Pour un projet de ville à Maisons Laffitte

Comme l’a écrit M. Myard, la loi du Grand Paris votée en 2010 nous oblige à construire 72 logements supplémentaires par an ces 25 prochaines années. Il nous faudra donc maintenir le rythme de construction de la décennie 1999-2009 durant laquelle ont vu le jour de grands projets (71 logements par an, source INSEE). Comment faire, maintenant que la ville ne possède plus de réserves foncières constructibles ? Une des dernières était le parking du marché : 5000 m2, un parking souterrain, des locaux d’activités… mais 0 logement prévu !

M. Myard semble avoir la solution : « la réhabilitation des dents creuses ». Pour ne pas bouleverser le caractère résidentiel de notre ville, il veut densifier le centre des îlots urbains, comme actuellement l’îlot Longueil. On conserve le bâti existant le long des rues et on construit à l’arrière. M. Myard oublie que ces terrains ne lui appartiennent pas. Va-il continuer à jouer au bras de fer avec les propriétaires des parcelles concernées ? Qui seront les prochains ? Mystère !

Notre ville s’est transformée ces 15 dernières années. La construction de 72 logements par an pendant les prochaines la transformera encore. Pour éviter les opérations au coup par coup, sans cohérence globale, un projet à long terme est indispensable. Un outil existe : le Plan Local d’Urbanisme. Or, notre urbanisme est régi par un Plan d’Occupation des Sols datant de janvier 2000, dont l’un des objectifs est d’« équilibrer la population plus que réellement l’accroître » ! Quoiqu’en dise M. Myard, ce POS ne répond plus aux nécessités actuelles. Il ne tient compte ni de la loi SRU, ni de la loi Grand Paris.

Plus ambitieux que le POS, le PLU présente un vrai projet de Ville. Il définit le projet global d’aménagement de la commune. Son but est de rechercher un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels dans une perspective de développement durable. Au-delà de l’occupation du sol, il prend en compte le renouvellement urbain, l’habitat et la mixité sociale, la diversité des fonctions urbaines, les transports et déplacements…

Plus démocratique aussi. Ce plan doit faire l’objet d’un débat en conseil municipal, mais il doit surtout être précédé d’une concertation qui permet d’informer et d’associer les habitants en amont des décisions qui concernent leur cadre de vie. Il faut que le public puisse réagir dès les études préalables, avant que des décisions irréversibles soient prises.

Plus collectif enfin. Le PLU peut être mis en place au niveau intercommunal avec Le Mesnil-le-Roi. Il favoriserait une meilleure cohérence dans l’aménagement des deux villes et une réflexion à plus grande échelle sur les transports, les logements et les espaces à préserver.

 

Notre ville va changer. Ne laissons pas l’équipe en place décider seule de notre avenir.

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale mars 2013

Vive le vélo à Maisons Laffitte

Lors du Conseil Municipal du 24 septembre 2012, un conseiller a demandé à M. Myard s’il était possible d’avoir un plan des parcours à vélo dans notre ville. Sans surprise, celui-ci lui a répondu qu’un tel plan n’existait pas. Encore une fois, il nous a cité les différentes voies et bandes cyclables puis a rappelé que dorénavant, le code de la route permettait la circulation des cyclistes à contre-sens dans les « zones 30 ». C’est exact, depuis le 1erjuillet 2010. M. Myard semble avoir oublié qu’à l’époque, en réponse à une de nos questions, il nous avait dit avoir pris un arrêté municipal interdisant cette possibilité dans toutes les zones 30 de notre ville. Aurait-il changé d’avis et fait ainsi preuve de « bon sens » ? Nous pouvons l’espérer mais nous en doutons encore.

 

Interdit_sauf_veloM. Myard n’en est pas à une contradiction près. Pour preuve les panneaux « sens interdit aux vélos » qui trônent toujours à la sortie de l’Avenue de Saint-Germain et de la rue Pauline Kreuscher. Alors que ce sont des panneaux blancs « sauf vélos » (voir ci-dessous), placés au bas de ces sens interdits que nous devrions voir. Et à l’autre bout l’indication que les cyclistes sont autorisés à rouler dans les deux sens.

Qu’en conclure ? Que sa tirade sur la circulation à vélo n’était que parole n’engageant que celui qui écoute ou que le passage des paroles aux actes n’est pas une priorité ? Dans les deux cas, voilà qui met à mal l’image du maire avisé qu’il dit être !

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Dans notre ville, c’est la notion même de partage de la voirie qui est à revoir. La multiplication des « zones 30 » est une bonne chose mais ne représente qu’une étape dans le retour à plus de convivialité. L’aménagement de l’espace public ne doit pas se concevoir uniquement au regard de l’automobile. Il doit être partagé avec les autres usagers que sont les piétons, les cyclistes et les personnes à mobilité réduite. L’espace partagé inverse le rapport de force entre les véhicules motorisés, les piétons et les vélos.

A quand la 1èrezone de rencontre à Maisons-Laffitte ? Pourquoi pas rue Pauline Kreuscher, voie empruntée quotidiennement par des centaines d’écoliers et de collégiens et qui n’a pas encore bénéficié de travaux ? Ou encore Avenue de Saint-Germain ? Nous avons pris l’habitude de déléguer la sécurité à des panneaux, au lieu de faire de la sécurité une cause propre à chaque utilisateur. On pourrait faire confiance au bon sens de chacun et peut-être même supprimer les haies de poteaux qui bordent la chaussée et donnent un trop grand sentiment de sécurité à l’automobiliste.

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune munipale de décembre 2012

A quand une vraie politique de concertation ?

A quand une vraie politique de concertation et de communication avec les Mansonniens ? Une vraie écoute et prise en compte de leurs aspirations et besoins ?

Nous nous voulons des relais de la population de notre ville. Serons-nous mieux entendus et considérés cette année ?

Espérons que nos questions et propositions ne rencontreront plus de réponses évasives ou ironiques mais seront enfin suivies d’effets. Lorsque nous obtenons un accord pour une demande simple (tracé d’un passage piéton en face de la sente Masson, sur la place du Maréchal Juin, à la demande de parents d’élèves de la Maternelle du Clos-Lainé), celle-ci n’est toujours pas réalisée 6 mois après.

Espérons que nous ne serons plus mis devant le fait accompli. Un nouveau gros chantier va bientôt débuter place du Marché, un parking souterrain avec locaux d’activités et logements sociaux. Nous sommes informés ponctuellement mais pas associés. Il y a bien un comité de pilotage « Piscine », un comité de pilotage « Ilot Longueil » mais rien pour cette opération qui va transformer un quartier de notre ville !

Espérons que les besoins des parents seront pris en compte. Les vacances de Toussaint seront rallongées de deux jours. Les Centres de Loisirs seront-ils ouverts deux jours de plus ? La Mairie peut les faire fonctionner dans l’urgence en cas de grève des enseignants. Et elle ne pourrait pas le faire en étant prévenue plus de quatre mois à l’avance ?

Quatre mois, c’est plus qu’elle ne laissera aux associations et aux scolaires utilisateurs de la piscine pour s’organiser. La fermeture de cet équipement était prévue fin mars. On évoque officieusement une fermeture anticipée en janvier. Mais pas d’information officielle avant septembre… Cela traduit le mépris dans lequel la majorité en place tient les associations. Leur fonctionnement de la saison prochaine est prévu de longue date. Le montant de la cotisation de leurs membres et les contrats de travail les liant à leurs moniteurs ont été calculés sur la période septembre-mars. M. Myard pense-t-il que tout puisse se renégocier sereinement dans l’urgence ? Un animateur qui pouvait enchaîner une saison estivale après une saison hivernale presque complète ne sera peut-être plus intéressé s’il risque de se trouver au chômage en janvier. Un sportif s’inscrira-t-il pour un seul trimestre à Maisons-Laffitte en sachant qu’il devra ensuite se trouver un nouveau club ?

Avancer la fermeture de la piscine à janvier, c’est empêcher associations et scolaires de fonctionner pendant 3 saisons (2011-2012, 2012-2013, 2013-2014) au lieu de deux. Tout cela pour ouvrir ce nouvel équipement au printemps plutôt qu’à l’été 2014. Y-a-t-il un rapport entre ce changement de calendrier et les élections municipales qui auront lieu à cette date ? Il semblerait queles usagers pèsent peu dans la balance !

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale de septembre 2012

Restauration scolaire, nous n’abandonnerons pas !

Encore une tribune sur le quotient familial ? Et bien oui ! Nous aussi avons nos marronniers. Pourtant, nous pouvons vous assurer que nous préférerions ne pas avoir à revenir une fois de plus sur ce sujet.

Ce mois-ci, le budget 2012 de la ville sera mis au vote. A l’heure où nous écrivons cette tribune, le Débat d’Orientation budgétaire n’a pas eu lieu. Aurons-nous la surprise de voir notre revendication enfin satisfaite ?

La tarification de la restauration scolaire au quotient familial se généralise jusqu’à devenir la norme. De nombreuses villes l’appliquent : Saint-Germain-en-Laye (8 tranches de 1€ à 5,76€), Le Vésinet (6 tranches de 1€ à 4,50€), Le Pecq. (4 tranches de 0,37€ à 3,98€)
Alors à quand Maisons-Laffitte ?

Pour mémoire, un seul tarif en école élémentaire : 4,20€ (4€ en maternelle).

Pour que la municipalité prenne en compte les situations familiales les plus difficiles, il faut monter un dossier auprès du CCAS qui peut octroyer une aide pour les deux tranches de quotient les plus faibles. Dans le meilleur des cas, le reste à payer sera de 1,25€ (2,10€ pour le quotient B). Nous sommes déjà au dessus des tarifs appliqués par nos voisins ! Et quand on sait qu’en 2009 seules 40 familles relevaient du quotient A, on mesure l’effort de redistribution accordé par la municipalité.
Au Pecq, commune dont l’édile n’a rien d’un gauchiste (M. Gournac est sénateur UMP), cet effort se monte à 46000€ en 2011. Maisons-Laffitte, nous ne disposons pas encore des derniers chiffres mais l’on peut estimer qu’ils ne seront pas très éloignés de ceux des années précédentes : 8832€ en 2008, 6255€ en 2009, 1487€ en 2010 (ces chiffres nous ont été communiqués lors de la séance du Conseil d’Administration du CCAS du 24 juin 2011). Maisons-Laffitte doit être la seule commune de France à ne pas être touchée par la crise ! Et M. Myard s’obstine à nous dire que la ville fait ce qu’il faut.
Nous demandons que soit effectuée une réelle étude sur le coût d’une tarification de la restauration scolaire au quotient familial. Maintenant que les réservations des repas s’effectuent par internet, il ne doit pas être difficile de mener une enquête sur les revenus et le nombre d’enfants à charge des familles mansonniennes. Et si une telle enquête induit des frais, ceux-ci pourrait-être pris en charge par le CCAS. Ce serait au moins un début d’analyse des besoins sociaux de l’ensemble de la population, analyse qui n’a jamais été effectuée à Maisons-Laffitte alors qu’elle est obligatoire depuis 1995 et qu’elle doit être réactualisée tous les ans !
Au mois de janvier, M. Myard a cosigné un texte de la Droite Populaire défendant le quotient familial et ses applications. Les tarifs de cantine y étaient expressément cités comme « indexés aujourd’hui sur les revenus » ! Contradiction ou présage ? Nous le saurons bientôt.

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale de mars 2012

Une histoire de famille

Vous êtes près de 1500 à vous être exprimés lors des Primaires Citoyennes les 9 et 16 octobre 2011. 8,5 % des électeurs à voter au 1er ou au 2nd tour. C’est bien supérieur à la moyenne nationale. Nous ne nous attendions pas à une telle mobilisation à Maisons-Laffitte, où la droite règne sans partage.

Nous avons l’habitude de tenir des bureaux de vote lors des élections républicaines mais ces journées nous laisseront un souvenir mémorable.

La première surprise est donc le nombre de Mansonniens à s’être déplacés. Nous pensions trouver le temps long… et les instants de répit furent rares ! Les jours précédents ce scrutin, nous avions senti qu’une dynamique se créait. Notre site connut un afflux de visites. Dans la rue, on s’arrêtait pour nous parler, nous poser des questions pratiques sur les Primaires mais aussi pour affirmer son opinion politique. Certains nous ont contactés à nos adresses personnelles… On sentait un engouement, une réelle volonté de choisir son candidat pour les prochaines présidentielles.

Le qualificatif de « journée historique » revenait régulièrement dans vos propos. Vous, citoyens modernes, êtes plus informés que ne l’étaient ceux des générations antérieures. Plus individualistes peut-être aussi, et sceptiques à l’égard des appareils partisans. Alors quand on vous donne l’occasion de peser davantage sur les décisions qui vous concernent, vous vous exprimez.

D’où l’ambiance dans les bureaux de vote. Nous avions le sentiment d’être en famille, une famille décomplexée, revendicative et heureuse de se retrouver. Ce qui nous réunissait était bien sûr la volonté de changer l’équipe qui nous gouverne, mais aussi les valeurs de gauche sur lesquelles nous nous étions tous engagés. Nous nous trouvions face à une démonstration de force citoyenne, de respect et de fraternité.

Et oui, n’en déplaise à M Myard, ces primaires ont bien été une histoire de famille dans le sens noble du terme. Lui-même a d’ailleurs pris cette innovation démocratique très au sérieux. Il nous a permis l’utilisation des trois sites habituels de vote et nous a accordé un soutien logistique. Qu’il en soit ici remercié. Lors des deux tours, il a fait la tournée des Bureaux de Vote Citoyens de la circonscription… Des actes bien éloignés des propos méprisants qu’il a utilisés au soir du 1er tour !

Je ne pourrais pas terminer sans un mot pour les plus de 60 Mansonniens qui ont donné de leur temps et ont contribué en tant qu’assesseurs ou scrutateurs au succès d’une entreprise risquée politiquement.

Vous rencontrer en si grand nombre nous a donné le sentiment d’être soutenus et compris.Nous vous avons déjà dit combien pouvait être frustrante la position d’élu de gauche au conseil municipal de Maisons-Laffitte. Nous savions pourquoi nous nous battions. Nous savons aujourd’hui que nous ne sommes pas seuls !

Merci à toutes et à tous.

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale de décembre 2011

Le prix de l’or bleu

Depuis 40 ans, un contrat d’affermage, arrivant à échéance le 30/12/2011,

délègue la gestion de l’eau à la “Compagnie des eaux de Maisons-Laffitte (CELM) filiale depuis 1997 de Veolia (ex CGE). Quelle conséquence ? L’augmentation de nos factures de +50% entre 2003 et 2009.

Une lente prise de conscience des citoyens

La loi de 1993, votée par le Parti Socialiste, limite à 20 ans les nouveaux engagements avec le privé.

Pour gérer son eau, une municipalité a pour alternative à une délégation de service publique la mise en place d’une régie municipale.

En outre, les délégations de service public ont donné lieu à certaines dérives. Le scandale de l’eau à Grenoble en 1994 eut pour épilogue, la condamnation de l’ex-maire Mr Carignon pour délit de corruption active.

Ensuite les associations et les Partis de Gauche ont exigé la transparence sur le prix de l’eau.

Mais 20 ans, cela peut être bien long !

Pour des raisons éthiques et politiques, plusieurs maires, dont Bertrand Delanoë, ont choisi le retour à une gestion publique de l’eau par une Régie Municipale.

Avec le recul, les résultats sont incontestables, à Paris à Grenoble et dans plusieurs dizaines de communes moyennes :

Un service public de qualité

Moins de fuites

Prix en baisse

Contrôle plus facile pour les élus et les associations locales

En Octobre 2010, Mr Myard choisit, sans débat, de mettre en œuvre la procédure de délégation de service public.

Les élus de la liste ‘Construisons l’Avenir’ regrettent ce choix.

  •  Pourquoi l’alternative régie municipale n’a-t-elle pas été étudiée ?
  •  A quel prix allons-nous payer notre eau demain ?

Nous dénonçons l’absence de toute valorisation des eaux tièdes (28°) de notre puits artésien qui permettrait de récupérer des calories et de l’argent. Pourquoi ne pas utiliser la géothermie pour la nouvelle résidence étudiante du bord de Seine ?

Au total, nous pourrions espérer économiser de 15 à 25% sur nos factures.

A l’heure ou le pouvoir d’achat recule de 0.6% (avec les dépenses de logement) et ou les prix du gaz et de l’électricité explosent, ce n’est pas négligeable.

 L’eau doit rester sous le contrôle étroit des citoyens.

Maika Bamps, Christine Le Bert, Marc Lefoulon

octobre 2011

Une opposition constructive

Etre élu de l’opposition à la Mairie de Maisons-Laffitte est souvent frustrant. Nous sommes rarement associés à la réflexion et l’élaboration des différents projets concernant notre ville. Nous les découvrons la semaine qui précède les Conseils Municipaux en lisant les documents de préparation. Nous sommes informés de ce qui a été décidé lors des commissions (quand elles sont réunies !) quelques jours avant le Conseil Municipal. Et celui-ci se résume à l’enregistrement de décisions que nous ne pouvons plus amender et que nous pouvons seulement ne pas cautionner en votant contre si nécessaire.

Ce n’est pas ce pourquoi nous nous sommes présentés devant vous, électeurs de Maisons-Laffitte. Être d’opposition ne veut pas dire avoir uniquement le pouvoir de dire non. Nous avons notre sensibilité et aussi notre connaissance de la ville. Ce que nous souhaitons, c’est agir pour le bien commun selon les valeurs qui nous guident. Nous voulons être une opposition constructive. (constructif » : qui participe à la construction, qui fait avancer les choses)

Il y a un an, nous vous informions que, pour la première fois depuis 2004, il existait un sujet que Monsieur Myard avait souhaité ouvrir à l’opposition : la piscine. Nous avons enfin été associés à la construction d’un projet. Au sein du comité de pilotage, nous avons rempli notre rôle avec enthousiasme et, nous l’espérons, compétence. Nous avons été écoutés et notre avis a été pris en considération. Nous avons fait ce pour quoi nous sommes élus : travailler pour le bien général de la commune !

Nous voulons également être des sentinelles. Si vous nous lisez, vous savez que nous revenons régulièrement sur le déficit de logements sociaux à Maisons-Laffitte. Après des années de progression très lente, M. Myard nous a annoncé un potentiel de 320 logements à réaliser dans un avenir très proche dont deux résidences pour un total de 219 appartements. Les pénalités SRU qui coûtent fort cher à notre ville (et la publicité que nous en faisons dans ce magazine) sont certainement pour quelque chose dans cette accélération soudaine.

Nous nous voulons également force de proposition. Au mois de mai dernier, nous écrivions encore dans cette même tribune « Il est urgent que la mairie élargisse le nombre de familles aidées, que les aides municipales bénéficient à tous ceux qui souffrent, que des nouvelles mesures soient prises pour atténuer les effets de la crise sur un plus grand nombre de familles  ». Le Conseil d’Administration du CCAS du mois de juin a voté une modification des aides facultatives en direction des familles Dans les prochaines semaines, davantage de familles seront aidées et certaines de manière plus importante. Nous n’avons toujours pas réussi à faire appliquer la tarification au quotient familial pour la restauration scolaire mais nos interventions incessantes ont fait bouger et avancer les choses vers plus de justice sociale.

La preuve en est que nous, élus de l’opposition de gauche dans ce Conseil Municipal, pouvons être utiles à notre ville. Pour cela, encore faut-il que l’on nous donne l’occasion de travailler ! Et surtout, il faut persévérer, accepter de rabâcher, et… ne pas désespérer !

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale de septembre 2011

L’intercommunalité Maisons-Laffitte / Mesnil le Roi

… le dernier Village Gaulois des Yvelines ?
Vous en avez assez du RER A saturé et de la baisse de trafic sur St Lazare ? Vous ne voulez pas voir passer le futur RER E sans pouvoir monter dedans ?
Une vraie intercommunalité permettrait d’obtenir de meilleurs transports pour les Mansonniens et d’influer sur le plan du Grand Paris
Vous en avez assez du centre ville engorgé aux heures de pointes ?
Une vraie intercommunalité permettrait la construction d’un nouveau pont pour alléger le trafic
L’intercommunalité, c’est avant tout une volonté politique des communes de mettre en commun leurs ressources et leurs moyens pour faire naître ou développer des projets qui ne pourraient se faire seul, dans un souci d’efficacité de la gestion publique.
Aujourd’hui l’aménagement de votre bassin de vie se fait sans vous !
La Mairie fait avancer son projet de village gaulois pendant qu’autour de nous se constituent de vraies intercommunalités :
« Seine et Forêt » avec St Germain + Poissy + Achères + Conflans, et
« Boucle de la Seine » avec Le Vésinet + Chatou + Sartrouville + Houilles + Montesson
Il y a urgence à réagir !
Au sein d’une intercommunalité forte et large, nous pouvons être acteurs.
Nous pouvons être entendus et défendre nos intérêts concernant les transports urbains, les nuisances sonores, la gestion de la Seine et de son bassin, l’assainissement, les équipements sportifs, les équipements culturels, …
Venez débattre
lundi 20 juin, à 20h au Foyer Freddy Leroux
Parc de Maisons Laffitte, 9 avenue Desaix, face au parc des sports
avec la participation d’élus de communes voisines
 juin 2011

Absence de vision de la mairie pour le développement de Maisons Laffitte

Lors du conseil municipal du 7 février dernier a eu lieu le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB). Un à deux mois avant le vote du budget primitif de 2011, la loi impose un DOB auquel les élus de gauche ont voulu apporter leur contribution.

Le budget primitif 2011 sert notamment à définir les actions qui seront entreprises par la municipalité.

Les arbitrages effectués par le Maire conduisent à un budget 2011 très proche de celui de l’an passé. Globalement du même montant en tenant compte de l’inflation, il finance sans problème les études de la piscine (c’est l’an prochain que des emprunts seront nécessaires pour payer les travaux de réalisation) et la fin de travaux de réfection de l’éclairage public.

Nous, élus de gauche, dénonçons cette année encore, l’absence de vision.

Nous avions proposé six actions s’inscrivant dans deux directions essentielles :

  • soutien plus important aux personnes qui souffrent,
  • développement de notre commune vers le bien-être et l’économie durable

Aucune de ces propositions n’ont été retenues par le Maire. C’est bien dommage!

Si nous avions été aux responsabilités, nous aurions donné des moyens pour :

1/ Le soutien aux Mansonniens :

  • la mise en place d’un “bouclier social” pour les populations les plus défavorisées. Nous voulons un budget du Centre communal d’Action social (CCAS) en augmentation de 10%, l’application du quotient familial pour la restauration scolaire. Les 17% des foyers Mansonniens non-imposables, les chômeurs modestes, méritent un soutien financier plus important.
  • la construction de logements sociaux notamment de 3/4 pièces pour aider les familles modestes à rester sur Maisons Laffitte. Nous avions déjà démontré dans la Tribune de Février que la majorité actuelle fait vraiment moins que le minimum sur ce sujet. Notre ville ne doit pas être une essoreuse sociale !

2/ L’évolution de notre commune vers le bien-être et le développement durable :

  • la création d’une médiathèque en centre ville qui pourrait être intégrée au projet de rénovation du parking du marché (parking souterrain à l’étude actuellement).
  • faire évoluer les réseaux de circulation. Pour les cyclistes il est important de sécuriser les déplacements sur les axes les plus fréquentés, en particulier à proximité des écoles et en continuité avec les communes limitrophes.
  • Permettre la retransmission en direct sur le site internet de la ville des débats municipaux, donnant à un large public l’occasion de s’intéresser à la gestion de notre ville.
  • Aider et attirer, sur le territoire de Maisons Laffitte, les petites entreprises de haute technologie et innovantes dans le domaine du développement durable (la géothermie, le solaire…).

Dans le contexte actuel de crise, notre ville se doit de soulager les personnes qui en sont victimes, de développer le bien être et d’investir dans les emplois de demain en impliquant mieux les Mansonniens dans le projet de ville.

Maika Bamps, Christine Le Bert, Marc Lefoulon

tribune municipale d’avril 2011

Une politique familiale calamiteuse

Une politique familiale plus juste et plus solidaire est possible

Nous, élus de gauche, n’avons pas voté le budget primitif 2011, lors du dernier conseil municipal.

Nous voulons qu’un soutien plus important soit apporté aux personnes qui souffrent le plus de la crise économique et sociale qui touche notre pays, sous la forme d’un « bouclier social » mis en place par la municipalité.

En effet ce sont les catégories les plus modestes qui sont touchées par la hausse du prix du gaz, de l’eau, de l’électricité. La part du budget consacré aux dépenses contraintes (liées au logement et à son occupation : logement, eau, gaz, électricité, frais d’assurance…) a doublé en trente ans pour les familles les moins favorisées. Ces dépenses représentent jusqu’à 48% du budget de ces ménages.

Même si Maisons-Laffitte figure en bonne place au palmarès des villes riches (94ème sur 36 000 communes), n’oublions pas que 19% des ménages mansonniens ne sont pas imposables. Et vivre à Maisons-Laffitte pour ces familles n’est pas facile.

Prenons le cas d’un couple avec 5 enfants âgés de 2 à 13 ans, qui vit avec un seul salaire de 1 600 euros net par mois et touche une aide au logement d’environ 200 euros (loyer de 670 euros pour un logement social) et des allocations familiales (650 euros par mois). Cette famille s’est renseignée, il lui a été répondu qu’elle ne rentrait pas dans les critères d’attribution de la demi-gratuité pour la restauration scolaire. Les enfants ne mangent donc pas à la cantine car la dépense serait trop lourde pour le budget familial.

La restauration scolaire est un poste important dans les dépenses incontournables des familles. Or 60% du prix du repas est supporté par les usagers, quel que soit le montant des revenus de la famille. Seules les familles les plus défavorisées qui le demandent au CCAS peuvent bénéficier d’une demi-gratuité selon des barèmes de plafonds de ressources. Exemple : une personne seule avec un enfant ne doit pas toucher plus de 672 euros par mois, allocations comprises pour en bénéficier ; un couple avec un enfant, pas plus de 1 120 euros. Résultat : seulement 40 demi-gratuités pour la cantine ont été accordées en 2009 (contre 39 en 2008) !

Le maire refuse toujours d’instaurer la tarification au quotient familial pour la restauration scolaire.

Nous continuons à demander que ce système de tarification, adopté dans de nombreuses communes, soit appliqué sans restriction.

En attendant, ne pourrait-on pas envisager au moins une prise en charge progressive du prix du repas par le CCAS pour les familles modestes qui ne bénéficient pas d’aide actuellement (75% pour le quotient A, 50% pour le quotient B, 40% pour le quotient C)… Cela nécessiterait une augmentation de la subvention de la Ville au CCAS, subvention qui n’a pas été revalorisée depuis 2008.

 

Il est urgent que la mairie élargisse le nombre de familles aidées, que les aides municipales bénéficient à tous ceux qui souffrent, que des nouvelles mesures soient prises pour atténuer les effets de la crise sur un plus grand nombre de familles.

Christine LE BERT, Maïka BAMPS et Marc LEFOULON

tribune municipale avril 2011