Combien faut-il gagner chaque mois pour vivre “décemment”?

1424 euros pour une personne seule occupant un logement du parc social, 1571 dans le privé.
3284 euros pour un couple avec 2 enfants dans le social, 3515 dans le privé.
Voici des chiffres dont la mairie de Maisons-Laffitte devrait tenir compte !
Logement social, tarifs au quotient familial… nous avons encore des progrès à faire !
http://lexpansion.lexpress.fr/…/combien-faut-il-gagner-chaq…

L’accès de tous les enfants à la cantine

Les députés ont voté mercredi en commission une proposition de loi des radicaux de gauche pour garantir l’accès de tous les enfants à la cantine, lorsque celle-ci existe, alors que certaines communes sont tentées de ne la réserver qu’aux enfants dont les parents travaillent.

http://www.lcp.fr/actualites/politique/169207-l-acces-pour-tous-a-la-cantine-vote-par-les-deputes-en-commission

Il va falloir que Maisons-Laffitte se mette en règle.

Mais pour un réel accès pour tous à la restauration scolaire, il faudrait aussi que des tarifs au quotient familial soient enfin mis en place.

Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2015

Maisons-Laffitte et la fracture territoriale

             Que l’on soit d’accord ou pas avec l’utilisation des termes d’« apartheid territorial, social, ethnique », le processus de rupture et de paupérisation d’un certain nombre de quartiers ne fait plus de doute. A la suite des tragiques événements de janvier, les propos du chef du gouvernement viennent rappeler que nous sommes tous concernés par les conséquences de cette situation.

Dans ce contexte, la énième diatribe de M. Myard contre la loi SRU prend une couleur particulière : « Comme ce n’est pas possible, on va vous taxer … A faire ça on fait quoi ? On fait des ghettos de riches. Voilà ce qui va arriver. On va à l’encontre de la loi. Parce que les impôts locaux vont devoir augmenter (…) donc à Maisons-Laffitte ne pourront venir y habiter que les gens qui seront très fortunés. » (Conseil municipal du 15 décembre 2014, extrait vidéo consultable sur notre site http://www.ps-maisonslaffitte.com/maisons-laffitte-un-ghetto-de-riches/ )

Mais de quoi parle-t-il ?

De la loi « Solidarité et Renouvellement Urbain », dont l’application sur notre commune conduit à prévoir 25 % de logements sociaux. Or, nous sommes en retard. Comme seulement 8 autres communes dans les Yvelines, nous n’avons pas respecté nos objectifs de production sur la période 2011-2013. Résultat : nous sommes sanctionnés par une pénalité de 320 000 € par an les 3 prochains exercices. Croyez-vous que cela incitera notre maire à mieux faire. Bien sûr que non ! Il nous annonce d’ores et déjà qu’il ne respectera pas l’obligation triennale 2014-2016 (372 logements) … et donc qu’il augmentera les prélèvements locaux.

Ne voir la loi SRU que sous l’aspect d’un pourcentage de logements sociaux, ou d’une pénalité érigée en droit à ne pas faire, c’est passer à côté du projet politique et oublier que le rôle des pouvoirs publics est de créer les conditions du mieux vivre ensemble.

Bien sûr, on ne peut pas construire du logement pour étudiants ou apprentis tous les ans, ou conventionner à nouveau les logements qui existaient déjà à la Résidence pour Personnes âgées…Mais il doit être possible de trouver des solutions, puisque malgré le retard, la ville a tout de même construit ou conventionné 150 logements sociaux entre 2011 et 2013.

Vous en conviendrez, M. le Maire, la fracture territoriale est une réalité, et plutôt que de s’en renvoyer la responsabilité à grand coup de slogan et d’anathème (et de vouloir déplacer les Franciliens à la campagne) nous nous devons d’y apporter une réponse à notre niveau. Vous avez lancé le projet de PLU : pourquoi ne pas s’appuyer sur ce travail pour imaginer vraiment la ville de demain, préservée mais accueillante, ouverte sur le reste du territoire. La mixité sociale n’est une utopie qu’en l’absence de volonté politique.

Maika BAMPS,

Nicolas MOURLON,

Christine LE BERT

Venez nous rencontrer. Prochain rendez-vous le 5 mars à 19h00 au café « L’Avenue ».

Maisons-Laffitte, un ghetto de riches…

Pour Jacques Myard, c’est la faute à la loi SRU qui impose 25% de logements sociaux dans notre ville !

Ce petit clip vous présente sa rhétorique suite à une de mes interventions :

« Comme ce n’est pas possible, on va vous taxer… A faire ça, on fait quoi ? On fait des ghettos de riches. Voilà ce qui va arriver. On va à l’encontre de la loi. Parce que les impôts locaux vont devoir augmenter (…), donc à Maisons-Laffitte ne pourront venir y habiter que les gens qui seront très fortunés. » (M. Myard, conseil municipal du 15 décembre 2014)

La loi SRU, une fabrique de ghettos ? Maisons-Laffitte, un ghetto… de riches à cause de la loi SRU ? Il fallait oser !

Dans la période 2011-2013, Maisons-Laffitte n’a « construit » que 150 logements sociaux, alors que l’objectif qui lui avait été fixé était de 168. Résultat : nous sommes condamnés à une pénalité de 320 000 € par an les 3 prochains exercices. Croyez-vous que cela incitera notre maire à mieux faire ? Bien sûr que non ! Il nous annonce d’ores et déjà qu’il ne respectera pas l’obligation triennale 2014-2016 (372 logements).

Bien sûr, on ne peut pas construire du logement pour étudiants ou apprentis tous les ans, ou conventionner à nouveau les logements qui existaient déjà à la Résidence pour personnes âgées…

Mais quand on hurle pendant 12 ans qu’il est impossible de construire du logement social à Maisons-Laffitte et que, dans le même temps, la ville remplit 97% de ses obligations sur la même période, on se dit qu’il y a encore de l’espoir. Les hurlements n’étaient donc là que pour justifier d’avoir été condamnés à des pénalités pour 2 périodes triennales sur 4 ? La faute à la loi, « une loi idiote », pas la faute à la mairie et à son maire ?

Quoiqu’il en soit, Maisons-Laffitte ne pourra pas continuer à rester autiste, à penser que la Seine et la forêt constituent un rempart contre les conséquences du processus de rupture et de paupérisation d’un certain nombre de quartiers. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est une réelle volonté politique de favoriser la mixité sociale. Nous avons besoin de logements pour les familles. Parce que, comme le dit le ministre de la Ville Patrick Kanner, “il est plus facile de faire venir des pauvres dans des quartiers de riches, que des riches dans des quartiers de pauvres”.

Maika Bamps

 

Tribune libre du magazine municipal – Edition de octobre 2014

Rendez-vous le jeudi 2 octobre

 Les délais de publication du bulletin municipal nous conduisent à rédiger, quelques jours avant la rentrée scolaire, un article que vous ne découvrirez qu’à la fin du mois de septembre. Comme chaque année, la rentrée nous aura apporté son cortège de nouveautés et d’interrogations… Nous vous proposons d’en discuter ensemble.

  • Cette année est particulière. En effet, la réforme des rythmes scolaires a considérablement modifié l’organisation des familles et des écoles, mais également des services municipaux et des associations. Même si nous ne partageons pas les options choisies par l’équipe municipale pour l’organisation du temps périscolaire, il nous importe avant tout que chaque enfant, chaque famille, trouve, dans cette nouvelle organisation, une meilleure adaptation du temps scolaire et périscolaire. Quelle analyse pouvons-nous faire de ces premières semaines ? Quelle évolution pouvons-nous proposer ?
  • Dans le même temps, le conseil municipal a fait le choix d’une révision des tarifs municipaux, rendue nécessaire par l’évolution des prestations, mais également de la mise en place de nouveaux critères pour l’accès à des tarifs mieux adaptés aux ressources des familles. Le nouveau dispositif, s’il semble constituer une avancée positive, est complexe et impose un travail considérable de mise en place à la fois pour les familles et pour les services de la municipalité. Ce mois de septembre aura-t-il permis à chacun de résoudre l’équation ?
  • Enfin, l’agenda de la rentrée était marqué par un rendez-vous plus politique : l’annonce du projet de schéma régional de coopération intercommunale par le préfet de région. Il s’agit rien moins que de réorganiser le territoire et les compétences des différentes collectivités. La loi demande de consulter les conseils municipaux, lesquels disposent d’un délai de 3 mois pour donner leur avis. L’enjeu est de taille : il s’agit de préserver notre identité, les atouts de la ville, tout en faisant entrer Maisons-Laffitte dans une démarche de développement cohérente avec les réalités d’aujourd’hui en terme d’emploi, de transports, de logement et d’environnement. Cette réforme est une chance pour notre commune : nous devons avoir un vrai débat éclairé sur les options possibles et leurs conséquences.

Parce que ces sujets vous concernent, et nécessitent une vigilance particulière de l’équipe municipale, nous vous proposons d’en discuter lors de nos prochains rendez-vous mensuel. Le premier se tiendra le 2 octobre à 19h00. Pour plus d’informations, consultez notre site  ps-maisonslaffitte.com

Nicolas MOURLON,

Maika BAMPS,

Christine LE BERT

Tribune libre du magazine municipal – Edition de juillet 2014

Prendre enfin en compte les ressources des familles

Le 26 mai, la majorité municipale a voté l’augmentation de 2% des tarifs de la restauration scolaire, des études dirigées, des activités périscolaires, des centres de loisirs, du conservatoire…

Nous, élus de gauche, avons voté contre cette hausse uniforme des tarifs municipaux. Une fois de plus, nous avons réclamé la tarification au quotient familial pour toutes les prestations en direction des familles. Ce système de tarification, qui prend en compte les ressources de chaque famille, se généralise, et pas seulement dans les villes de gauche. Ainsi, Le Vésinet a mis en place six tranches de quotient pour la restauration scolaire, qui font varier le prix du repas de 1 € à 5,50 €. A Maisons-Laffitte, c’est 4,45 € pour tous…

Le maire continue d’ignorer la réalité sociale de notre ville. Certes, elle reste bien placée au palmarès des communes les plus riches (94ème sur 36 000) mais en 2010, 23% des ménages mansonniens (beaucoup de familles monoparentales) n’étaient pas imposables, avec un revenu net déclaré moyen de 11 576 euros.

Lorsque nous demandons, en conseil municipal, de mieux prendre en compte les familles les plus  modestes, on nous répond  « aides du CCAS » (Centre Communal d’Action Sociale). Pour bénéficier d’une aide,  il faut en faire la demande et monter un dossier ; avec la tarification au quotient familial, on n’a pas besoin de quémander. C’est toute la différence entre une aide et un droit !

Question loisirs, si les tarifs des écoles de sports sont raisonnables, ce n’est pas le cas du conservatoire : 232 € pour une formation musicale débutant + 258 €  pour la pratique d’un instrument, au total 490 €. Pas de quotient familial : les mêmes tarifs pour tout le monde.  Le CCAS a mis en place des aides, mais « aucune aide n’a été demandée », nous dit-on. Et pour cause, des familles s’excluent d’elles-mêmes. L’aide maximale s’élève à 225 €, soit un reste à charge de 265 €  pour les familles les plus modestes !  On nous explique que la Ville peut aider pour se nourrir, se chauffer, se loger, mais que les loisirs, la culture… Et que de toute façon, le conservatoire fait déjà le plein avec les familles qui peuvent payer.

Nous estimons, nous, que la culture doit être accessible à tous. La tarification au quotient doit être généralisée. Et pour être réellement équitable, il faut revoir le découpage des quatre tranches des quotients familiaux. Les premières tranches (quotient A de 0 à 2294 € ; quotient B de 2295 € à 3059 €) ne sont pas assez homogènes sur le plan social.  Le maire a enfin annoncé son intention de dédoubler ces premières tranches. Vous pouvez compter sur nous, nous saurons le lui rappeler.

Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

Réflexions d’un marcheur : Fermé !

REFLEXIONS D’UN MARCHEUR  AU RETOUR  DE RANDOS    DANS MAISONS LAFFITTE ET SES ALENTOURS.

Il fut un temps où Jacques MYARD affichait son nom de manière outrancière sur le moindre équipement réalisé ou simplement rénové par la commune de Maisons Laffitte.

On vit ainsi fleurir des « INAUGURES PAR JACQUES MYARD ».

En marchant dans Maisons Laffitte et en Forêt voisine de St Germain, je me suis demandé si le Député Maire Jacques Myard aurait la vertu d’afficher dans le même esprit : « FERME PAR JACQUES MYARD ».

La moisson est malheureusement impressionnante et incomplète :

FERME : CENTRE CULTUREL IANCHELEVICI (ex presbytère de l’Ancienne Eglise servant à de nombreuses activités associatives : atelier de dessin peinture par exemple.)

  • FERME : HOTEL ROYAL (Etablissement de la MGEN. Aucune autre info sur la porte que le sinistre « FERME ». Le futur de cet établissement de caractère social depuis un siècle est un point d’interrogation pour notre commune.)
  • FERME : MAISON DE RETRAITE ou ETABLISSEMENT deGERIATRIE AVENUE DE SAINT GERMAIN (Ex Pavillon Adèle ?) : aucune information sur les volets fermés de cet établissement qui fut géré par le Centre hospitalier des Courses.
  • FERME : 2 ETAGES DE L’HOTEL DES POSTES au cœur de la Ville ; il y avait là autrefois de confortables appartements.
  • FERME : PARKING VELO partiellement couvert situé à proximité de la Gare des Bus ; vaste emplacement inutilisé depuis des dizaines d’années…
  • FERME : ECURIE « LA SAUVAGERE » / Avenue Lafontaine. Cette écurie est l’une des plus vastes et des plus belles existant encore dans le Parc ; aucune information sur le devenir  de cet équipement hippique ; le courrier n’est plus relevé…
  • FERME : CHATEAU DE LA MUETTE à 2 ou 3 kms de la sortie de Maisons par la rue de La Muette. Bien sûr le Château ou Pavillon de chasse se trouve sur la commune de Saint Germain mais il a longtemps été considéré comme un élément du patrimoine de Maisons Laffitte. Utilisé dans les années 60 par l’OCORA (centre de formation de radiodiffusion Afrique /Outre mer) il formait de jeunes techniciens qui animèrent à plusieurs reprises la Fête des Ecoles de Maisons Laffitte (je peux en témoigner car j’étais alors Vice Président de la Caisse des Ecoles). Ce bijou architectural se délabre, vitres cassées au niveau des fenêtres sous toiture, risques d’infiltration d’eau de pluie. Ce site, dans le cadre d’une intercommunalité intelligemment ouverte pourrait être un site exceptionnel pour l’accueil de classes vertes ou pour devenir une Maison de la Forêt.
  • FERME ou en tout cas DESERT : CAMP GALLIENI à la lisière de Maisons Laffitte ; quelle tristesse de voir inutilisé un tel ensemble alors qu’il pourrait être le cadre d’une Université du Sport ; bien sûr il n’est pas sur notre commune mais là encore utilisons l’intercommunalité pour faire bouger sinon les lignes du moins les réalités.
  • FERMEES OU MENACEES DE FERMETURE : les URGENCES DU CENTRE HOSPITALIER DES COURSES.
  • MENACE DE FERMETURE : le CENTRE HOSPITALIER DES COURSES LUI-MEME.
  • MENACES DE FERMETURE : LE CENTRE D’ENTRAINEMENT & L’HIPPODROME
  • MENACEE DE FERMETURE : MAISONS LAFFITTE qui s’enferme entre Seine et Forêt à la manière d’un village Gaulois et limite son intercommunalité à la seule commune voisine.

De nombreux sites évoqués ci-dessus ne sont pas de la compétence directe du Maire de Maisons Laffitte mais celui-ci a pour le moins une obligation d’information de ses concitoyens sur leur devenir.

Vincent Brunet/ 25/02/2014.

Le développement économique, ensemble

1500 entreprises, 7000 emplois, la vie économique de Maisons-Laffitte conjugue activités résidentielles et professionnelles. L’entretenir, l’élargir ce sera un des thèmes majeurs, obligatoire d’ailleurs, de la coopération intercommunale.

Promouvoir notre territoire, coordonner le développement économique entre les communes associées… il ne s’agit pas simplement de préserver l’existant, mais de créer une nouvelle dynamique.

C’est ce que présente notre récent tract “Le développement économique, ensemble”:

Tract_Economie

Vivre Ensemble

Voici le tract que nous allons distribuer  sur cet aspect essentiel de notre programme. Pour nous, vivre ensemble à Maisons-Laffitte,  c’est notamment :
– Cultiver le bien-vivre et la convivialité intergénérationnelle de notre ville.
– Mieux soutenir la vie associative,
– Aider les personnes en difficulté, notamment par des tarifications au quotient familial,
– Coopérer avec nos voisins dans l’intercommunalité.

Tract_Vivre-Ensemble

Je ne serai jamais “un bon père de famille” !

Mardi 21 janvier 2014, les députés ont voté dans le cadre du débat sur le projet de loi pour l’égalité femmes-hommes un amendement supprimant la notion de “bon père de famille” du Code civil.

“Dans ma vie, j’ai signé plusieurs contrats où je m’engageais à gérer le bien ‘en bon père de famille’, explique la députée Brigitte Allain. Cela m’a toujours dérangée : faut-il donc avoir un phallus pour bien gérer des biens. »

L’expression “en bon père de famille” sera remplacée par “raisonnablement”.

Enfin ! Plus de 40 ans après l’expression « chef de famille » qui fleure bon le patriarcat, les choses avancent… lentement.

Maika Bamps

Pour en savoir plus.