Le prix de l’or bleu

Depuis 40 ans, un contrat d’affermage, arrivant à échéance le 30/12/2011,

délègue la gestion de l’eau à la “Compagnie des eaux de Maisons-Laffitte (CELM) filiale depuis 1997 de Veolia (ex CGE). Quelle conséquence ? L’augmentation de nos factures de +50% entre 2003 et 2009.

Une lente prise de conscience des citoyens

La loi de 1993, votée par le Parti Socialiste, limite à 20 ans les nouveaux engagements avec le privé.

Pour gérer son eau, une municipalité a pour alternative à une délégation de service publique la mise en place d’une régie municipale.

En outre, les délégations de service public ont donné lieu à certaines dérives. Le scandale de l’eau à Grenoble en 1994 eut pour épilogue, la condamnation de l’ex-maire Mr Carignon pour délit de corruption active.

Ensuite les associations et les Partis de Gauche ont exigé la transparence sur le prix de l’eau.

Mais 20 ans, cela peut être bien long !

Pour des raisons éthiques et politiques, plusieurs maires, dont Bertrand Delanoë, ont choisi le retour à une gestion publique de l’eau par une Régie Municipale.

Avec le recul, les résultats sont incontestables, à Paris à Grenoble et dans plusieurs dizaines de communes moyennes :

Un service public de qualité

Moins de fuites

Prix en baisse

Contrôle plus facile pour les élus et les associations locales

En Octobre 2010, Mr Myard choisit, sans débat, de mettre en œuvre la procédure de délégation de service public.

Les élus de la liste ‘Construisons l’Avenir’ regrettent ce choix.

  •  Pourquoi l’alternative régie municipale n’a-t-elle pas été étudiée ?
  •  A quel prix allons-nous payer notre eau demain ?

Nous dénonçons l’absence de toute valorisation des eaux tièdes (28°) de notre puits artésien qui permettrait de récupérer des calories et de l’argent. Pourquoi ne pas utiliser la géothermie pour la nouvelle résidence étudiante du bord de Seine ?

Au total, nous pourrions espérer économiser de 15 à 25% sur nos factures.

A l’heure ou le pouvoir d’achat recule de 0.6% (avec les dépenses de logement) et ou les prix du gaz et de l’électricité explosent, ce n’est pas négligeable.

 L’eau doit rester sous le contrôle étroit des citoyens.

Maika Bamps, Christine Le Bert, Marc Lefoulon

octobre 2011

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