Opération parking du marché – Un modèle économique imprécis et contestable ?

« – un parking souterrain de 3 niveaux, chaque niveau comprenant 127 places de stationnement dont les niveaux -2 et -3 pour 254 places de stationnement seront loués à la Commune au prix de location annuel de 920 €/place HT HC, dans le cadre d’un bail de 12 ans ferme »

 Nous savons que la ville vend le terrain 3 millions d’Euros.

Nous savons combien coûteront à la ville les 254 places des niveaux -2et -3 que celle-ci s’engage à louer pendant 12 ans :

920 x 254 = 233 680 € HT HC (hors taxes hors charges) x 12 = 2 804 160 € + les charges

On rembourse à l’acquéreur le prix d’achat du terrain !

Ce qui est donc certain, c’est ce que cette opération coûtera au minimum à la ville. Il faut rajouter à cette somme de 2,8 millions les charges et dépenses de fonctionnement, en particulier le paiement du forfait annuel d’entretien et de collecte qui sera versé gestionnaire ou délégataire (actuellement plus de 220 000 € à Indigo-ex Vinci, pour 499 places).
CA 2015

A la question de savoir combien les taxes payées par les entreprises et la location de ses places à des particuliers rapporteront, les réponses sont très vagues.

 Peut-on compter sur des rentrées fiscales plus intéressantes parce que payées par des entreprises ? Rien n’est moins sûr ! Depuis le 1er janvier 2016, le développement économique est devenu une compétence de notre Communauté d’Agglomération. Les communes sont placées sous le régime de la fiscalité professionnelle unique (FPU).  A ce titre, c’est l’agglo qui « perçoit le produit des impositions économiques des communes regroupées, vote le taux de la CFE et décide des exonérations » (la taxe d’apprentissage n’existe plus). Alors, quel intérêt fiscal y a-t-il à accueillir des entreprises plutôt que des logements ?
Fiscalité professionnelle
vidéo CM 23/05/16 à 2mn40

De plus, la ville louera les places au promoteur sensiblement au prix où les particuliers louent leur place au Parking Libération (parking de la gare) au tarif annuel le moins avantageux. Pour une opération financièrement à peu près neutre, il faudrait par exemple que 100% des places trouvent preneurs en abonnements permanents et non avec des abonnements diurnes (7h-21h). Vu l’emplacement dans la ville, ne comptons pas trop sur un très bon taux de remplissage horaire, peu probable hors mercredi et samedi matin !

Si l’on se base sur les redevances payées par les usagers des Parkings Libération et Graviers (393 559,77 € pour 385 et 114 places en 2015) on peut espérer 200 000 € de recettes annuelles. La ville ne rentrera jamais dans ses frais pendant 12 ans !
CA 2015
Remarque : nous payons déjà pour les places qui n’ont pas encore trouvé preneurs à la résidence Georges V. Là aussi, un besoin surestimé ?

100% d’abonnements semaine ? A défaut d’être possible, est-ce même souhaitable ? Rappelez-vous, « Le niveau -2 sera accessible aux camionnettes du marché » Il faut donc leur réserver des places le mercredi. Ces places seront-elles payantes ? Dans ce cas, les vendeurs ambulants continueront peut-être à se garer en zone non réglementée. Seront-elles gratuites au titre du soutien au commerce local ? Dans ce cas, c’est le contribuable qui les paye.

On peut se poser les mêmes questions pour le stationnement des clients du marché. Des places réservées le mercredi ? Payantes ? Si c’est payant, les gens viendront-ils toujours au marché ? Ou alors 1h gratuite comme au parking Libération ? Dans ce cas, ce parking souterrain peut être un plus pour le marché mais reste une charge pour la ville.

Autre question, d’importance :

Que se passera-t-il au bout de 12 ans ? « le parking, ils pourront pas en faire autre chose qu’à un moment la ville pourra le racheter … »
vidéo CM 23/05/16 à 1mn20

 En résumé, la ville “donne” le terrain puis achète le parking dont elle pense avoir besoin.

Une bonne opération pour le contribuable ou pour le promoteur ?

Opération parking du marché – Un ACQUEREUR connu mais toujours solide ?

CAP 78 CONSTRUCTION AMENAGEMENT PROMOTION est une société dont l’activité est la promotion immobilière de logements. Son siège actuel n’est plus celui mentionné dans la délibération. Elle a déménagé plusieurs fois dans Maisons-Laffitte, dans différentes de ses propres opérations : 17/19 rue de Lorraine, 34/36 rue Jean Mermoz, 5 rue du Fossé.
Les différents sièges
C’est la société qui avait remporté le concours de charges foncières de la ZAC Mermoz (logements, équipements et commerces) en 1997.
CAP Mermoz

Son gérant, Gilbert xxx, est né en xxx : il a xxx ans.
Présentation de Gilbert xxx

Les derniers chiffres clés accessibles sur internet datent de 2013 : 0 salarié en fin d’année (tranche d’effectif), un chiffre d’affaires 2013 inférieur au prix d’achat de la parcelle que la ville lui vend et un résultat négatif sur cet exercice.
Derniers chiffres clés
Les chiffres 2014 ne sont pas accessibles sur internet : « comptes déposés avec déclaration de confidentialité ».
Comptes 2014

Aujourd’hui, Cap 78 est-elle (toujours ?) une entreprise dimensionnée pour mener un tel projet ?

Pour ce projet comme pour celui de la Zac Mermoz, Cap 78, société gérée par Gilbert xxx, travaillera avec un homonyme,  Pascal xxx, architecte, lequel n’est pas un inconnu à Maisons-Laffitte. Associé à 2 autres architectes, il avait remporté le concours pour l’extension du CSC en 1998.
Aménagement de l’îlot Mermoz
Résultat concours extension et restructuration du CSC
Extension et restructuration du CSC

Est-ce suffisant pour nous rassurer ?

Opération parking du marché – POUR TERMINER ?

Seulement 15 membres de l’actuel Conseil Municipal avaient assisté aux débats en 2012. 13 d’entre-eux avaient approuvé la délibération à l’époque.

Pour les 20 autres, cela signifie que ce projet est un nouveau projet. Il n’y a pas eu de commission pour préparer cette « régularisation ». Et seulement 20mn de débat en Conseil Municipal. Cette délibération nous a donc paru extrêmement prématurée.

Nous avons demandé le report de ce vote. Il nous a été refusé.

Nous avons demandé un vote à bulletin secret, de manière à chacun puisse se prononcer en conscience sans se trouver en conflit de loyauté avec les représentants de l’ancienne équipe municipale majoritaire ici présents. Cela nous a été également refusé.

Nous avons voté contre.

Cette opération nous semble être un immense gâchis. La ville était propriétaire d’un joyau, d’une pépite : un terrain constructible de 4000 m2 en plein centre-ville. Le maire nous entraîne dans un projet qui se révélera probablement inutile et certainement très coûteux : 2,8 millions de location sur 12 ans pour finalement devoir racheter ce parking à la fin.

Il aurait été sans doute moins coûteux de profiter de l’annulation de la délibération de 2012 autorisant le maire à céder le terrain pour se dédire. Le dédommagement de l’acquéreur lésé se serait certainement monté à un montant inférieur.

Nous aurions pu porter un projet autrement plus utile. La ville a besoin de construire des logements et des équipements. Nous aurions pu avantageusement allier les deux : un conservatoire, une médiathèque, une école … au rez-de-chaussée et du logement en accession libre au-dessus. Le terrain aurait été mieux valorisé pour la ville et le m2 bâti pour le promoteur. Et l’on aurait pu même conserver la construction d’un parking mieux dimensionné en sous-sol.

Et que l’on ne nous reproche pas d’être contre le développement économique de la ville. D’autres zones de la ville sont prévues pour accueillir des entreprises. Mais il est aussi important de revivifier le commerce actuel, à commencer par celui de la place du marché. Y placer un équipement aurait été un bon moyen d’augmenter et de pérenniser la fréquentation de ce site.

Peut-être n’est-il pas encore définitivement trop tard  ?

Tribune libre du magazine municipal – Edition de mars 2016

Pour un PADD plus ambitieux

Le PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable) est la 2ème étape obligatoire dans l’élaboration de notre futur PLU (Plan Local d’Urbanisme). Il fixe les principes d’évolution de notre ville et l’engage pour les 10 à 15 prochaines années.

Au conseil municipal du 14 décembre : débat sur le PADD. L’occasion de poser des questions. Une fois encore, le débat tourne court. Ce document est trop vague ? Le maire s’en félicite : « Pas question de se lier les pattes avec quelque chose de précis »… Et le répète lors de la réunion publique de présentation de ce PADD, le 25 janvier.

Comment peut-on envisager le futur de notre ville en n’écrivant le mot « gare » que deux fois ? L’avenue de Longueil n’est même pas citée… Quel exploit de rédiger 25 pages en « oubliant » ces deux éléments si structurants et incontournables !

Quelle modification de la réglementation pour le centre-ville ? Quel plan de zonage ? Le droit à construire sera-t-il plus important aussi dans le parc et dans la zone pavillonnaire ? Les réponses aux questions précises posées par des habitants ou des commerçants restent évasives.

Pour construire 72 nouveaux logements par an, Jacques Myard a décidé de densifier le centre-ville.  Soit ! Mais comment, dans quelle mesure ? « C’est un milieu minéral », a-t-il lâché en conseil municipal.  Qui visiblement le restera : on devra se contenter des espaces verts privés existants,  espaces amenés à être réduits puisque rien n’est prévu pour en créer ou simplement les conserver . Rien non plus dans les espaces publics… Cette densification doit être encadrée et  accompagnée : avec quels équipements ? Où ? Comment ?

Autres oubliées de ce PADD, les circulations intra-urbaines. A peine trois lignes sur les circulations douces : « Assurer les conditions de circulation apaisée (…) en réfléchissant au développement possible de pistes cyclables, de cheminements piétons et d’espaces partagés… » Rien de concret sur les zones partagées ou les zones 30 que le maire semble découvrir.

Rien non plus sur le périmètre gare RER – gare routière – sortie du parking souterrain – avenue du général de Gaulle – rue Saint-Nicolas. Il faut repenser cette zone potentiellement dangereuse, où se croisent de nombreux piétons, cyclistes, automobilistes et usagers des transports en commun.

Beaucoup de mutations indispensables ne sont pas prévues. Dans ce document, si le verbe « préserver » est utilisé 15 fois, le verbe « créer » seulement 2 fois. Tout est dit.

L’élaboration du PLU est un acte démocratique important. A chaque étape, on peut encore intervenir. Mobilisez-vous à nos côtés pour en améliorer le contenu.

   Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

Tribune libre du magazine municipal – Edition de janvier 2016

Quand le maire joue… et perd !

Dans le magazine du mois dernier, l’édito de M. Myard et la tribune de son groupe ont été consacrés au logement social. Pour nous annoncer le lancement de nouveaux programmes ? Bien sûr que non ! Encore une fois pour nous dire qu’on ne peut pas en construire à Maisons-Laffitte. C’est la même antienne depuis 2000, date de la promulgation de la loi SRU que M. Myard s’obstine à appeler Loi Gayssot (parce que le S de SRU veut dire Solidarité ?), loi qu’il ne respecte pas alors qu’elle n’a jamais été remise en cause par les gouvernements successifs, qu’ils soient de gauche comme de droite.

On ne peut pas rester obstinément hors-la-loi sans en payer les conséquences. Maisons-Laffitte avait déjà été condamnée à des amendes par le passé. Au printemps dernier, le Préfet a pris des arrêtés de carence à l’encontre de 8 communes des Yvelines. Outre l’imposition de nouvelles pénalités, cette fois-ci notre ville a perdu son droit de préemption, confié à un organisme appelé EPFY. Et comme par enchantements, des emprises foncières pour construire du logement social sont apparues… M. Myard se félicitant même de la coopération avec cet organisme public !

Alors que nous vaut les honneurs de la presse fin octobre ? Maisons-Laffitte fait partie des 36 communes épinglées par le gouvernement pour carence en logements sociaux et mises sous surveillance. 8 communes carencées dans les Yvelines, une seule, la nôtre dans la liste des 36 ! Nous connaissons tous pourtant des villes voisines dans une situation a priori comparable à la nôtre. Nous avons interrogé le Maire lors du dernier Conseil Municipal. Explications sans surprise, M. Myard s’est engagé dans un énième bras de fer avec l’Etat. Il a perdu les précédents (amendes, droit de préemption…) mais espère encore imposer sa loi. Il a refusé de signer une convention au motif, entre autres, que celle-ci lui enlevait la possibilité de choisir les mal-logés qu’il voudrait bien accueillir dans la ville. Nous parlons bien de familles bénéficiant du « droit au logement opposable » ou DALO, droit institué sous la présidence de Jacques Chirac et qui permet aux personnes mal logées de faire valoir leur droit à un logement ou un hébergement digne ! Qu’à cela ne tienne, pour M.Myard, n’entre pas qui veut à Maisons-Laffitte …

Alors oui, nous sommes sous surveillance. Si ce n’est par solidarité, au vu des sanctions qui peuvent nous être infligées, nous demandons à M. Myard de se montrer constructif.

Une partie des Mansonniens a voté pour lui pensant qu’il serait le mieux placé pour les « défendre ». Et si c’était le contraire ?

Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT

Tribune libre du magazine municipal – Edition de décembre 2015

La ville appartient aussi aux piétons

 «  A Maisons-Laffitte, il y a mieux que le vélo, c’est la marche à pied !  Je recommande la marche à pied, y compris pour moi-même… » C’était la réponse de Jacques Myard, lors du conseil municipal du 28 septembre, à une question de Maika Bamps sur le manque d’ambition pour favoriser les déplacements à vélo dans notre ville.

Voilà notre maire chantre de la marche ! Quatre semaines plus tard, il signait pourtant à grand bruit un arrêté municipal désignant Anne Hidalgo, la maire de Paris, persona non grata à Maisons-Laffitte. Pourquoi ? Parce qu’elle veut rendre piétonnes sur trois kilomètres les berges de la Seine, rive droite, dans la capitale… Une incohérence de plus de M. Myard !

Mais, Monsieur le maire, s’il n’est pas  facile de se déplacer dans Maisons-Laffitte à vélo (voir notre tribune d’octobre 2015), ce n’est pas plus facile à pied. Faites-en l’expérience…

En ville, les trottoirs sont étroits (sauf avenue de Longueil), encombrés de panneaux de signalisation, de plots, de lampadaires, d’horodateurs, de poubelles, etc. Un vrai parcours d’obstacles pour les personnes âgées ou à mobilité réduite, les handicapés, les parents avec poussettes, les enfants. Finalement tout le monde… Traverser sur les passages piétons s’avère souvent délicat. Tout cela oblige notamment les parents à accompagner leurs enfants sur le chemin de l’école ou de leurs différentes activités.

La marche reste la façon la plus naturelle de se déplacer. Mais pour favoriser ces déplacements à pied, il faut développer l’équité entre tous les usagers de la rue : piétons, des plus jeunes aux plus âgés, cyclistes et automobilistes. Adoptons à Maisons-Laffitte un « code de la rue », différent du code de la route qui donne priorité au tout-voiture. Appliquons le double sens cyclable, créons des zones de partage limitées à 20 km/h, avec priorité aux plus vulnérables…

Faciliter la marche pour les déplacements urbains est recommandé pour la santé, réduit le stress lié au bruit, rend la vie plus agréable, participe à l’animation de la ville, dynamise le commerce local. Se déplacer à pied, c’est aussi se rencontrer, discuter, flâner. Une vraie source de convivialité.

Tout cela devrait nous faire réfléchir à la ville du XXIe siècle. A Maisons-Laffitte, hélas, on oublie trop souvent de préparer l’avenir.

                                     Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

Tribune libre du magazine municipal – Edition d’octobre 2015

Le maire, le vélo et le code de la route.

 Art R. 412-28-1 du Code de la route : Lorsque la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 30 km/h, les chaussées sont à double sens pour les cyclistes sauf décision contraire de l’autorité investie du pouvoir de police. Décret n° 2015-808 du 02 juillet 2015

La mise à double-sens cyclable d’une rue est possible depuis longtemps. Les collectivités avaient obligation de le faire dans les zones 30 déjà existantes avant le 1er juillet 2010. Ainsi, leur linéaire a-t-il été multiplié par 7 entre 2008 et 2013. Mais pas à Maisons-Laffitte !

L’autorité investie du pouvoir de police dans notre ville est son maire. C’est M. Myard qui a interdit ce double-sens dans toutes les zones 30 de la commune. Ce qui devait être l’exception est devenue la norme chez nous. Motif : le double-sens cyclable serait dangereux… Et tant pis si le code de la route l’autorise et l’expérience prouve le contraire. La ville de Paris a en particulier développé plus de 220 km de doubles-sens cyclables et par une analyse détaillée, a démontré que le bilan de sécurité de ce dispositif était largement positif.

Le cycliste est même plutôt moins en danger en arrivant de face à un véhicule que quand il est suivi de (très) près par un véhicule motorisé. Le conducteur de la voiture est assis à gauche, c’est-à-dire du côté où s’effectue le croisement. Plus proche du cycliste que lors d’un dépassement, il évalue plus facilement l’espace nécessaire dans une rue étroite. Sans compter que le double-sens cyclable permet d’éviter des axes et carrefours à fort trafic et vitesse routière élevée.

Et c’est aussi la sécurité du piéton qui est améliorée car le cycliste, encouragé à utiliser légalement la chaussée, libère le trottoir.

Pourtant, le constat est là : il y a encore trop peu de place accordée au vélo dans notre ville.

La mise en place du PLU peut être l’occasion de repenser les cheminements piétons et cyclistes. Pour l’instant, si un des enjeux annoncés est de « Poursuivre (sic) les efforts en faveur des modes alternatifs à la voiture », la réflexion sur les itinéraires piétonniers et de trame cyclable ne figure que dans une partie du diagnostic intitulée « Une découverte du territoire à favoriser ». Or, ce dont nous avons avant tout besoin, c’est de nous déplacer facilement et en sécurité vers la gare et vers les équipements structurants de la ville comme par exemple sur l’axe reliant le centre-ville et le secteur collège Cocteau/piscine/gymnase. Mettre des arceaux à chaque bout ne suffit pas à faire une politique digne de ce nom. A défaut, il est à craindre que ce soit, encore une fois, une occasion manquée d’améliorer la qualité de vie dans notre ville.

Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT

Si vous voulez des éléments complémentaires pour un peu plus loin voici un site très bien documenté :

https://www.heureux-cyclage.org/non-les-double-sens-cyclables-ne.html

PLU, TAFTA, Jeudi d’Ensemble.ML

Nous vous proposons 3 rendez-vous cette semaine :

1-les Jeudis d’Ensemble.ML : nous nous retrouverons pour notre désormais traditionnel 1er jeudi du mois ce jeudi 4 juin à l’Avenue de 19h à 21h. Ce sera le dernier avant le mois de septembre et la rentrée !

2- le 1er JUIN à 20 H 30 Salle Malesherbes : RÉUNION PUBLIQUE PLU.

Dans le cadre de l’élaboration du PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU), la mairie convie tous les Mansonniens à une réunion publique de présentation du diagnostic du territoire. Présentation n’est pas synonyme de consultation mais ne laissons pas passer l’occasion de participer à l’élaboration du Maisons-Laffitte de demain.

– le 3 JUIN à 20h30 salle Jamart, 24 rue du Mesnil à Maisons-Laffitte : conférence-débat sur TAFTA.

Le « Grand Traité Transatlantique », qui concerne le commerce entre l’Union Européenne et les Etats-Unis, se négocie actuellement dans le plus grand secret. Ce débat est organisé par l’association Maisons-Laffitte Développement Durable (MLDD) avec Frédéric Viale, économiste.

Ce sujet est fondamental pour notre avenir proche, et cependant il est très méconnu : et pour cause, tout est fait pour que nous n’ayons pas voix au chapitre. Donc, première étape : en savoir plus !

N’hésitez pas à faire circuler ces invitations autour de vous !

En espérant vous rencontrer nombreux lors de ces 3 prochains rendez-vous…

 

Tribune libre du magazine municipal – Edition de juin 2015

Les jeudis d’Ensemble.ML : 9ème rendez-vous

            Au mois de septembre, nous vous proposions un rendez-vous mensuel pour échanger sur les travaux du Conseil Municipal et réfléchir ensemble sur différents sujets locaux. Depuis, nous nous sommes retrouvés de plus en plus nombreux tous les premiers jeudis du mois de 19h à 21h au café l’Avenue : le caractère convivial de ces moments de démocratie participative s’est affirmé et leur assure un succès grandissant.

  • Les premiers rendez-vous ont essentiellement été consacrés à la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. Nous nous étions opposés aux choix politiques de rendre la totalité de ce temps périscolaire payant, de placer les Activités de Découverte après l’étude… Des parents d’élèves ont souvent évoqué de réelles difficultés d’information et d’inscription… Maintenant, la majorité en place nous parle de supprimer ces Activités au motif qu’elles n’ont pas rencontré le succès escompté ! Affaire à suivre et à débattre, surtout lorsque l’on sait que les contributions demandées aux familles suffisent à équilibrer le budget en élémentaire.
  • L’urbanisme de notre ville a également été un sujet de discussion récurrent. Des décisions importantes ont été prises ces derniers mois, émaillant différents conseils municipaux mais finissant par esquisser notre futur : suppression du droit de préemption en dehors du centre-ville (nous avions voté contre), définition d’une « zone d’étude » donnant des pouvoirs accrus au maire, et, suite à la perte de la maitrise de son foncier inhérente au constat de carence décrété par le préfet, signature d’une convention avec un établissement public foncier pour quatre zones alliant habitat, activités et équipements toujours dans le centre-ville… Nous avons approuvé ces deux dernières décisions mais force est de constater qu’alors que les travaux sur le PLU (Plan Local d’Urbanisme) débutent seulement, il semble déjà clair que c’est l’option de l’immobilisme qui a été choisie pour la plus grande partie de la ville !
  • Avancée des travaux de la piscine puis premiers bilans des utilisateurs, travaux au POPD et désordres du dojo, projets de la Passerelle et de la place du Marché… C’est aussi du quotidien de notre ville dont nous avons parlé.
  • Nous avons également débattu d’intercommunalité, que ce soit de l’actuelle ou de la future… et d’autres sujets complètement occultés en Conseil Municipal (Port Seine Métropole Ouest, Plan de Prévention du Bruit…)

Si le point de départ de nos discussions tourne souvent autour du compte-rendu du dernier Conseil Municipal, chacun peut aborder le sujet qui l’intéresse ! Alors que vous soyez disponibles dès 19h ou plus tard, retrouvons-nous le jeudi 4 juin 2015. Pas besoin de s’inscrire ! Nous accueillons tous ceux et celles qui sont intéressés par le devenir de leur ville.

Maika BAMPS,

Nicolas MOURLON,

Christine LE BERT