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Tribune libre du magazine municipal – Edition de février 2016

Un accord universel sur le climat,… à quelques kilomètres de Maisons-Laffitte

Du 30 novembre au 12 décembre 2015, les chefs d’Etat et délégations du monde entier se sont réunis au Bourget pour une conférence décisive dans la prise en compte des enjeux climatiques et environnementaux. Jamais un enjeu n’avait rassemblé autant de chefs d’Etat et de gouvernement, jamais il n’y avait eu autant de contributions et de mobilisations.

 Un accord universel a été approuvé par l’unanimité des délégations étrangères.

 Une unanimité sans abstention, Monsieur le Maire !

 C’est un accord historique qui vise à limiter la hausse des températures en-deçà de 2 degrés, et de 1,5 degré d’ici la fin du siècle. Ceci a été possible grâce à la mobilisation de nombreuses personnes et institutions : gouvernement, administrations, entreprises, associations et bien sûr, les collectivités.

 Avec cet accord, nous entrons dans l’ère du bas carbone ! Et pourtant, loin de s’inscrire en rupture, il témoigne d’une prise de conscience progressive, d’une volonté collective de répondre au défi et à l’urgence climatiques.

 Nous savons que nous sommes tous concernés par l’enjeu et que nous pouvons agir au quotidien. La ville de Maisons-Laffitte peut agir dans les décisions d’investissement et de planification qu’elle sera amenée à faire. Mais le sait-elle vraiment ?

 A l’heure où vous lirez ces lignes, vous aurez peut-être assisté à la réunion publique de présentation du Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) de notre ville. Etape obligatoire de l’élaboration de notre futur PLU (Plan Local d’urbanisme), celui-ci devrait fixer les principes d’évolution de la ville. Mais les sujets structurants sont, le plus souvent, simplement évoqués dans une formule « incantatoire » et non contraignante.

 D’autres étapes permettront d’améliorer la copie. Au cours de cette année, vous serez associés pour dessiner l’avenir de notre ville, au travers de l’élaboration du PLU. Mobilisez-vous, à nos côtés, pour un véritable développement des déplacements doux, pour l’amélioration des transports en commun, pour le développement des solutions de recyclage et l’accompagnement à la rénovation thermique des bâtiments.

 Maisons-Laffitte peut devenir une ville à la pointe de l’enjeu environnemental et de la transition écologique, loin des joutes stériles et dépassées sur la fermeture des voies sur berges à Paris, dont notre Maire ne comprend manifestement pas l’enjeu !

 Nicolas MOURLON, Christine LE BERT, Maika BAMPS

Conseil municipal du 8 décembre, le film

Film intégral (aux erreurs et aux imperfections de notre caméra près) du conseil municipal tenu le 8 décembre 2015.

1. Introduction, questions
– Le compte-rendu du précédent conseil parviendra ultérieurement. Décisions du maire, sans commentaires.
– Gestion des déchets (Philippe Liégeois)
– Conférence sur l’art contemporain
– Problèmes soulevés par la nouvelle discothèque (question d’Isabelle Herr, réponse de Gino Necchi).

2. Questions
– Parking rue des Côtes (question d’Anne Lavagne, réponse du maire).
– Election de Valérie Pécresse, conséquences pour la ville, notamment sur le financement des logements sociaux (question de Charles Givadinovitch, réponse du maire et de Jacques Barreau).

3. Questions
– Hotel MGEN (question d’Eric Lauvernay, réponse du maire)
– Ramassage des ordure (question de Serge Vetu, réponse de Jean-François Tassin)

4. Questions
– Ramassage des ordures (suite)
– Cafeteria de la piscine (question de Maika Bamps, réponse de Jean-Claude Girot et du maire).
– Expropriation rue de Lorraine (informations par le maire)
– Budget de la ville, modifications (Philippe Bouvier)

5. Budget
– Subvention à la crèche Duverdy (Marie-Liesse Salin)
– Subvention à l’Office de tourisme (Jacques Barreau)
– Taux des redevances d’assainissement (Philippe Bouvier)
– Taxe de sejour (Jacques Barreau. Question de Maika Bamps. Observations du maire et de Jean-François Tassin)

6. Branchements d’assainissement collectif (Claude Kopelianskis, demande de précisions par Maika Bamps)

7. ZAC, Commerce
– ZAC d’entre de Maisons (Jean-François Tassin, question d’Eric Lauvernay, réponses).
– Repos dominical pour les commerces de détail et les télécommunications (Frédérique de Préval).

8. Le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durables). Présentation par Serge Godaert.

9. Le PADD. Fin de la présentation. Commentaires du maire.

10. Le PADD
– Observations d’Anne Lavagne, Réponse du maire
– Premières remarques de Maika Bamps.

11. Le PADD
– Remarques de Maika Bamps. Réponse du maire.

12. Le PADD . Commentaires du maire.

13. Le PADD
Observations de Nicolas Mourlon. Réponse du maire.

14. Le PADD . Questions complémentaires par Maika Bamps. Réponses du maire.

15. Le PADD
Questions complémentaires par Christine Le Bert et Maika Bamps. Réponses du maire.

16. Le PADD
Questions complémentaires par Nicolas Mourlon. Réponses du maire.

17. Le PADD. Coopération intercommunale
– Questions de Nicolas Mourlon, Anne Lavagne, Maika Bampas Réponses du maire.
– Avis sur le schéma départemental de coopération intercocmmunale.

18 EPCI. Sivom Maisons-Mesnil.

19. Communauté de commmunes Maisons-Mesnil.
– Question de Nicolas Mourlon. Réponse du maire. Anecdote terminologique.

20. Convention avec le Sivatru. Présentation de Jean-François Tassin

21. Rapports annueles des délégataires et des syndicats intercommunaux, de la SAEM et de la Sarry 78.

Tribune libre du magazine municipal – Edition de janvier 2016

Quand le maire joue… et perd !

Dans le magazine du mois dernier, l’édito de M. Myard et la tribune de son groupe ont été consacrés au logement social. Pour nous annoncer le lancement de nouveaux programmes ? Bien sûr que non ! Encore une fois pour nous dire qu’on ne peut pas en construire à Maisons-Laffitte. C’est la même antienne depuis 2000, date de la promulgation de la loi SRU que M. Myard s’obstine à appeler Loi Gayssot (parce que le S de SRU veut dire Solidarité ?), loi qu’il ne respecte pas alors qu’elle n’a jamais été remise en cause par les gouvernements successifs, qu’ils soient de gauche comme de droite.

On ne peut pas rester obstinément hors-la-loi sans en payer les conséquences. Maisons-Laffitte avait déjà été condamnée à des amendes par le passé. Au printemps dernier, le Préfet a pris des arrêtés de carence à l’encontre de 8 communes des Yvelines. Outre l’imposition de nouvelles pénalités, cette fois-ci notre ville a perdu son droit de préemption, confié à un organisme appelé EPFY. Et comme par enchantements, des emprises foncières pour construire du logement social sont apparues… M. Myard se félicitant même de la coopération avec cet organisme public !

Alors que nous vaut les honneurs de la presse fin octobre ? Maisons-Laffitte fait partie des 36 communes épinglées par le gouvernement pour carence en logements sociaux et mises sous surveillance. 8 communes carencées dans les Yvelines, une seule, la nôtre dans la liste des 36 ! Nous connaissons tous pourtant des villes voisines dans une situation a priori comparable à la nôtre. Nous avons interrogé le Maire lors du dernier Conseil Municipal. Explications sans surprise, M. Myard s’est engagé dans un énième bras de fer avec l’Etat. Il a perdu les précédents (amendes, droit de préemption…) mais espère encore imposer sa loi. Il a refusé de signer une convention au motif, entre autres, que celle-ci lui enlevait la possibilité de choisir les mal-logés qu’il voudrait bien accueillir dans la ville. Nous parlons bien de familles bénéficiant du « droit au logement opposable » ou DALO, droit institué sous la présidence de Jacques Chirac et qui permet aux personnes mal logées de faire valoir leur droit à un logement ou un hébergement digne ! Qu’à cela ne tienne, pour M.Myard, n’entre pas qui veut à Maisons-Laffitte …

Alors oui, nous sommes sous surveillance. Si ce n’est par solidarité, au vu des sanctions qui peuvent nous être infligées, nous demandons à M. Myard de se montrer constructif.

Une partie des Mansonniens a voté pour lui pensant qu’il serait le mieux placé pour les « défendre ». Et si c’était le contraire ?

Maika BAMPS, Nicolas MOURLON, Christine LE BERT

Conseil municipal du 26 novembre, le film intégral

Film intégral (aux erreurs et aux imperfections de notre caméra près) du conseil municipal tenu le jeudi 26 novembre 2015.

1. Introduction. Minute de silence. Question sur les plus-values pour des travaux de rénovation.

2. Applications de l’état d’urgence à Maisons-Laffitte, questions de Maika Bamps et Anne Lavagne

3. Suite sécurité. Question de Nicolas Mourlon sur les logements sociaux

4. Suite du débat sur les logements sociaux

5. Logements sociaux et maîtrise foncière

6. Rapport sur la gestion communale

7. Rapport sur la gestion communale.  Situation actuelle du Centre Hospitalier des Courses. Taxation des abris de jardin

8. Tarifs municipaux.

9. Passerelle et navette pour le marché.  Cinéma municipal

10. Bourses d’études. Vente d’un véhicule. Vidéoprotection. Convention de maîtrise foncière avec l’EPFY

11. Cession de parcelles, leur évaluation

12. Cession de parcelles pour l’ilôt Longueil. Questions concernant le personnel communal

13. Personnel communal (suite) Syndicats et communautés de communes

14. Question sur la nouvelle communauté d’agglomérations

Tribune libre du magazine municipal – Edition de décembre 2015

La ville appartient aussi aux piétons

 «  A Maisons-Laffitte, il y a mieux que le vélo, c’est la marche à pied !  Je recommande la marche à pied, y compris pour moi-même… » C’était la réponse de Jacques Myard, lors du conseil municipal du 28 septembre, à une question de Maika Bamps sur le manque d’ambition pour favoriser les déplacements à vélo dans notre ville.

Voilà notre maire chantre de la marche ! Quatre semaines plus tard, il signait pourtant à grand bruit un arrêté municipal désignant Anne Hidalgo, la maire de Paris, persona non grata à Maisons-Laffitte. Pourquoi ? Parce qu’elle veut rendre piétonnes sur trois kilomètres les berges de la Seine, rive droite, dans la capitale… Une incohérence de plus de M. Myard !

Mais, Monsieur le maire, s’il n’est pas  facile de se déplacer dans Maisons-Laffitte à vélo (voir notre tribune d’octobre 2015), ce n’est pas plus facile à pied. Faites-en l’expérience…

En ville, les trottoirs sont étroits (sauf avenue de Longueil), encombrés de panneaux de signalisation, de plots, de lampadaires, d’horodateurs, de poubelles, etc. Un vrai parcours d’obstacles pour les personnes âgées ou à mobilité réduite, les handicapés, les parents avec poussettes, les enfants. Finalement tout le monde… Traverser sur les passages piétons s’avère souvent délicat. Tout cela oblige notamment les parents à accompagner leurs enfants sur le chemin de l’école ou de leurs différentes activités.

La marche reste la façon la plus naturelle de se déplacer. Mais pour favoriser ces déplacements à pied, il faut développer l’équité entre tous les usagers de la rue : piétons, des plus jeunes aux plus âgés, cyclistes et automobilistes. Adoptons à Maisons-Laffitte un « code de la rue », différent du code de la route qui donne priorité au tout-voiture. Appliquons le double sens cyclable, créons des zones de partage limitées à 20 km/h, avec priorité aux plus vulnérables…

Faciliter la marche pour les déplacements urbains est recommandé pour la santé, réduit le stress lié au bruit, rend la vie plus agréable, participe à l’animation de la ville, dynamise le commerce local. Se déplacer à pied, c’est aussi se rencontrer, discuter, flâner. Une vraie source de convivialité.

Tout cela devrait nous faire réfléchir à la ville du XXIe siècle. A Maisons-Laffitte, hélas, on oublie trop souvent de préparer l’avenir.

                                     Christine LE BERT, Maika BAMPS, Nicolas MOURLON

Dix ans après, casser le ghetto des privilèges

“Il y a exactement dix ans, le 27 octobre 2005, deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, étaient tués dans un transformateur électrique alors qu’ils fuyaient la police. Emeutes, application de la loi martiale, quadrillage militarisé de la population, les semaines qui suivirent montrèrent une démonstration de force des autorités pathétique pour deux raisons. Premièrement, la droite au pouvoir démontrait, plus que son incompréhension, sa profonde impuissance à administrer des territoires où vivaient des millions de personnes. Deuxièmement, les gouvernants manifestèrent une fébrilité inquiétante, en envoyant des armées et un cauchemar féodal là où il fallait des services publics et des promesses républicaines.

En 2005, le ministre de l’intérieur, garant de l’ordre public, s’appelait Nicolas Sarkozy. Ce ministre, constitutionnellement chargé de la cohésion nationale, avait sciemment provoqué des millions de Franciliens en les traitant de « racailles », qu’il voulait « nettoyer au kärcher ». Le résultat, on le connaît : 3000 interpellations, 56 policiers blessés, et 6 morts parmi la population. Plus tard, il sera Président de la République et continuera à mépriser toute une partie de la population dont il sera pourtant le premier magistrat. Avec sa ministre du budget, il organise la baisse continue des crédits de l’Etat destinés aux quartiers populaires (- 31 % entre 2009 et 2012). En 2015, devenu président de sa famille politique, il adoube des candidats qui poursuivent les discours qui ont mené à la catastrophe de 2005 : stigmatisation des populations vivant dans certaines communes, recul des services publics et calomnies sur les agents publics les faisant fonctionner, diabolisation du logement social, haine de la culture, réponse uniquement répressive, etc… Comme en 1968, la droite a levé la matraque en 2005 en hurlant « autorité » mais en pensant « pour toujours les mêmes ».

La droite s’est agitée, la gauche a agi. Les collectivités franciliennes gouvernées par la gauche réunie ont incontestablement obtenu des résultats. Services publics, actions sur les transports, évolution de l’architecture urbaine, entrée du logement social dans l’ère du développement durable et de l’échelle humaine, création culturelle, soutien associatif… On ne peut pas parler d’inaction, bien au contraire. Néanmoins, on ressort du bilan avec cette impression d’en être resté à mi-chemin. Tant d’efforts restent à faire ! Application plus stricte de la loi SRU, actions résolues contre la reproduction des élites, priorités sur l’éducation, lutte contre la pauvreté, formation des demandeurs d’emploi et sortie du chômage, renouvellement des transports, luttes contre les discriminations à l’embauche, il faut accélérer, tout de suite ! L’enjeu en 2015 n’est plus la politique de la Ville, mais la République partout. La République partout, pour lutter notamment contre cette identité de substitution que tentent de faire naître certains communautaristes qui adressent pour seul message à notre jeunesse : «vous ne serez plus jamais Sénégalais, Marocains, Algériens, Tunisiens, Égyptiens mais vous ne serez jamais Français donc vous êtes musulmans ». C’est à cela que la République doit s’attaquer. La cohésion d’un peuple est garantie par la laïcité que trop d’esprits malveillants s’acharnent à agiter comme un épouvantail pour stigmatiser des pans entiers de nos concitoyens.

Dix ans après 2005, trop de Franciliens se sentent assignés à résidence. Cela, la gauche ne peut pas l’accepter. C’est aux responsables politiques de s’adapter aux lieux de vie des gens, et pas l’inverse ! Tous les Franciliens doivent être leur propre centre, et la périphérie de personne.

Mon projet pour l’Ile-de-France (le consulter ici) a été pensé pour cette accélération, notamment les mesures pour la jeunesse. J’ai une exigence : que les quartiers populaires d’Ile-de-France retrouvent leur dignité. Ruches créatives, territoires jeunes, débordant de vie, ces quartiers sont pleins d’avenir si le lien public s’y greffe. La Grande Borne, les Tarterets, les Merisiers, le Val-Fourré, les Beaudottes, les Lochères, la Dame Blanche doivent être considérés pour ce qu’ils sont : des quartiers qui aspirent à une vie plus humaine, plus apaisée, plus prospère.

Quand je regarde la situation sociale des banlieues, je me sens en colère car les banlieues n’ont pas été oubliées, mais sciemment négligées. Négligées au profit des ghettos de privilèges que le système éducatif, culturel et financier protège. Dix ans après, le premier ghetto à casser demeure le ghetto des privilèges.”

Claude Bartolone

Claude Bartolone, pour une Ile-de-France humaine

Aujourd’hui s’ouvre la campagne officielle pour les élections régionales des 6 et 13 Décembre prochains.

Claude Bartolone a présenté 160 propositions pour faire de l’Ile-de-France une région plus humaine. Retrouvez l’intégralité de son Projet Ile-de-France humaine en cliquant ici.

“Le premier chapitre de notre action, celui d’une région solide et attractive, se referme. Doit maintenant s’ouvrir un nouveau temps : celui d’une Île-de-France humaine, avec des vies plus apaisées.” Claude Bartolone

 

 

Référendum pour l’unité, c’est parti !

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Les 17, 18 et 19 Octobre 2015, un référendum est organisé dans toute la France pour l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales.

Cette initiative est lancée par plusieurs partis politiques de gauche et écologistes, dans un moment particulier de notre vie politique, où l’extrême droite se banalise et la droite s’extrémise.

Ce référendum est ouvert à toute personne qui partage les valeurs de la gauche, des écologistes et de la République. Il s’organise par un vote en ligne ou dans l’un des plus de 2.000 points de vote répartis sur tout le territoire.

Pour voter, rendez-vous sur :

  • Au bureau de vote ouvert samedi 17 Octobre de 10h à 12h au 14 rue du Fossé à Maisons-Laffitte, à gauche au bout du parking.

Parce que la gauche a gouverné unie en Ile-de-France pendant toute la mandature et peut être fière de son bilan, parce que la droite ne fait pas mystère de son ambition de tout détricoter, parce qu’il reste beaucoup à faire pour bâtir ensemble une région solidaire, progressiste, écologique et humaine, votez !

Pour en savoir plus, cliquez pour télécharger le Mode d’emploi du référendum ou le Tract pourquoi l’unité

Tribune libre du magazine municipal – Edition de novembre 2015

Maisons-Laffitte rackettée ? Maisons-Laffitte asphyxiée ?…

Vous avez sans doute remarqué la double page centrale du bulletin municipal du mois d’octobre. Quelques mois auparavant, on se félicitait pourtant d’un budget confortable et bien géré.

Cette double page fait l’amalgame entre des sujets dont la nature et les responsabilités sont très différentes. Si la baisse des dotations s’applique à toutes les collectivités, la montée en puissance du fonds de péréquation, ne s’applique qu’à certaines : elle avait été décidée par le gouvernement Fillon. Les pénalités SRU sont elles liées au non respect d’une obligation légale : Maisons-Laffitte ne respecte pas la loi. Quant à la baisse des droits de mutation, elle devrait plutôt interroger la mairie sur sa politique d’attractivité.

Alors que tout un chacun recherchait des informations utiles sur sa commune, voilà que le lecteur est pris à témoin d’accusations décalées et dont la visée n’échappe à personne.

Comme vous le savez, le gouvernement a du mettre en place, des mesures visant à réduire les dépenses publiques. En 2012, la France dépensait 80 Md € de plus par an qu’en 2007. Il était urgent de sortir durablement de cette situation financière périlleuse. Cela passait par une mobilisation de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales. Ceux qui aujourd’hui dénoncent la baisse des dotations n’ont d’ailleurs jamais proposé autre chose, ni hier ni aujourd’hui. Ils proposent même d’aller bien au-delà de l’objectif de 50 Md € d’économie sur 3 ans, sans détailler leurs plans alternatifs.

Depuis 2012, un effort équilibré et soutenable a donc été demandé aux collectivités locales. Equilibré : la part de l’effort qui leur est demandé a été défini à hauteur de leur participation aux dépenses publiques – un peu plus de 20%. Soutenable : il se limite à 1,9% des recettes réelles de fonctionnement.

A l’inverse, pour préparer l’avenir, l’investissement local a été érigé en priorité. De nombreuses mesures ont été prises en 2015 : + 300 M€ via l’augmentation du taux de remboursement du FC TVA, +100 M€ pour les maires bâtisseurs, … Le soutien est encore plus massif en 2016, avec la création d’un fonds d’1 Md €, consacré à 50% au financement de grandes priorités : mobilité, rénovation thermique / énergies renouvelables, équipement numérique, accueil de populations nouvelles …

En ne focalisant que sur des évolutions à la marge de ses dépenses de fonctionnement, la municipalité refuse de mener un vrai débat sur ses priorités d’investissement à moyen/long terme, qui seules permettront de maintenir la qualité de vie, un haut niveau d’équipement et de services et l’attractivité de notre commune.

Nicolas MOURLON, Christine LE BERT, Maika BAMPS,

Prochain rendez-vous mensuel : jeudi 5 novembre, de 19 à 21 heures, à L’Avenue

Conseil municipal du 28 septembre. Nos vidéos

Film intégral (aux erreurs et aux imperfections de  notre caméra près) du conseil municipal tenu le lundi 28 septembre 2015.

1. Introduction. Installation du conseil.  Moment de silence à la mémoire de MM. Nouvel et Deshayes. Remarques sur l’ascenseur du parking. Participation de la ville (38 000 euros) au déjeuner sur l’herbe avec France-Galop. Litige avec un promoteur pour une construction présentant un péril imminent.  Précisions  sur les travaux (774 000 euros) faits au CHML et centre culturel.

2. Evénements récents. Rentrée scolaire (Brigitte Boiron) . Brocante (Frédérique de Préval).  Forum des associations (Jean-Claude Girot).

3.  Composteurs. Avenir du pôle hippique. Mise en place de composteurs (Jean-François Tassin).  Interrogations sur l’avenir de l’hippodrome (question d’Isabelle Herr).  Il y a de vraies inquiétudes. Conclusion de Jacques Myard : cela va dépendre de la nouvelle équipe de France-Galop.

4. Coûts de fonctionnement . Question d’Eric Lauvernay. Un rapport devait être présenté le 20 septembre. Cette présentation n’a pas eu lieu.  Explications de Jacques Myard et Gino Necchi. Jacques Myard résume : la ville est bien gérée, mais pour aller plus loin il faut entrer dans le détail.

5. Développement durable  . Développement durable (question d’Anne Lavagne). Préemption du 7 rue des Plantes (question de Serge Vétu).

6. Migrants. (question de Nicolas Mourlon). Il y a eu 487 demandes. … Statut des migrants. Réponses chiffrées et point de vue du maire et de plusieurs adjoints.

(7. Pas de numéro 7. Erreur de numérotation)

8 Rue de Lorraine. Cycles.  Expropriation en cours rue de Lorraine.  Positions de la ville sur la circulation à bicyclette. En résumé : on ne peut pas changer l’urbanisme de la ville et faire des pistes cyclables.  Pas question d’autoriser la circulation des bicyclettes en sens interdit. Conclusion de Jacques Myard “On peut très bien marcher à pied”.

9. Abandon de pénalités . sur différents travaux

10. Convention de longue durée Parking des graviers.  Acquisition de parcelles appartenant au département.   Modification du tableau des effectifs.  Annualisation du temps de travail (Gino Necchi).

11. Personnel communal . Annualisation, suite. Commentaires du maire. Note de Jean-François Tassin sur les ordures ménagères.  Gestion du centre hippique CHML. Contrat de six ans en DSP.

12. CHML (suite) Intervention d’Eric Lauvernay.  Intervention de  Nicolas Mourlon. Ac

13. CHML.   Malgré les explicationsles élus “Mieux vivre Maisons-Laffitte” votent contre.

14. Bruit.  Maika Bamps note que le rapport ne comporte rien de nouveau ni d’intéressant, et que la commune n’a pas fait grande chose.

15. Accessibilité.  Acquisitions de parcelles.   Prolongement ascenseur du parking de la gare (Marie-Dominique Gamps).  Acquisitions de parcelles (Jean-François Tassin. Jean-Claude Girot., Eric Lauvernay).

16. Fiscalité locale. Question technique. Solution choisie par la mairie.   (Jacques Barreau, Jacques Myard). Résumé par Jacques Myard : la solution choisie à Maisons-Laffitte n’apportera pas de changement global à la fiscalité locale.