Pour le reste, ils disent une chose et son contraire :

  • Il est injuste de densifier le centre-ville tout en préservant le Parc.
  • Mais les propriétaires du Parc devraient avoir le droit d’agrandir leurs maisons ;
  • Cependant, il ne faut pas autoriser la construction de petites maisons forcément laides (il n’y a rien en ce sens dans le projet de PLU). D’accord donc pour le morcellement des propriétés à condition qu’on y construise de grandes et belles maisons.

D’où vient cette obsession pour le logement social et ce délire sur son apparence forcément déplaisante ?

Ce que nous comprenons, c’est : liberté aux riches de valoriser leur patrimoine comme ils l’entendent, et les pauvres dehors !

Un discours contre lequel nous nous élevons avec la plus grande fermeté !

PS : est-ce un hasard si parmi les 4 premières personnes à aimer un post sur la page Facebook de “l’association” on trouve … deux agents immobiliers ?

Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2016

Pour un PADD plus ambitieux

Le PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable) est la 2ème étape obligatoire dans l’élaboration de notre futur PLU (Plan Local d’Urbanisme). Il fixe les principes d’évolution de notre ville et l’engage pour les 10 à 15 prochaines années.

Au conseil municipal du 14 décembre : débat sur le PADD. L’occasion de poser des questions. Une fois encore, le débat tourne court. Ce document est trop vague ? Le maire s’en félicite : « Pas question de se lier les pattes avec quelque chose de précis »… Et le répète lors de la réunion publique de présentation de ce PADD, le 25 janvier.

Comment peut-on envisager le futur de notre ville en n’écrivant le mot « gare » que deux fois ? L’avenue de Longueil n’est même pas citée… Quel exploit de rédiger 25 pages en « oubliant » ces deux éléments si structurants et incontournables !

Quelle modification de la réglementation pour le centre-ville ? Quel plan de zonage ? Le droit à construire sera-t-il plus important aussi dans le parc et dans la zone pavillonnaire ? Les réponses aux questions précises posées par des habitants ou des commerçants restent évasives.

Pour construire 72 nouveaux logements par an, Jacques Myard a décidé de densifier le centre-ville.  Soit ! Mais comment, dans quelle mesure ? « C’est un milieu minéral », a-t-il lâché en conseil municipal.  Qui visiblement le restera : on devra se contenter des espaces verts privés existants,  espaces amenés à être réduits puisque rien n’est prévu pour en créer ou simplement les conserver . Rien non plus dans les espaces publics… Cette densification doit être encadrée et  accompagnée : avec quels équipements ? Où ? Comment ?

Autres oubliées de ce PADD, les circulations intra-urbaines. A peine trois lignes sur les circulations douces : « Assurer les conditions de circulation apaisée (…) en réfléchissant au développement possible de pistes cyclables, de cheminements piétons et d’espaces partagés… » Rien de concret sur les zones partagées ou les zones 30 que le maire semble découvrir.

Rien non plus sur le périmètre gare RER – gare routière – sortie du parking souterrain – avenue du général de Gaulle – rue Saint-Nicolas. Il faut repenser cette zone potentiellement dangereuse, où se croisent de nombreux piétons, cyclistes, automobilistes et usagers des transports en commun.

Beaucoup de mutations indispensables ne sont pas prévues. Dans ce document, si le verbe « préserver » est utilisé 15 fois, le verbe « créer » seulement 2 fois. Tout est dit.

L’élaboration du PLU est un acte démocratique important. A chaque étape, on peut encore intervenir. Mobilisez-vous à nos côtés pour en améliorer le contenu.

   Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

Tribune libre du magazine municipal – Edition de février 2016

Un accord universel sur le climat,… à quelques kilomètres de Maisons-Laffitte

Du 30 novembre au 12 décembre 2015, les chefs d’Etat et délégations du monde entier se sont réunis au Bourget pour une conférence décisive dans la prise en compte des enjeux climatiques et environnementaux. Jamais un enjeu n’avait rassemblé autant de chefs d’Etat et de gouvernement, jamais il n’y avait eu autant de contributions et de mobilisations.

 Un accord universel a été approuvé par l’unanimité des délégations étrangères.

 Une unanimité sans abstention, Monsieur le Maire !

 C’est un accord historique qui vise à limiter la hausse des températures en-deçà de 2 degrés, et de 1,5 degré d’ici la fin du siècle. Ceci a été possible grâce à la mobilisation de nombreuses personnes et institutions : gouvernement, administrations, entreprises, associations et bien sûr, les collectivités.

 Avec cet accord, nous entrons dans l’ère du bas carbone ! Et pourtant, loin de s’inscrire en rupture, il témoigne d’une prise de conscience progressive, d’une volonté collective de répondre au défi et à l’urgence climatiques.

 Nous savons que nous sommes tous concernés par l’enjeu et que nous pouvons agir au quotidien. La ville de Maisons-Laffitte peut agir dans les décisions d’investissement et de planification qu’elle sera amenée à faire. Mais le sait-elle vraiment ?

 A l’heure où vous lirez ces lignes, vous aurez peut-être assisté à la réunion publique de présentation du Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) de notre ville. Etape obligatoire de l’élaboration de notre futur PLU (Plan Local d’urbanisme), celui-ci devrait fixer les principes d’évolution de la ville. Mais les sujets structurants sont, le plus souvent, simplement évoqués dans une formule « incantatoire » et non contraignante.

 D’autres étapes permettront d’améliorer la copie. Au cours de cette année, vous serez associés pour dessiner l’avenir de notre ville, au travers de l’élaboration du PLU. Mobilisez-vous, à nos côtés, pour un véritable développement des déplacements doux, pour l’amélioration des transports en commun, pour le développement des solutions de recyclage et l’accompagnement à la rénovation thermique des bâtiments.

 Maisons-Laffitte peut devenir une ville à la pointe de l’enjeu environnemental et de la transition écologique, loin des joutes stériles et dépassées sur la fermeture des voies sur berges à Paris, dont notre Maire ne comprend manifestement pas l’enjeu !

 Nicolas MOURLON, Christine LE BERT, Maika BAMPS

Maika Bamps

Maika son parcours ses convictions

Je suis née il y a 50 ans dans un tout petit village au fin fond de la campagne basque. Mes parents ont choisi de m’appeler Maika, prénom ancré dans la culture de ma famille et de ma terre d’origine… mais refusé par un secrétaire de mairie obtus sous prétexte, nous étions alors en 1963, qu’il n’était pas sur la liste des prénoms autorisés. Voilà pourquoi vous trouverez Marie-Dominique à la place de Maika à chaque fois que l’état-civil est incontournable.

Ainée d’une fratrie de trois enfants, j’ai vécu mon enfance et une partie de mon adolescence dans la ferme familiale. Je m’en suis éloignée pour aller en internat à Bayonne dès mon entrée en 2nde : le lycée d’enseignement général le plus proche était alors à 60 km du domicile de mes parents.

Bac en poche à 17 ans, j’ai poursuivi mes études à Bordeaux puis à Aix-En-Provence. Une prise d’autonomie précoce mais somme toute classique à l’époque pour les jeunes de la campagne désirant poursuivre des études supérieures. Après une formation pour devenir professeur d’éducation physique et sportive, j’ai commencé à enseigner à l’âge de 20 ans.

Je suis arrivée en région parisienne en 1984. J’ai d’abord habité à Paris, puis au Mesnil-le-Roi à partir de 1988 et enfin à Maisons-Laffitte depuis 1997. J’enseigne l’EPS au collège Jean Cocteau de Maisons-Laffitte depuis 1998.

Maisons-Laffitte est donc la ville dans laquelle je vis et je travaille depuis plus de 15 ans. Si le Mesnil-le-Roi est la ville dans laquelle j’ai fondé ma famille (je me suis mariée en 1988), Maisons-Laffitte est la ville dans laquelle j’ai élevé mes quatre enfants.

Je suis profondément attachée à Maisons-Laffitte. C’est la ville que j’ai choisie pour y développer de nouvelles racines et la greffe a pris. Je m’y sens chez moi ! C’est une ville dans laquelle il fait bon vivre et où on prend encore le temps de vivre. Moi qui viens de la campagne profonde, j’ai le sentiment à Maisons-Laffitte d’être dans une ville à taille humaine et non perdue au milieu de l’agglomération parisienne. La convivialité y est réelle. Les gens se rencontrent et se parlent. Le centre-ville, à côté de sa fonction économique, contribue à la constitution de ce lien social. Se promener avenue de Longueil le samedi après-midi ou le dimanche matin, c’est à coup sûr rencontrer quelqu’un qu’on connait, échanger, dialoguer….

De la construction de la cellule familiale à la construction du collectif…

J’ai 35 ans quand j’arrive à Maisons-Laffitte. Après une première partie de mon existence d’adulte centrée sur la construction de ma vie familiale et professionnelle, j’ai ressenti le besoin de m’ouvrir aux autres et de participer à la vie de la cité.

Mes enfants ont été scolarisés dans les écoles publiques de notre ville, j’ai adhéré à une association de parents d’élèves, la FCPE. J’y ai été élue en tant que représentante des parents aux Conseils d’Ecole du Bois-Bonnet et du Prieuré pendant 9 ans.

Ancienne sportive mais longtemps absorbée comme beaucoup d’entre nous par ma vie familiale et professionnelle, j’ai souhaité me remettre à bouger. Je me suis d’abord inscrite à l’USML judo. Tout en poursuivant ma pratique sportive et décrochant ma ceinture noire, je suis rentrée au bureau de la section judo pour en devenir au bout de quelques temps la trésorière… puis un membre du comité directeur de l’USML. Aujourd’hui, je suis toujours membre de l’USML mais dans la section danse sportive et de salon. Autre sport, autre plaisir !

En 2001, Marc Lefoulon, conseiller municipal d’opposition, m’a proposé de rejoindre la liste qu’il était en train de constituer pour les élections municipales. Après 24h de réflexion, je me suis engagée à ses côtés. Ceux qui me connaissent savent que quand je m’engage, je ne fais pas les choses à moitié : nous travaillons toujours ensemble presque 13 ans plus tard.

Autour de Marc, j’ai trouve toute une équipe dont la préoccupation principale était d’élaborer le Maisons-Laffitte de demain. Nous étions unis par un intérêt commun. J’ai vécu une aventure humaine riche et je n’ai pas eu envie qu’elle s’arrête après les élections… J’ai adhéré au Parti Socialiste en octobre de la même année. J’ai toujours voté à gauche, c’est là que sont mes valeurs, mais ce sont ces hommes et ces femmes, simples militants de base, qui m’ont donné l’envie de les rejoindre ! Et c’est avant tout eux qui font que je suis toujours au PS 12 ans plus tard.

Je siège au conseil municipal depuis 2005 et me présente aujourd’hui pour un dernier mandat. Je suis contre le cumul, y compris dans le temps !