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Besoins sociaux : la persévérance a payé

 
La force d’inertie de l’équipe Myard n’est pas invincible. Depuis 1995, chaque commune est tenue de faire une Analyse des Besoins Sociaux (ABS). A Maisons-Laffitte, il aura fallu attendre près de vingt ans pour qu’elle soit réalisée !  Je la réclamais depuis des années mais me heurtais systématiquement à des réponses évasives ou embarrassées.

Miracle, au mois de mars dernier, notre ABS est enfin décidée et budgétée. Le 22 novembre, le troisième et  dernier comité de pilotage a été convoqué pour valider l’avancée des travaux. Différents acteurs de la politique sociale de la ville, du département (Conseil Général) et de l’Etat (CAF) se sont réunis autour de projets communs, et  une réelle dynamique  s’est engagée. Dès à présent, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) peut être mieux en phase avec la population. Les Mansonniens devraient pouvoir bénéficier d’une offre sociale correspondant à leurs vrais besoins.

L’opposition socialiste y est pour beaucoup. Il m’a fallu de l’opiniâtreté et de la persévérance pour faire entendre raison à l’équipe installée à la Mairie et la contraindre, échéances électorales aidant, à se conformer aux lois de notre pays.

Rien n’est terminé pour autant. L’ABS a fait apparaître des besoins jusqu’à présent ignorés. A ces besoins il va falloir trouver  des réponses et les mettre en œuvre dans le dialogue et surtout les financer. Lors du dernier conseil municipal,  M. Myard, par son silence à ce sujet,  a déjà annoncé qu’il ne tiendrait pas compte des besoins sociaux dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.

Au contraire, je considère que les résultats de l’ABS doivent conduire à reconsidérer la politique municipale en matière sociale. Vous pouvez compter sur moi pour en faire une priorité.
Maika Bamps

Art participatif: Mansonniens, osons !

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Maika a apprécié la sélection d’oeuvre d’art présentées au Salon des Arts, salle Montesquieu. Outre les traditionnelles cimaises, les organisateurs du salon ont eu la bonne idée de proposer à tous de créer ensemble une oeuvre participative, pilotée par François Penaud”. Ce sont surtout les jeunes qui y participent, les adultes n’osent pas s’y lancer, au grand regret de Janick, l’une des organisatrices.

Maika n’a pas hésité : “J’ai tenu à y prendre ma part. Pour le plaisir, mais aussi parce que c’est comme cela que je conçois notre ville demain. Pas simplement lancer de grands discours du haut d’une estrade et devant un micro, mais mettre la main à la pâte (en l’occurrence, les ciseaux et la colle) avec tous.

Amis mansonniens, avec moi, osez !”

Premier jeudi du changement: l’enfance

Le premier de nos “jeudis du changement” s’est réuni ce soir 14 novembre, sur le thème “Enfance / Petite enfance”.  Des parents, des enseignants, un animateur de centre de loisirs maternel, autour de Maika et de Christine, cette réunion a été un bel exemple de démocratie participative. Parmi les thèmes abordés, les nouveaux rythmes scolaires bien DSC_0443sûr mais aussi la restauration scolaire, les centres de loisirs, les crèches et  halte-garderie, l’espace jeunesse…

Le groupe de travail va maintenant travailler sur ces échanges et mettra au point nos propositions pour un vrai changement.

Pour une vraie alternative : les jeudis du changement

Pour les élections municipales de 2014 à Maisons-Laffitte, les deux principaux candidats de droite déclarés me semblent beaucoup s’agiter mais ne pas obtenir grand chose. L’un est député maire depuis 1989, l’autre, 1er Adjoint au Maire pendant 18 ans, est conseiller général du canton depuis 1994. Projet de fermeture de l’hippodrome, fermeture certaine du service de chirurgie au Centre Hospitalier des Courses… Qu’ont-ils fait pour empêcher notre situation de se dégrader ?

Face à ce manque d’ambition et d’efficacité, j’ai décidé de *proposer une vraie alternative*, crédible et constructive et de mener une liste de gauche, sociale, progressiste et solidaire. J’ai réuni de nombreuses compétences au sein d’une équipe derassemblement à qui j’ai confié un mandat précis : travailler, consulter, rencontrer.

Soucieuse de l’avenir des Mansonniens et toujours à leur écoute, je donne rendez-vous à mes concitoyens tous les jeudis de novembre et décembre à partir de 19h00, au bar du Cosy (ou à l’Avenue, s’il y a trop de monde au Cosy) pour participer avec moi aux “jeudis du changement”.

Ce sera l’occasion d’écouter, de faire connaître mes premières propositions et de bâtir ensemble une vision pour le Maisons-Laffitte de demain.” En voici le calendrier :

  • jeudi 14 novembre : Enfance (scolaire et périscolaire) / Petite enfance
  • jeudi 21 novembre : Démocratie locale / Vie associative
  • jeudi 28 novembre : Urbanisme / Logement / Politique foncière
  • jeudi 5 décembre : Politique sociale / Santé
  • jeudi 12 décembre : Développement durable / Empreinte écologique/ Mobilité
  • jeudi 19 décembre : Commerce / Développement économique / Hippisme.

Maika Bamps

Hippodrome, CHC… une combativité sélective !

Fermeture certaine de la chirurgie au CHC le 20 décembre, fermeture possible de l’hippodrome… L’activité économique à Maisons-Laffitte se détériore. A la clé, beaucoup  d’emplois qui sont en jeu.

En ce qui concerne l’hippodrome, M. Myard entre d’emblée dans la dialectique du combat. Que ne l’a-t-on vu agir de-même dans le dossier de l’Hôpital des Courses ?

Pourquoi cette combativité sélective ? Parce que dans le premier dossier, il fait partie des décideurs alors que,  dans le second,  France  Galop lui impose sa décision ? Un centre d’entrainement sans hippodrome lui parait inenvisageable mais des urgences sans
chirurgie ne lui posent aucun problème !

Il n’est pas question pour nous de faire deux poids, deux mesures. Nous  sommes solidaires de tous ces salariés qui se battent pour préserver  leur emploi et nous irons prochainement à leur rencontre.

Besoins sociaux, une ABS qui arrive bien tard!

Dans la tibune libre du dernier magazine municipal, Mme Pigé, maire-adjoint aux affaires sociales se félicite de la démarche d’Analyse des Besoins Sociaux menée par la commune cette année. Elle oublie de dire que cette analyse aurait dû être effectuée depuis 18 ans (1995)  et réactualisée tous les ans !

Alors oui, nous, nous nous  félicitons qu’après de nombreuses interventions des élus socialistes, la majorité municipale se mette en conformité avec la loi et daigne enfin procéder à la réalisation d’un ABS !

Il reste maintenant à passer aux actes : le prochain budget sera établi par l’équipe en place, il doit être le reflet des besoins sociaux de la population.

Affaire à suivre …

“Maisons-Laffitte, c’est la ville que j’ai choisie.”

DSC_0701_Je suis née il y a 50 ans dans un tout petit village au fin fond de la campagne basque. Mes parents ont choisi de m’appeler Maika, prénom ancré dans la culture de ma famille et de ma terre d’origine… mais refusé par un secrétaire de mairie obtus sous prétexte, nous étions alors en 1963, qu’il n’était pas sur la liste des prénoms autorisés. Voilà pourquoi vous trouverez Marie-Dominique à la place de Maika à chaque fois que l’état-civil est incontournable.

Ainée d’une fratrie de trois enfants, j’ai vécu mon enfance et une partie de mon adolescence dans la ferme familiale. Je m’en suis éloignée pour aller en internat à Bayonne dès mon entrée en 2nde : le lycée d’enseignement général le plus proche était alors à 60 km du domicile de mes parents.

Bac en poche à 17 ans, j’ai poursuivi mes études à Bordeaux puis à Aix-En-Provence. Une prise d’autonomie précoce mais somme toute classique à l’époque pour les jeunes de la campagne désirant poursuivre des études supérieures. Après une formation pour devenir professeur d’éducation physique et sportive, j’ai commencé à enseigner à l’âge de 20 ans.

Je suis arrivée en région parisienne en 1984. J’ai d’abord habité à Paris, puis au Mesnil-le-Roi à partir de 1988 et enfin à Maisons-Laffitte depuis 1997. J’enseigne l’EPS au collège Jean Cocteau de Maisons-Laffitte depuis 1998.

Maisons-Laffitte est donc la ville dans laquelle je vis et je travaille depuis plus de 15 ans. Si le Mesnil-le-Roi est la ville dans laquelle j’ai fondé ma famille (je me suis mariée en 1988), Maisons-Laffitte est la ville dans laquelle j’ai élevé mes quatre enfants.

Je suis profondément attachée à Maisons-Laffitte. C’est la ville que j’ai choisie pour y développer de nouvelles racines et la greffe a pris. Je m’y sens chez moi ! C’est une ville dans laquelle il fait bon vivre et où on prend encore le temps de vivre. Moi qui viens de la campagne profonde, j’ai le sentiment à Maisons-Laffitte d’être dans une ville à taille humaine et non perdue au milieu de l’agglomération parisienne. La convivialité y est réelle. Les gens se rencontrent et se parlent. Le centre-ville, à côté de sa fonction économique, contribue à la constitution de ce lien social. Se promener avenue de Longueil le samedi après-midi ou le dimanche matin, c’est à coup sûr rencontrer quelqu’un qu’on connait, échanger, dialoguer….

De la construction de la cellule familiale à la construction du collectif…

J’ai 35 ans quand j’arrive à Maisons-Laffitte. Après une première partie de mon existence d’adulte centrée sur la construction de ma vie familiale et professionnelle, j’ai ressenti le besoin de m’ouvrir aux autres et de participer à la vie de la cité.

Mes enfants ont été scolarisés dans les écoles publiques de notre ville, j’ai adhéré à une association de parents d’élèves, la FCPE. J’y ai été élue en tant que représentante des parents aux Conseils d’Ecole du Bois-Bonnet et du Prieuré pendant 9 ans.

Ancienne sportive mais longtemps absorbée comme beaucoup d’entre nous par ma vie familiale et professionnelle, j’ai souhaité me remettre à bouger. Je me suis d’abord inscrite à l’USML judo. Tout en poursuivant ma pratique sportive et décrochant ma ceinture noire, je suis rentrée au bureau de la section judo pour en devenir au bout de quelques temps la trésorière… puis un membre du comité directeur de l’USML. Aujourd’hui, je suis toujours membre de l’USML mais dans la section danse sportive et de salon. Autre sport, autre plaisir !

En 2001, Marc Lefoulon, conseiller municipal d’opposition, m’a proposé de rejoindre la liste qu’il était en train de constituer pour les élections municipales. Après 24h de réflexion, je me suis engagée à ses côtés. Ceux qui me connaissent savent que quand je m’engage, je ne fais pas les choses à moitié : nous travaillons toujours ensemble presque 13 ans plus tard.

Autour de Marc, j’ai trouve toute une équipe dont la préoccupation principale était d’élaborer le Maisons-Laffitte de demain. Nous étions unis par un intérêt commun. J’ai vécu une aventure humaine riche et je n’ai pas eu envie qu’elle s’arrête après les élections… J’ai adhéré au Parti Socialiste en octobre de la même année. J’ai toujours voté à gauche, c’est là que sont mes valeurs, mais ce sont ces hommes et ces femmes, simples militants de base, qui m’ont donné l’envie de les rejoindre ! Et c’est avant tout eux qui font que je suis toujours au PS 12 ans plus tard.

Je siège au conseil municipal depuis 2005 et me présente aujourd’hui pour un dernier mandat. Je suis contre le cumul, y compris dans le temps !

La gauche unie autour de Maika

2013_SympathisantsQuelque trente membres du PS et les sympathisants se sont réunis le 17 octobre pour poser les premières bases de la prochaine campagne.
– Marc Lefoulon, conseiller municipal et tête de liste depuis vingt ans, a dit pourquoi il passe le relais à Maika.
– Le Front de Gauche a expliqué les raisons de son soutien.
– Robin Wuster, secrétaire de la section de Maisons-Laffitte, a rappelé nos grandes orientations
– Maika a conclu en rappelant son itinéraire et ses principaux objectifs.
– La soirée s’est terminée autour d’un pot sans façons.

Marc Lefoulon : “Tous ensemble, une alternative crédible”

Le choix de la candidature de Maika BAMPS a été vraiment une décision commune. Je ne veux pas entrer dans le détail de nos entretiens mais, vraiment, après en avoir discuté, nous sommes tombés d’accord sur la nécessité d’un renouvellement.

Il est clair qu’à Maisons-Laffitte, nous sommes pris dans le fief qu’un homme a construit, année après année. Pour la gauche, ce n’est donc pas très simple, dans la mesure où la sociologie s’est constamment renforcée à droite. Aujourd’hui, elle pèse régulièrement 75-80%, selon les échéances, à une exception près, la dernière présidentielle, qui a été un résultat remarqué par la gauche. Mais, en dehors de ça, les résultats sont constamment très à droite. Dans ce contexte, il y a une certaine usure. Après vingt ans de “bons et loyaux services”, les perspectives sont faibles de prendre la mairie. Par conséquent, j’ai fait tout ce que j’ai pu, avec Maika et les camarades socialistes (je pense notamment à Vincent, qui m’a beaucoup aidé dans un moment difficile) nous avons tracé un sillon. Il va continuer à être tracé.

Nous avons exigé le respect d’un homme, le maire de Maisons-Laffitte, qui ne respecte pas grand chose, qui est souvent brutal, grossier, macho… on pourrait continuer… il s’est encore récemment distingué à la radio.

Nous allons continuer à tracer ce sillon, à maintenir ces axes. Maika, c’est à la fois la personne qui prend le relais, la militante qui va continuer le travail que nous avons commencé depuis longtemps, et qui, en tant que femme, va le renouveler. Elle sera probablement la seule candidate, et c’est tout à notre honneur. Elle donnera au débat un ton différent, face à Jacques Myard. Elle ne se situera pas dans le même registre de grossièreté ou de séduction. Bien sûr, je suis prêt à l’aider dans cette campagne, à partager mon expérience avec l’équipe et avec Maika, que je soutiens complètement.

Tous ensemble, nous pouvons constituer et renforcer une alternative crédible, et surtout audible. Car, crédible, nous le sommes devenus. Mais il n’est pas certain que nous soyons entendus comme il le faudrait, en tant qu’opposants dans la ville.

C’est cela que nous allons porter et Maika, qui est exigeante, saura le faire. Maika, je te souhaite de réussir.

Front de Gauche: “Maika, une très bonne tête de liste”

Les élections municipales, élections locales s’il en fût, ne constituent pas un vote de soutien ni de censure pour le chef de l’Etat.

Nous pensons donc qu’à Maisons-Laffitte il est possible et souhaitable que toute la Gauche se rassemble dès le premier tour pour offrir une alternative municipale crédible à la gestion de droite de Jacques Myard et/ou de Joël Desjardins.

C’est sur cette base que les militants du Front de Gauche de Maisons-Laffitte ont décidé majoritairement de répondre positivement à la proposition de Maika de travailler à un nouveau projet de ville.

Nous pensons que Maika sera une très bonne tête de liste pour la gauche locale.

Robin Wuster: “Des groupes de travail actifs”

Depuis longtemps, notre section travaille sur les grands enjeux de notre ville. Nos groupes de travail actuels couvrent les thèmes:
– Associations / Culture / Sports,
– Démocratie locale,
– Développement économique / Commerce,
– Empreinte écologique,
– Hippisme,
– Santé,
– Scolaire / Périscolaire / Jeunesse,
– Politique sociale / Personnes âgées,
– Urbanisme / Logement / Politique foncière / Mobilité.

Maika: “Une ville solidaire, durable, sociale “

(Après avoir résumé l’hisoire de son engagement, voir par ailleurs), Maika entre dans le vif du sujet.

M. Myard administre la commune depuis le siècle dernier, et sans doute, sans avoir pris la mesure du changement de siècle.Quelles sont ses propositions pour les prochaines années ? Se dépêcher de réaliser un PLU pour éviter de contribuer dans un proche avenir à une réflexion sur l’organisation du territoire à l’échelle de notre bassin de vie.

Nous, nous pensons que Maisons-Laffitte doit se projeter dans l’avenir et non chercher à s’isoler autour de ses acquis.

M. Desjardins, après plusieurs tracts largement diffusés auprès des Mansonniens, ne révèle qu’un programme théorique, construit dans la seule opposition de l’équipe précédente et sans vision prospective.

Les épisodes récents ne font que nous confirmer qu’ils se situent l’un comme l’autre dans des querelles de personnes (secrétaire de l’UMP qui rejoint Desjardins, Myard qui dénonce le fait qu’un colistier de Desjardins bénéficie d’un logement social alors qu’il possède un patrimoine immobilier conséquent…). Où se trouve Maisons-Laffitte dans tout cela ?

Je me présente à vous avec des objectifs de résultats et des méthodes associant l’ensemble des personnes intéressées par l’avenir de notre ville Cet avenir, je le conçois solidaire, durable et social avant tout.

Maisons-Laffitte est une ville intergénérationnelle et doit le rester. Elle doit
– s’adapter à la situation de chacun et l’accompagner,
– faciliter l’accès aux services publics, notamment pour les personnes les plus en difficulté (exemple restauration scolaire),
s’adapter aux enjeux de la perte progressive d’autonomie avant même la dépendance (prise en charge par le SSIAD).

Pour les plus jeunes, donner un projet éducatif à l’accueil périscolaire (continuité éducative entre l’école et le territoire) (nouveaux rythmes scolaires) et le rendre accessible à tous

Maisons-Laffitte doit
– s’ouvrir plus largement à la réalité sociale de notre pays,
– pouvoir offrir un logement à l’ensemble des personnes qui œuvrent à l’économie et à la vie locale : commerçants, employés, agents municipaux…
– et tout simplement à nos enfants qui ne peuvent eux mêmes s’installer dans la ville où ils ont grandi…

… et ainsi ne plus être soumise aux pénalités SRU.

L’urbanisme doit être repensé :
– mieux connecter les services et les infrastructures
– faciliter, sécuriser l’accès pour les piétons et les vélos à ces mêmes lieux
– conforter la qualité environnementale de notre commune,
et surtout anticiper la ville de demain : on ne construit pas 72 logements par an sans vision durable à l’échelle de la ville et d’un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.

Bonnet blanc et blanc bonnet

Charles Givadinivitch, un jeune secrétaire national de l’UMP annonce qu’il vient de rejoindre la liste de Joël Desjardins pour les Municipales de 2014.

De « divers droites », la liste de Joël Desjardins vire bien à droite.

Lundi 14 octobre, Jacques Myard obtient l’investiture de l’UMP pour ces mêmes municipales. Cherchez l’erreur !

Pour justifier son ralliement, Charles Givadinivitch met en avant l’intérêt des Mansonniens, le besoin de renouveau de l’exécutif municipal et le fait que « le risque PS est inexistant »…

Le PS n’est pas un risque mais une vraie alternative pour Maisons-Laffitte au contraire de M. Desjardins qui confirme ainsi s’il en était besoin son ancrage à droite UMP et son arrogance.

Pour Maika Bamps, l’engagement politique va de soi

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Maika Bamps, depuis combien de temps résidez-vous à Maisons-Laffitte ?

J’habitais au Mesnil-le-Roi depuis 1988, à Carrières, près de la halle aux légumes. Un coin sympathique, un petit village. Mais nous n’avions qu’un trois pièces, nous avions besoin de trouver plus grand, et nous avons trouvé à Maisons-Laffitte en 1998.

Moi qui viens de la campagne profonde, j’adore cette ville. Elle a un vrai côté provincial, dans le meilleur sens du terme, relationnel et social. On peut faire ses courses à pied. On se connaît, on se parle, on n’est pas des étrangers les uns pour les autres. Professeur d’EPS au collège Cocteau, ce métier que j’aime, et que je vais pratiquer encore longtemps (je viens de fêter mes 50 ans) m’a fait connaître beaucoup d’élèves, et donc de parents d’élèves.

Un professeur est toujours sur le devant de la scène, obligé de captiver, d’intéresser son auditoire, de le faire adhérer. Comme on dit à l’Education nationale: “Il faut donner du sens aux apprentissages”. Si les élèves comprennent pourquoi je leur fais faire telle ou telle chose, tout va mieux. C’est cela que j’entends apporter à la Mairie.

De quand date votre  engagement dans un parti politique ?

Je m’y suis toujours intéressé, sans aller jusqu’à adhérer à un parti. Mais, en 2001, la loi sur la parité s’est appliquée aux listes électorales. Toutes les listes ont dû chercher des femmes. Une personne de la FCPE a donné mon nom, et Marc Lefoulon, alors secrétaire de la section locale, m’a demandé de les rejoindre.

Je me suis retrouvée dans une campagne électorale, avec l’énorme dynamique de groupe qu’elle crée. Une campagne, c’est quelque chose de fabuleux, un élan, une chaleur. J’ai retrouvé les débat d’idées qui me manquaient. Pas ceux que l’on a à 18 ans quand on refait le monde, mais ceux où on essaie concrètement d’envisager l’avenir, de le changer, de peser dessus dans le bon sens, le sens qui paraît le meilleur.

Je suis au conseil municipal depuis 8 ans. En 2008, Marc m’a demandé d’être son numéro deux.

Cet engagement est donc l’expression de ta personnalité.

Oui. Ma famille a toujours eu le sens de l’intérêt général, de l’engagement politique. Un de mes grand-pères a été conseiller général MRP, député, puis sénateur. Mon père a été maire, ma mère conseillère municipale; elle s’occupe encore d’un certain nombre d’associations. Une sensibilité “démocratie chrétienne”. Ils ont été au CDS. Ils sont maintenant au Modem. Mais déjà une de mes tantes est passée au PSU, puis au PS. Elle est actuellement maire-adjoint de Delanoé à la Mairie de Paris.

Moi-même, la première fois que j’ai voté, pour les présidentielles de 1981, j’ai voté Mitterrand, et depuis toujours voté PS. Je me suis toujours senti en proximité avec ce parti, bien avant de m’y engager.

Pendant les premières années de notre mariage, j’étais très “maison” et construction de la famille. Mais, dès la maternelle et le primaire, j’ai travaillé avec les fédérations de parents d’élèves (FCPE notamment). Puis, quand les enfants ont un peu grandi, j’ai eu envie de sortir de chez moi, de faire quelque chose à côté. J’ai commencé à faire du sport… et je suis devenue trésorière de la section judo de USML.

Puis mon intérêt pour la politique s’est accru. C’est venu très naturellement. Je ressens le besoin d’être utile aux gens, de participer à quelque chose de collectif.

Le conseil municipal, c’est un gros travail ?

Oui, mais seulement si l’on veut faire avancer les choses. Car, à Maisons-Laffitte, on ne demande à un conseiller de l’opposition que de dire “oui”, “non” ou “abstention”, sur des dossiers que l’on découvre au mieux trois jours avant la délibération. Il faut donc accepter la frustration, se contenter de petites victoires.

Par exemple, j’ai pu travailler sur le projet de rénovation de la piscine. En tant que professeur d’EPS, je connais bien le sujet. Pour une fois,on m’a permis de donner mon avis. J’ai participé à l’élaboration du projet, j’ai été entendue. Mais c’est la seule fois où c’est arrivé et c’est bien dommage. Par exemple, l’analyse des besoins sociaux, obligatoire depuis 1995, n’a jamais été faite à Maisons-Laffitte. Des commissions ont été formées pour travailler sur les trois thèmes prioritaires, mais nous ne sommes pas informés de leurs travaux.

En revanche, depuis des années, nous réclamons la tarification de la cantine au quotient familial. Cela se fait quasiment partout, mais pas à Maisons-Laffitte. Nous ne l’aurons jamais avec ce maire là. Mais ,à force d’insister, nous avons obtenu que le CCAS crée une tranche, à 50%, au-dessus des plus démunis (ceux qui relèvent de l’ARS), pour lesquels on est passé de 50% à 70%.

Pourrait-on mieux associer l’opposition aux travaux de la majorité ?

Dans toutes les listes, il y a des gens qui viennent là pour travailler, et non par amour du pouvoir. Certains dossiers sont très politiques, d’autres demandent surtout du pragmatisme, la connaissance de la ville. On peut être objectif et chacun peut apporter sa pierre.