“Ces affreux maires qui refusent de construire des logements sociaux”

Jacques Myard fustigeant le Préfet de Région…
Je confirme que M. Myard fait partie de “ces affreux maires qui refuseraient de construire des logements sociaux”. Toutes les raisons sont bonnes pour cela : absence ou coût du foncier, aménagement du territoire…
La vérité est qu’à Maisons-Laffitte, “on” ne veut pas d’un certain type de population au point d’évoquer de transformer des logements accueillants des familles en résidences étudiantes !

LETTRE PREFET 1LETTRE PREFET 2

Ouvertures et fermetures de classes

Les écoles Colbert de Maisons-Laffitte et Jean Jaurès du Mesnil-le-Roi perdent une classe chacune en élémentaire …
Mais à Maisons-Laffitte le Clos Laine ouvre 1 classe de maternelle et Ledreux-Alain 1 classe d’élémentaire !
Solde donc positif dans notre commune mais avec un net recentrage de la population enfantine sur la ville au détriment du Parc. Une donnée à ne pas négliger dans la mise en place de notre prochain PLU.

http://www.leparisien.fr/ablis-78660/yvelines-88-ouvertures-de-classes-et-60-fermetures-pour-la-rentree-2015-13-04-2015-4689419.php

 

Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2015

Maisons-Laffitte et la fracture territoriale

             Que l’on soit d’accord ou pas avec l’utilisation des termes d’« apartheid territorial, social, ethnique », le processus de rupture et de paupérisation d’un certain nombre de quartiers ne fait plus de doute. A la suite des tragiques événements de janvier, les propos du chef du gouvernement viennent rappeler que nous sommes tous concernés par les conséquences de cette situation.

Dans ce contexte, la énième diatribe de M. Myard contre la loi SRU prend une couleur particulière : « Comme ce n’est pas possible, on va vous taxer … A faire ça on fait quoi ? On fait des ghettos de riches. Voilà ce qui va arriver. On va à l’encontre de la loi. Parce que les impôts locaux vont devoir augmenter (…) donc à Maisons-Laffitte ne pourront venir y habiter que les gens qui seront très fortunés. » (Conseil municipal du 15 décembre 2014, extrait vidéo consultable sur notre site http://www.ps-maisonslaffitte.com/maisons-laffitte-un-ghetto-de-riches/ )

Mais de quoi parle-t-il ?

De la loi « Solidarité et Renouvellement Urbain », dont l’application sur notre commune conduit à prévoir 25 % de logements sociaux. Or, nous sommes en retard. Comme seulement 8 autres communes dans les Yvelines, nous n’avons pas respecté nos objectifs de production sur la période 2011-2013. Résultat : nous sommes sanctionnés par une pénalité de 320 000 € par an les 3 prochains exercices. Croyez-vous que cela incitera notre maire à mieux faire. Bien sûr que non ! Il nous annonce d’ores et déjà qu’il ne respectera pas l’obligation triennale 2014-2016 (372 logements) … et donc qu’il augmentera les prélèvements locaux.

Ne voir la loi SRU que sous l’aspect d’un pourcentage de logements sociaux, ou d’une pénalité érigée en droit à ne pas faire, c’est passer à côté du projet politique et oublier que le rôle des pouvoirs publics est de créer les conditions du mieux vivre ensemble.

Bien sûr, on ne peut pas construire du logement pour étudiants ou apprentis tous les ans, ou conventionner à nouveau les logements qui existaient déjà à la Résidence pour Personnes âgées…Mais il doit être possible de trouver des solutions, puisque malgré le retard, la ville a tout de même construit ou conventionné 150 logements sociaux entre 2011 et 2013.

Vous en conviendrez, M. le Maire, la fracture territoriale est une réalité, et plutôt que de s’en renvoyer la responsabilité à grand coup de slogan et d’anathème (et de vouloir déplacer les Franciliens à la campagne) nous nous devons d’y apporter une réponse à notre niveau. Vous avez lancé le projet de PLU : pourquoi ne pas s’appuyer sur ce travail pour imaginer vraiment la ville de demain, préservée mais accueillante, ouverte sur le reste du territoire. La mixité sociale n’est une utopie qu’en l’absence de volonté politique.

Maika BAMPS,

Nicolas MOURLON,

Christine LE BERT

Venez nous rencontrer. Prochain rendez-vous le 5 mars à 19h00 au café « L’Avenue ».

Maisons-Laffitte, un ghetto de riches…

Pour Jacques Myard, c’est la faute à la loi SRU qui impose 25% de logements sociaux dans notre ville !

Ce petit clip vous présente sa rhétorique suite à une de mes interventions :

« Comme ce n’est pas possible, on va vous taxer… A faire ça, on fait quoi ? On fait des ghettos de riches. Voilà ce qui va arriver. On va à l’encontre de la loi. Parce que les impôts locaux vont devoir augmenter (…), donc à Maisons-Laffitte ne pourront venir y habiter que les gens qui seront très fortunés. » (M. Myard, conseil municipal du 15 décembre 2014)

La loi SRU, une fabrique de ghettos ? Maisons-Laffitte, un ghetto… de riches à cause de la loi SRU ? Il fallait oser !

Dans la période 2011-2013, Maisons-Laffitte n’a « construit » que 150 logements sociaux, alors que l’objectif qui lui avait été fixé était de 168. Résultat : nous sommes condamnés à une pénalité de 320 000 € par an les 3 prochains exercices. Croyez-vous que cela incitera notre maire à mieux faire ? Bien sûr que non ! Il nous annonce d’ores et déjà qu’il ne respectera pas l’obligation triennale 2014-2016 (372 logements).

Bien sûr, on ne peut pas construire du logement pour étudiants ou apprentis tous les ans, ou conventionner à nouveau les logements qui existaient déjà à la Résidence pour personnes âgées…

Mais quand on hurle pendant 12 ans qu’il est impossible de construire du logement social à Maisons-Laffitte et que, dans le même temps, la ville remplit 97% de ses obligations sur la même période, on se dit qu’il y a encore de l’espoir. Les hurlements n’étaient donc là que pour justifier d’avoir été condamnés à des pénalités pour 2 périodes triennales sur 4 ? La faute à la loi, « une loi idiote », pas la faute à la mairie et à son maire ?

Quoiqu’il en soit, Maisons-Laffitte ne pourra pas continuer à rester autiste, à penser que la Seine et la forêt constituent un rempart contre les conséquences du processus de rupture et de paupérisation d’un certain nombre de quartiers. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est une réelle volonté politique de favoriser la mixité sociale. Nous avons besoin de logements pour les familles. Parce que, comme le dit le ministre de la Ville Patrick Kanner, “il est plus facile de faire venir des pauvres dans des quartiers de riches, que des riches dans des quartiers de pauvres”.

Maika Bamps

 

Mais si, les jeunes s’intéressent à leur ville, monsieur le Maire !

D’abord (et comme toujours) sceptique sur nos propositions,  le maire finalement retient l’idée de Nicolas Mourlon : parler aux jeunes d’urbanisme, y compris du PLU !

Sur Youtube, l’intervention de Nicolas et la réponse du maire.

Conseil Municipal. Bruit à Maisons-Laffitte.

Voyez sur Youtube l’intervention de Christine Le Bert, et la réponse de Jacques Myard.

Malgré l’ironie de notre maire, on remarquera que la question l’a conduit à fournir nombre d’informations utiles à tous.

Nos élus ont fait d’autres utiles interventions, que nous mettrons prochainement en ligne.

M. Myard agit pour favoriser les circulations douces !?

Chez nous, la municipalité n’a vraiment peur de rien et surtout pas du ridicule !

Lu noir sur blanc dans le projet de PPBE (Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement) :

8.2. Réduction des nuisances sonores
PROGRAMME FAVORISANT LE REPORT MODAL
Actions menées par la commune de Maisons-Laffitte
Durant les dix dernières années, la commune de Maisons-Laffitte a mené différentes actions dans sa démarche de respect de la notion de développement durable afin de favoriser l’accès aux mobilités douces et limiter l’impact de l’usage de la voiture
individuelle :
Développement des modes doux :
✔ Acquisition de vélos de services ;
✔ Création d’une piste cyclable rue Jean Mermoz ;
✔ Création de priorité vélos avec marquage au sol contres-allées de l’avenue de Longueil ;
✔ Multiplication du nombre d’arceaux à vélo ;
✔ Mise en place d’un pédibus

Voilà une politique réellement volontariste !!! De qui se moque-t-on ?

Et quand la mise en page place ce paragraphe à côté du logo de l’action “Circulations Douces en Yvelines, pour un réseau continu de véloroutes et voies vertes” porté par le Conseil Général… on se dit qu’il vaut mieux en rire plutôt qu’en pleurer !!!

PPBE 2

 

 

Vous avez dit consultation des Mansonniens ?

Habitants de Maisons-Laffitte, savez-vous que vous êtes consultés actuellement ?
Et oui, dans le cadre du projet de “Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement”. Celui-ci concerne directement de nombreux Mansonniens :

“Le bruit routier et ferroviaire sont les sources sonores responsables de l’exposition au bruit de la population de Maisons-Laffitte. Certains secteurs densément peuplés sont exposés à des niveaux très élevés de jour comme de nuit. Ils se concentrent autour de la voie ferrées et des deux départementales (D308 et D157).”

Ce plan a donc toute son importance. Encore faut-il savoir qu’une consultation est organisée !
Il était possible de rencontrer les responsables de l’étude il y a une semaine. Vous le saviez, vous ? Moi non en tout cas !!! Pas un mot dans le magazine municipal des 3 derniers mois, pas même un mot en Conseil Municipal…
Je n’ose croire qu’à Maisons-Laffitte, on organise une consultation en espérant que personne ne viendra donner son avis !

Alors consultez le PPBE (http://www.maisonslaffitte.fr/index.php/Consultation-P.B.B.E.?idpage=337) et surtout, exprimez-vous ?

PPBE 1

PLU : on vous donne la parole ?

Mansonniens, on vous donne la parole, prenez-là !
Dessinez le Maisons-Laffitte de demain en participant à l’élaboration de son Plan Local d’Urbanisme (PLU).

http://www.maisonslaffitte.fr/index.php/P.L.U.…

http://www.maisonslaffitte.fr/index.php/Exprimez-vous-%21…

Mais s’exprimer sur quoi ?

Voici ma 1ère contribution au PLU, rubrique “déroulement, concertation”. Je pense que vous serez nombreux à vous y retrouver.

“Il est difficile de faire des remarques ou des observations sans support préalable. Il me semble indispensable d’accompagner cette page d’au minimum un dossier pédagogique sur le PLU en général. Sans oublier d’y expliciter ce qui se jouera pour Maisons-Laffitte et les Mansonniens… En résumé, vouloir donner la parole aux Mansonniens est une bonne initiative, encore faut-il leur permettre d’en voir l’utilité et de s’exprimer d’une manière éclairée.”

PLU 1

Tribune libre du magazine municipal – Edition de juin 2014

 BIS REPETITA PLACENT

Le 28 mars, le conseil municipal a procédé à l’élection du maire. Sans surprise, le candidat de la liste «Agir » a été élu par 27 voix, contre 3 voix pour notre candidate. Sans surprise, …et sans débat, puisque le président d’un jour lui a refusé la parole !

Le Maire a pris ses fonctions en affichant de bonnes intentions : il serait le maire de tous les Mansonniens, faciliterait la pluralité des échanges. Après trois Conseils, voici nos premières impressions :

Pour sa première délibération, le 28 mars, il était demandé au Conseil de renoncer à ses prérogatives en organisant une délégation très importante au maire. Savez-vous par exemple, que ce dernier peut décider SEUL d’exercer le droit de préemption sur la quasi totalité des transactions immobilières sur la commune ?

Les commissions municipales ont été constituées le 15 avril. Elles sont essentielles pour aborder le fond des dossiers et préparer les décisions. Alors, comment expliquer que la première réunion de la Commission des finances relative au budget se soit tenue alors que les décisions étaient déjà prises, les dossiers ficelés et adressés aux membres du Conseil ?

Lors de la séance du 28 avril, trois délibérations ont été prises contre notre avis :

L’augmentation de la fiscalité. Elle s’appuie sur l’idée qu’il faut préparer les contribuables à une éventuelle baisse des ressources. Pourtant, la ville dégage un autofinancement important. En parallèle, le Conseil renonce à l’emprunt voté dans le budget primitif. Cela signifie que la réfection de la piscine sera entièrement financée par la fiscalité d’aujourd’hui, alors que l’équipement est conçu pour plusieurs décennies. Associer les futurs Mansonniens à cette dépense au travers d’un emprunt n’est pas nécessairement le signe d’une mauvaise gestion. Ce pourrait être, au contraire, le signe d’une véritable analyse économique, et non seulement comptable, des projets. On aurait apprécié de pouvoir examiner plusieurs scénarios, par exemple en Commission…

Le droit de l’urbanisme. Alors qu’un décret supprime la déclaration préalable pour les travaux de ravalement, en dehors de certains secteurs, le Maire propose de rétablir cette obligation. C’était pourtant une occasion de simplifier la vie des habitants.

La réforme des rythmes scolaires. Le document soumis au vote n’est pas à la hauteur de l’enjeu : les activités seront organisées le mardi après les études, lesquelles sont payantes et ne tiennent pas compte des ressources des familles ; la liste des activités est insuffisante au regard du nombre d’enfants inscrits à l’étude ; enfin, le projet ne dit rien pour les enfants qui ne trouveraient pas de place.

Monsieur le Maire, il s’agit de nos enfants ! Il est urgent de reprendre le dossier et de le conduire avec la volonté d’offrir au plus grand nombre un accès aux activités sportives, culturelles et artistiques.

Nicolas Mourlon

Maika Bamps

Christine Le Bert