OPÉRATION PARKING DU MARCHE : ALERTE !!!

L’enquête publique préalable au déclassement de la parcelle du parking du marché ouvre ce vendredi 12 mai pour une durée de 15 jours.

En clair, si, comme nous, vous êtes opposés à la dilapidation d’un bien public en vu de la construction d’un parking privé dont la preuve de l’utilité n’est pas faite, exprimez-vous !
Avis d’enquête publique

Votre opinion sur la question n’est pas arrêtée ? Consultez le dossier que nous avions consacré à la question au mois de juin. Il est malheureusement toujours d’actualité.

Sommaire du dossier :
Parking du marché : quel gâchis !
Historique
Le projet répond-il à la commande ?
Le projet répond-il à nos besoins ?
Les conditions de vente
Le modèle économique
L’acquéreur
Pour terminer ?

Tribune libre du magazine municipal – Edition de décembre 2016

Un an après, …

Il y a un peu plus d’un an, la France était plongée dans la stupéfaction et la tristesse, après une série d’attentats à Saint Denis et dans le cœur de Paris. C’était quelques mois après Charlie, et, malheureusement, d’autres attentats ont suivi, à Bruxelles, à Nice,…

Toutes nos pensées vont aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. A toutes les personnes qui, comme nous, ont été horrifiées par ces terribles attentats.

Face à une telle expression de violence et de haine, les pouvoirs publics ont dû rapidement prendre des mesures importantes, en particulier pour renforcer la sécurité des lieux publics, des lieux de culte ou des écoles. Notre commune de Maisons-Laffitte, vous pouvez le constater chaque jour, est concernée.

La présence policière a également été renforcée ainsi que la sécurité de nombreuses manifestations. Au niveau national, ces réactions ont permis que des manifestations majeures, comme la conférence des parties au Bourget (la COP 21) ou encore l’Euro 2016, puissent se tenir avec le succès que l’on sait.

Face à un danger nouveau par son ampleur et sa violence, les responsables publics ont également pris des mesures d’adaptation, voire d’annulation, de certains évènements, parfois préparés de longue date. A Maisons-Laffitte, la fête de la Musique n’a pu être organisée, de même que le vide-grenier annuel des habitants. D’autres évènements, souvent moins connus, n’ont pu se tenir.

Nous ne souhaitons pas polémiquer sur ces décisions, qui ont été prises par les personnes responsables de la sécurité compte tenu des informations et des moyens dont elles disposaient. Mais nous nous interrogeons sur leur capacité à pouvoir « revenir en arrière » et sur leur volonté de définir les conditions dans lesquelles ces évènements populaires pourront à nouveau animer la ville et ses alentours.

Nous avons besoin de ces rassemblements qui créent du lien entre les personnes et participent au sentiment d’appartenance à une même communauté de vie. Il y a quelques semaines, les nombreuses troupes d’enfants déguisés pour Halloween nous ont rappelé, à leur façon, à quel point nous avions besoin de telles manifestations, joyeuses et spontanées.

Le déplacement du Forum des Associations sur l’Ile de la Commune est une solution. Il doit être possible d’en trouver d’autres. Et d’y associer les commerçants et restaurateurs pour qui la disparition de manifestations en centre-ville représente un manque à gagner.

Il est important d’ouvrir ce débat très rapidement avec les commissions compétentes, et surtout avec les habitants. Venez en parler le jeudi 1er décembre et 5 janvier, de 19 à 21 heures, au café « L’Avenue ».

Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année.

Nicolas MOURLON, Maika BAMPS, Christine LE BERT

PLU (Plan Local d’Urbanisme) : le dossier

IV. Les avis : contributions à la consultation publique
Avis de la section PS de Maisons-laffitte
Avis du Cadeb, de MLDD (M-L Développement Durable) et de Réseau Vélo 78
Avis du Préfet : DEFAVORABLE

III . La consultation publique : modalités et dates
L’avis d’enquête publique

II . Le projet arrêté mis en consultation publique
L’état initial
Le diagnostic
Justification
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD)
Les Opérations d’Aménagements Prioritaires (OAP)
Le Réglement
Le plan de zonage
Les inscriptions graphiques
Le Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

I . La phase d’élaboration
Avant-propos : plaidoyer pour un PLU
Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2013

1ère étape : la prescription
La délibération du Conseil Municipal du_18.11.2013

la démarche d’élaboration du PLU

2ème étape : le diagnostic et l’état initial
Le diagnostic environnemental
Le diagnostic humain et territorial
Présentation du diagnostic_1er_06_2015

3ème étape : le PADD (Projet d’Aménagement et de développement durables).
Le PADD : Support_de_présentation_25.01.2016
Le PADD : commentaires
Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2016

4ème étape : la Traduction Réglementaire des objectifs du PADD composée d’Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP), du Zonage et du Règlement
La traduction réglementaire : présentation du 9 juin 2016
Les OAP 9.06.16
Le plan de zonage 9.06.16
Le réglement : comparatif PLU-POS 9.06.16
Tribune libre du magazine municipal – Edition de septembre 2016

Etude thèmatique
Les transports et les déplacements

Tribune libre du magazine municipal – Edition de novembre 2016

Conseils de quartiers : OUI, MAIS …

Conseil Municipal du 26 octobre 2016 : création des Conseils de quartier. Enfin !
Nous avons voté pour cette mesure que nous réclamions depuis plusieurs années. Parce qu’il est temps de donner la parole aux Mansonniens plus souvent. Parce qu’il est nécessaire de les consulter plus qu’une fois tous les 6 ans. Parce qu’il est indispensable d’écouter leurs doléances et leurs propositions en dehors des périodes électorales.
Nous avons donc approuvé la charte définissant la composition et les modalités de fonctionnement de ces conseils de quartier. Et pourtant celle-ci ne nous satisfait pas…
• Pour être candidat à un de ces conseils, il faut résider dans le quartier concerné ou représenter une association ou une institution. Mais si l’on est un artisan ou un commerçant qui y travaille, cela n’est pas possible. Dommage, il aurait été intéressant que ceux qui partagent le même espace avec des intérêts différents, si ce n’est divergents, se rencontrent et se parlent.
• On sait que les conseils seront composés d’une trentaine de membres. On sait qui peut être candidat. Mais on ne sait rien du mode de désignation des conseillers de quartier : élection, tirage au sort, désignation par le maire ? En réponse à notre intervention à ce sujet, celui-ci évacue la question : il y aura moins de 30 à 35 candidats par quartier, tout volontaire sera donc conseiller… Il est pourtant question d’une « liste d’attente » dans cette charte.
• En revanche, on sait qui ne participera pas aux conseils de quartier : les conseillers municipaux d’opposition. Notre maire a peur qu’en notre présence ceux-ci se transforment en Conseil Municipal bis. Tous ceux qui ont déjà assisté à une commission extra-municipale (Participation, Développement Durable, Transports…) savent pourtant que nous restons en retrait lors de ces réunions. Mais nous tâchons d’en faire partie afin d’entendre les problématiques des habitants. Pourquoi ne pas permettre notre présence, au moins en auditeurs sans possibilité d’intervention. Aurait-on quelque chose à cacher ?
Malgré ces imperfections, nous espérons que vous serez nombreux à vous saisir de ce nouvel outil de démocratie de proximité. Comme nous espérons que vous avez été nombreux à vous exprimer dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de PLU de notre ville. Si ce n’est déjà fait, il vous reste jusqu’au 18 novembre pour le faire.
N’hésitez pas à vous faire entendre.

Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT

Tribune libre du magazine municipal – Edition de octobre 2016

Une rentrée active
et solidaire

• La rentrée est passée, avec son cortège de dépenses inévitables (fournitures, restauration scolaire, inscriptions à des activités sportives, culturelles). Une période difficile pour les familles aux revenus modestes. En conseil municipal, nous persistons à demander la tarification fondée sur le quotient familial pour la cantine et l’étude mais le maire s’obstine. Il refuse d’adopter ce système pourtant mis en place dans de nombreuses communes semblables à la nôtre.

A Maisons-Laffitte, seules les prestations permettant à la ville de percevoir des subventions de la CAF proposent une tarification au quotient. C’est le cas des centres de loisirs. Mais là encore, nous sommes loin d’une tarification équitable et solidaire : que vous viviez avec 0 € ou 2340 € par mois, que vous ayez 1,2,3 ou 4 enfants à charge, vous paierez le même tarif. Une refonte du mode de calcul de ces quotients nous avait été promise il y a 18 mois … Les ménages mansonniens attendront encore.

• Dernière étape avant l’approbation fin 2016 du Plan Local d’Urbanisme : l’enquête publique, qui permet à chacun d’entre nous de consigner ses observations, propositions et contre-propositions sur le registre d’enquête. A l’heure où nous écrivons cette tribune, nous n’avons aucune information sur les modalités de cette consultation qui doit se dérouler en octobre. N’hésitez pas à y participer.
Ce PLU, dont le principal objectif est de ne rien changer, manque terriblement d’ambition. Les grands oubliés sont les transports et les déplacements. Alors que la tendance est à la réduction des déplacements automobiles (de plus en plus de Mansonniens ont recours à des déplacements “doux”), à Maisons-Laffitte on continue de ne penser qu’au tout-voiture.

• Jeudi 8 septembre, nous avons repris notre rendez-vous mensuel avec les Mansonniens. Venez nous retrouver pour ce prochain moment de démocratie participative le premier jeudi d’octobre. Nous avons besoin de vous, de votre avis, de vos questions et suggestions sur toutes les problématiques de notre ville (le parking du marché, l’urbanisme, etc). Vous pouvez aussi consulter les dossiers consacrés à ces deux sujets sur notre site internet et y trouver des vidéos des précédents conseils municipaux.

Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2013

Pour un projet de ville à Maisons-Laffitte ?

Comme l’a écrit M. Myard, la loi du Grand Paris votée en 2010 nous oblige à construire 72 logements supplémentaires par an ces 25 prochaines années. Il nous faudra donc maintenir le rythme de construction de la décennie 1999-2009 durant laquelle ont vu le jour de grands projets (71 logements par an, source INSEE). Comment faire, maintenant que la ville ne possède plus de réserves foncières constructibles ? Une des dernières était le parking du marché : 5000 m2, un parking souterrain, des locaux d’activités… mais 0 logement prévu !
M. Myard semble avoir la solution : « la réhabilitation des dents creuses ». Pour ne pas bouleverser le caractère résidentiel de notre ville, il veut densifier le centre des îlots urbains, comme actuellement l’îlot Longueil. On conserve le bâti existant le long des rues et on construit à l’arrière. M. Myard oublie que ces terrains ne lui appartiennent pas. Va-il continuer à jouer au bras de fer avec les propriétaires des parcelles concernées ? Qui seront les prochains ? Mystère !
Notre ville s’est transformée ces 15 dernières années. La construction de 72 logements par an pendant les prochaines la transformera encore. Pour éviter les opérations au coup par coup, sans cohérence globale, un projet à long terme est indispensable. Un outil existe : le Plan Local d’Urbanisme. Or, notre urbanisme est régi par un Plan d’Occupation des Sols datant de janvier 2000, dont l’un des objectifs est d’« équilibrer la population plus que réellement l’accroître » ! Quoiqu’en dise M. Myard, ce POS ne répond plus aux nécessités actuelles. Il ne tient compte ni de la loi SRU, ni de la loi Grand Paris.
Plus ambitieux que le POS, le PLU présente un vrai projet de Ville. Il définit le projet global d’aménagement de la commune. Son but est de rechercher un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels dans une perspective de développement durable. Au-delà de l’occupation du sol, il prend en compte le renouvellement urbain, l’habitat et la mixité sociale, la diversité des fonctions urbaines, les transports et déplacements…
Plus démocratique aussi. Ce plan doit faire l’objet d’un débat en conseil municipal, mais il doit surtout être précédé d’une concertation qui permet d’informer et d’associer les habitants en amont des décisions qui concernent leur cadre de vie. Il faut que le public puisse réagir dès les études préalables, avant que des décisions irréversibles soient prises.
Plus collectif enfin. Le PLU peut être mis en place au niveau intercommunal avec Le Mesnil-le-Roi. Il favoriserait une meilleure cohérence dans l’aménagement des deux villes et une réflexion à plus grande échelle sur les transports, les logements et les espaces à préserver.

Notre ville va changer. Ne laissons pas l’équipe en place décider seule de notre avenir.
Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

Tribune libre du magazine municipal – Edition de septembre 2016

Les oubliés du projet de PLU

Le conseil Municipal du 20 juin 2016 a arrêté le projet de PLU, ce qui signifie qu’il sera prochainement mis à disposition du public afin de recueillir votre avis. Cette étape est importante et nous avons fait le choix de ne pas la retarder, malgré nos différences de vue avec le document proposé par la majorité municipale.

En effet, nous pensons que ce projet ne répond pas aux enjeux de notre commune notamment en matière d’aménagement et de déplacement.

Souvenez-vous, le Conseil Municipal a prescrit le 18 novembre 2013 la révision du Plan d’Occupation des Sols, dont l’un des objectifs était de « réfléchir à l’amélioration de la circulation et du stationnement de la commune et favoriser quand cela est possible les déplacements alternatifs aux véhicules motorisés ».

Au moment du diagnostic, les études confirmaient la nécessité « d’accompagner la tendance observée des Mansonniens à la réduction des déplacements automobiles au profit des modes plus doux ».

Et pourtant, au moment de traduire ces objectifs dans le projet d’aménagement et de développement durable (PADD), puis dans le projet de règlement, plus rien, silence radio,… ou presque.

Alors que le PADD arrête les orientations générales concernant les transports et les déplacements, aucun des axes de développement ne porte vraiment sur le sujet. Une petite partie de l’axe consacré à la croissance urbaine renvoie la question des modes doux à une réflexion ultérieure… et résume la question des transports à celle… du stationnement.

Le règlement n’est pas plus disert. Faciliter les déplacements en mode doux revient comme un leitmotiv, mais ne s’appuie sur aucun projet concret :
– rien pour faciliter le cheminement piéton : élargissement de trottoirs, création de cheminement.
– pas de trame cyclable
– pas de réflexion d’ensemble sur les déplacements qui ne se font pas tous vers la gare mais aussi vers les équipements (écoles, gymnases, piscine, conservatoire…)
Si on y rajoute qu’il n’y a pas non plus de création de places ou de lieux de convivialité, ce que l’on constate, c’est que l’homme sans voiture est absent de ce PLU.

Il est encore temps de répondre aux attentes des Mansonniens telles qu’ils les ont exprimées dans le cadre de la concertation, notamment en vue de « l’amélioration des espaces publics et des déplacements » …

Il est encore temps de vous exprimer sur le site de la ville, puis lors de l’enquête publique.

Parlons en le jeudi 8 septembre à 19h00, à l’Avenue.

Nicolas MOURLON, Maika BAMPS, Christine LE BERT

Les transports et les déplacements dans le PLU de Maisons-Laffitte

1ère étape : la prescription du PLU. Les déplacements font partie des objectifs.
Le Conseil Municipal a prescrit Le 18 novembre 2013 la révision du Plan d’Occupation des Sols valant transformation en Plan Local d’Urbanisme :
En parallèle de la recherche d’une meilleure compatibilité du document d’urbanisme ancien avec le nouveau cadre réglementaire, les objectifs principaux de la révision du Plan d’Occupation des Sols valant transformation en Plan Local d’Urbanisme tendent à :
1         Maîtriser et Organiser l’espace pour permettre un développement harmonieux du territoire communal, selon deux axes l’un portant sur la production l’autre sur la protection.
2         Favoriser le développement de l’activité économique, commerciale, artisanale et touristique
3         Réfléchir à l’amélioration de la circulation et du stationnement de la commune et favoriser quand cela est possible les déplacements alternatifs aux véhicules motorisés, y compris les déplacements piétonniers.
4         La nécessaire prise en compte des problématiques liées à l’environnement et au développement durable au regard des enjeux et perspectives des lois Grenelle I et II 

 

2ème étape : le diagnostic. Les déplacements doux ont leur place dans les « enjeux pour demain »

Synthèse du diagnostic et de l’état initial
LES GRANDS ENJEUX POUR DEMAIN
Transports et Déplacements

  • Poursuivre les efforts en faveur des modes alternatifs à la voiture en particulier la marche à pieds et le vélo.
  • Faciliter les déplacements en mode doux et favoriser la pratique des zones partagées
  • Développer les aires de stationnement pour les vélos près de la gare

Un potentiel pour participer à la mise en œuvre de la transition énergétique

  • Accompagner la tendance observée des Mansonniens à la réduction des déplacements automobiles au profit des modes plus doux.

 

3ème étape : le PADD (Projet d’Aménagement et de développement durables). On y cherche les transports et déplacements.
Et pourtant, d’après sa définition, le PADD arrête les orientations générales concernant l’habitat, les transports et les déplacements, les réseaux d’énergie, le développement des communications numériques, l’équipement commercial, le développement économique et les loisirs

Synthèse du PADD
3 grands axes de développement : rien sur les déplacements
3 ou 4 sous-titres dans chacun des 3 grands axes : toujours rien sur les déplacements
Rien non plus dans les documents graphiques
Enfin, dans une sous-sous-partie de l’AXE 3 : Une croissance urbaine responsable (sous-partie Une évolution urbaine qui s’articule avec les objectifs de développement durable), on trouve mention des « transports collectifs » et  en ce qui concerne les déplacements de

    • Assurer les conditions de circulation apaisée, notamment pour les usagers des modes doux en réfléchissant au développement possible de pistes cyclables, de cheminements piétons et d’espaces partagés…  
    • Organiser la gestion des stationnements, à la fois pour les voitures et les vélos, en cohérence avec les besoins et les projets sur le territoire. 

 

4ème étape : la Traduction Réglementaire des objectifs du PADD composée d’Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP), du Zonage et du Règlement.

OAP 1 et 2 (dans les enjeux) : Faciliter l’accès à la gare en mode doux depuis ces sites
OUI, mais ces OAP étant à proximité immédiate de la gare, la présence de cet objectif semble surtout répondre à une demande législative ou réglementaire. Aucune indication sur le comment : traitement de la voirie, restructuration de l’accès à la gare par l’avenue du général De Gaule et la rue Saint-Nicolas ?
C’est aussi d’une opération d’aménagement de ce secteur et de cet accès potentiellement accidentogènes dont nous avons besoin.

OAP 3 : Centre-ville
(dans les enjeux) Faciliter les déplacements en mode doux.
Dans le document graphique, une flèche verte sur l’avenue de Longueil avec pour légende « Permettre un partage de la voirie (voitures, vélos, piétons) ». Enfin du concret ? Une zone partagée ? Pas vraiment : à notre demande de précision sur le projet, il nous a été répondu que ce partage était déjà fait, que rien de plus n’était prévu !

Au final, dans ce PLU :
Rien de concret pour faciliter le cheminement piéton : pas d’élargissement de trottoirs, de création de cheminement piéton alors que cela serait possible dans le cadre des îlots Longueil (marché-avenue de Longueil) et Solférino (avenue de Longueil-POPD et bords de Seine).
Pas de trame cyclable
Pas de délimitation de zones de rencontre
Pas de réflexion d’ensemble sur les déplacements qui ne se font pas tous vers la gare mais aussi vers les équipements (écoles, gymnases, piscine, conservatoire…)

Si on y rajoute qu’il n’y a pas non plus de création de places ou de lieux de convivialité, ce que l’on constate, c’est que l’homme sans voiture est absent de ce PLU.

Et pourtant, il aurait été bon de répondre aux attentes des Mansonniens telles qu’ils les ont exprimées dans le cadre de la concertation autour de 4 grandes thématiques :

  • La préservation du cadre de vie et du tissu pavillonnaire
  • Les futures règles de constructibilité
  • L’amélioration des espaces publics et des déplacements
  • Le niveau d’équipement et de commerces

Avec même des demandes précises : développer les pistes cyclables et les stations de stationnement vélos, notamment le long de l’avenue du général De Gaulle et Saint-Germain

Il faudra encore attendre !

Parking du marché : quel gâchis ! (Tribune libre du magazine municipal – Edition de juillet 2016)

La ville était propriétaire d’un joyau, d’une pépite : 4000 m2 de terrain constructible en plein centre-ville. Elle ne l’est plus depuis le 23 mai : la majorité municipale a décidé de brader ce terrain… pour un projet qui ne répond pas aux besoins des Mansonniens.

Le projet ? Un parking souterrain de 3 étages, 5000 m2 de bureaux, 200m2 de commerces.
• Des bureaux et des commerces pour qui ? Aujourd’hui, de nombreuses surfaces ne trouvent pas preneur : 2000m2 de bureaux sont disponibles à proximité immédiate de la gare et 150 m2 de commerce sur cette même place du marché. Alors, où est le besoin ?
• A ce jour, le parking de surface accueille 132 places de stationnement gratuites. Demain, ce seront 254 places payantes. Quand on sait que ni le parking souterrain de la gare ni celui de la résidence Georges V ne sont pleins, on peut s’interroger sur l’opportunité de créer ces places hors jours de marché.

Un modèle économique contestable ?
• Les Domaines ont estimé en 2012 ce terrain à 3,5 millions dans le cadre de ce projet mais ont précisé que nous pourrions le vendre beaucoup plus cher dans l’hypothèse d’un programme de construction de logements en accession libre. Nous sommes en 2016 et la ville le vend à … 3 millions !
• La ville s’engage à louer les 254 places de stationnement accessibles au public pendant 12 ans pour une somme totale de … 2,8 millions. Non seulement ces places coûteront de l’argent aux contribuables dans le cas fort probable où elles ne seront pas ensuite toutes louées à des particuliers, mais en plus, la ville remboursera au promoteur quasiment la totalité du prix d’achat du terrain. Et que se passera-t-il à l’issue de ces 12 ans ? Devrons-nous racheter ce parking comme semble le dire M. Myard ?

Autre inquiétude : la solidité de l’acquéreur, CAP 78. Les derniers chiffres publics (2013) montrent une société à la santé financière fragile, gérée par une personne née en 1940 et sans salarié…

Voilà quelques-unes des questions dont nous aurions souhaité réellement débattre avant et pendant le conseil municipal. Pas de commission préparatoire et un sujet expédié en 20 minutes alors que 20 conseillers sur 35 n’étaient pas élus en 2012, dernière fois où nous avions évoqué ce sujet. Nous avons demandé à reporter le vote pour prendre un temps de réflexion et de travail, cela nous a été refusé.
Dommage, nous aurions pu donner une autre destination à ce terrain : un conservatoire, une médiathèque… un équipement qui réponde réellement aux besoins des Mansonniens.

Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT
Prochain rendez-vous mensuel : jeudi 8 septembre, de 19 à 21 heures, au café  L’Avenue

Pour plus de renseignements sur l’opération “Parking du Marché” :
Historique
Le projet répond-il à la commande ?
Le projet répond-il à nos besoins ?
Les conditions de vente
Le modèle économique
L’acquéreur
Pour terminer ?