Notre tribune libre de février 2014. Morceaux choisis, conseil municipal du 16 décembre

Vous êtes nombreux à avoir apprécié notre tribune du mois de janvier.

Voici le texte de notre tribune libre, à paraître dans Maisons-Laffitte Magazine de février 2014.

Période électorale oblige, limitons-nous à quelques faits. Voici comment s’est déroulé ce dernier conseil municipal, devant un public inhabituellement nombreux. Ambiance…

  • Hôpital des courses. Le maire commence par tempêter contre « l’inconscience » des élus qui ont participé à la manifestation du 14 décembre, à l’initiative du personnel du CHC. Puis il reprend son discours habituel : « Ça concerne la direction et le comité d’entreprise, point barre ! Que ce soit clair ! » Une de nos élues, qui une fois encore ne peut pas poser sa question, pourtant envoyée dans les temps, demande à intervenir. M. Myard refuse brutalement et continue : « Nous ne pouvons pas donner ces informations à l’encan ». Pas même au conseil municipal ? Il est évident qu’une nouvelle fois, le maire n’a rien anticipé.
  • Rythmes scolaires.  Nous posons une question sur l’avancée des travaux du comité de pilotage. Réponse : « Une quinzaine d’associations sont d’accord pour participer à la mise en place des activités périscolaires. »

Ces propositions permettraient de couvrir 20% des besoins. Comme d’habitude, réponse a minima. Nous n’en saurons pas plus… En revanche, le maire rappelle son opposition à cette réorganisation du temps scolaire.

  • Restauration scolaire. Résultat de l’appel d’offre : Sodexo remplace Sodexo ! Lorsque nous nous en étonnons, Mme Boiron, adjointe aux affaires scolaires nous répond : « C’est bon, les enfants ne se plaignent pas ». Nous ne devons pas connaitre les mêmes enfants.
  • Vote du budget.  Exposé de ce budget fidèle à la présentation faite lors du Débat d’Orientations Budgétaires, en novembre. Nous demandons quel sera le coût de fonctionnement de la nouvelle piscine en vitesse de croisière. Pas de réponse. Aucune estimation ne nous est communiquée. D’ailleurs, en existe-t-il une ?

Nous votons contre ce budget qui manque d’anticipation et de vision à plus long terme et sera donc amputé (notamment) par les pénalités SRU. Nous soulignons que la trop petite communauté de communes avec le Mesnil nous coûte cher

  • Subventions aux associations. Surprise : le tableau qui récapitule le montant des subventions attribuées aux associations n’est pas celui qui nous a été présenté en commission des finances, trois jours plus tôt. Ainsi, la subvention à l’USML a baissé de 3500 euros… tandis que celle du roller-hockey est augmentée et qu’apparaît une subvention pour l’aïkido. Pourquoi ces modifications de dernière minute ? Une élue « ose » poser la question. Pas de réponse claire, mais le maire se permet de lui dire : « Madame, vous êtes rouge comme une pivoine. »

 

Il est grand temps que les conseils municipaux de notre ville soient filmés et visibles en direct sur Internet. Cela éviterait peut-être de tels dérapages…

 

Christine LE BERT, Maika BAMPS et Marc LEFOULON

ps-maisonslaffitte.com

Maika gagne avec nos rugbymen

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J’ai passé un super bon moment : spectacle de qualité, air frais mais vivifiant, la victoire des nôtres en prime !” De gauche à droite: Philou, Maika, Nicolas.
Invitée par un joueur et un entraîneur, Maika a assisté  au match de rugby qui opposait le MLSGP (L’Ecole de Rugby, Entente Maisons-Laffitte, Saint-Germain, Poissy).  à l’équipe de Suresnes. La rencontre se tenait au stade Desaix (le stade du Parc des sports de Maisons-Laffitte, avenue Desaix).  Elle était  accompagnée de deux de ses colistiers,  Nicolas Mourlon et notre “Philou”  bien connu.
Dommage que davantage de Mansonniens ne se déplacent pas pour supporter leur équipe. Il faut dire à leur décharge que l’absence de communication autour de cet événement sportif ne les y aide pas : aucune mention de ce match dans le bulletin municipal ni le site de la ville … Encore une chose qu’il faudra absolument améliorer! “

Le Parc (ASP) s’impose la neutralité

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Robert Follie au Tastevin : l’association s’impose un devoir de neutralité dans le déroulement des prochaines municipales.

Samedi 11 janvier, Maika Bamps  était  invitée à participer à la réception des voeux de l’ASP (Association Syndicale autorisée du Parc de Maisons-Laffitte). Robert Follie, son président, a exposé les réalisations de l’année et les perspectives pour 2014. On trouvera toutes précisions sur le site Web de l’association.

Ensemble.ML apprécie le devoir de neutralité que l’association syndicale s’impose dans le déroulement des prochaines municipales.

P.B.

 

Bonnet blanc et blanc bonnet

Charles Givadinivitch, un jeune secrétaire national de l’UMP annonce qu’il vient de rejoindre la liste de Joël Desjardins pour les Municipales de 2014.

De « divers droites », la liste de Joël Desjardins vire bien à droite.

Lundi 14 octobre, Jacques Myard obtient l’investiture de l’UMP pour ces mêmes municipales. Cherchez l’erreur !

Pour justifier son ralliement, Charles Givadinivitch met en avant l’intérêt des Mansonniens, le besoin de renouveau de l’exécutif municipal et le fait que « le risque PS est inexistant »…

Le PS n’est pas un risque mais une vraie alternative pour Maisons-Laffitte au contraire de M. Desjardins qui confirme ainsi s’il en était besoin son ancrage à droite UMP et son arrogance.

Pour Maika Bamps, l’engagement politique va de soi

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Maika Bamps, depuis combien de temps résidez-vous à Maisons-Laffitte ?

J’habitais au Mesnil-le-Roi depuis 1988, à Carrières, près de la halle aux légumes. Un coin sympathique, un petit village. Mais nous n’avions qu’un trois pièces, nous avions besoin de trouver plus grand, et nous avons trouvé à Maisons-Laffitte en 1998.

Moi qui viens de la campagne profonde, j’adore cette ville. Elle a un vrai côté provincial, dans le meilleur sens du terme, relationnel et social. On peut faire ses courses à pied. On se connaît, on se parle, on n’est pas des étrangers les uns pour les autres. Professeur d’EPS au collège Cocteau, ce métier que j’aime, et que je vais pratiquer encore longtemps (je viens de fêter mes 50 ans) m’a fait connaître beaucoup d’élèves, et donc de parents d’élèves.

Un professeur est toujours sur le devant de la scène, obligé de captiver, d’intéresser son auditoire, de le faire adhérer. Comme on dit à l’Education nationale: “Il faut donner du sens aux apprentissages”. Si les élèves comprennent pourquoi je leur fais faire telle ou telle chose, tout va mieux. C’est cela que j’entends apporter à la Mairie.

De quand date votre  engagement dans un parti politique ?

Je m’y suis toujours intéressé, sans aller jusqu’à adhérer à un parti. Mais, en 2001, la loi sur la parité s’est appliquée aux listes électorales. Toutes les listes ont dû chercher des femmes. Une personne de la FCPE a donné mon nom, et Marc Lefoulon, alors secrétaire de la section locale, m’a demandé de les rejoindre.

Je me suis retrouvée dans une campagne électorale, avec l’énorme dynamique de groupe qu’elle crée. Une campagne, c’est quelque chose de fabuleux, un élan, une chaleur. J’ai retrouvé les débat d’idées qui me manquaient. Pas ceux que l’on a à 18 ans quand on refait le monde, mais ceux où on essaie concrètement d’envisager l’avenir, de le changer, de peser dessus dans le bon sens, le sens qui paraît le meilleur.

Je suis au conseil municipal depuis 8 ans. En 2008, Marc m’a demandé d’être son numéro deux.

Cet engagement est donc l’expression de ta personnalité.

Oui. Ma famille a toujours eu le sens de l’intérêt général, de l’engagement politique. Un de mes grand-pères a été conseiller général MRP, député, puis sénateur. Mon père a été maire, ma mère conseillère municipale; elle s’occupe encore d’un certain nombre d’associations. Une sensibilité “démocratie chrétienne”. Ils ont été au CDS. Ils sont maintenant au Modem. Mais déjà une de mes tantes est passée au PSU, puis au PS. Elle est actuellement maire-adjoint de Delanoé à la Mairie de Paris.

Moi-même, la première fois que j’ai voté, pour les présidentielles de 1981, j’ai voté Mitterrand, et depuis toujours voté PS. Je me suis toujours senti en proximité avec ce parti, bien avant de m’y engager.

Pendant les premières années de notre mariage, j’étais très “maison” et construction de la famille. Mais, dès la maternelle et le primaire, j’ai travaillé avec les fédérations de parents d’élèves (FCPE notamment). Puis, quand les enfants ont un peu grandi, j’ai eu envie de sortir de chez moi, de faire quelque chose à côté. J’ai commencé à faire du sport… et je suis devenue trésorière de la section judo de USML.

Puis mon intérêt pour la politique s’est accru. C’est venu très naturellement. Je ressens le besoin d’être utile aux gens, de participer à quelque chose de collectif.

Le conseil municipal, c’est un gros travail ?

Oui, mais seulement si l’on veut faire avancer les choses. Car, à Maisons-Laffitte, on ne demande à un conseiller de l’opposition que de dire “oui”, “non” ou “abstention”, sur des dossiers que l’on découvre au mieux trois jours avant la délibération. Il faut donc accepter la frustration, se contenter de petites victoires.

Par exemple, j’ai pu travailler sur le projet de rénovation de la piscine. En tant que professeur d’EPS, je connais bien le sujet. Pour une fois,on m’a permis de donner mon avis. J’ai participé à l’élaboration du projet, j’ai été entendue. Mais c’est la seule fois où c’est arrivé et c’est bien dommage. Par exemple, l’analyse des besoins sociaux, obligatoire depuis 1995, n’a jamais été faite à Maisons-Laffitte. Des commissions ont été formées pour travailler sur les trois thèmes prioritaires, mais nous ne sommes pas informés de leurs travaux.

En revanche, depuis des années, nous réclamons la tarification de la cantine au quotient familial. Cela se fait quasiment partout, mais pas à Maisons-Laffitte. Nous ne l’aurons jamais avec ce maire là. Mais ,à force d’insister, nous avons obtenu que le CCAS crée une tranche, à 50%, au-dessus des plus démunis (ceux qui relèvent de l’ARS), pour lesquels on est passé de 50% à 70%.

Pourrait-on mieux associer l’opposition aux travaux de la majorité ?

Dans toutes les listes, il y a des gens qui viennent là pour travailler, et non par amour du pouvoir. Certains dossiers sont très politiques, d’autres demandent surtout du pragmatisme, la connaissance de la ville. On peut être objectif et chacun peut apporter sa pierre.