A quand une vraie politique de concertation ?

A quand une vraie politique de concertation et de communication avec les Mansonniens ? Une vraie écoute et prise en compte de leurs aspirations et besoins ?

Nous nous voulons des relais de la population de notre ville. Serons-nous mieux entendus et considérés cette année ?

Espérons que nos questions et propositions ne rencontreront plus de réponses évasives ou ironiques mais seront enfin suivies d’effets. Lorsque nous obtenons un accord pour une demande simple (tracé d’un passage piéton en face de la sente Masson, sur la place du Maréchal Juin, à la demande de parents d’élèves de la Maternelle du Clos-Lainé), celle-ci n’est toujours pas réalisée 6 mois après.

Espérons que nous ne serons plus mis devant le fait accompli. Un nouveau gros chantier va bientôt débuter place du Marché, un parking souterrain avec locaux d’activités et logements sociaux. Nous sommes informés ponctuellement mais pas associés. Il y a bien un comité de pilotage « Piscine », un comité de pilotage « Ilot Longueil » mais rien pour cette opération qui va transformer un quartier de notre ville !

Espérons que les besoins des parents seront pris en compte. Les vacances de Toussaint seront rallongées de deux jours. Les Centres de Loisirs seront-ils ouverts deux jours de plus ? La Mairie peut les faire fonctionner dans l’urgence en cas de grève des enseignants. Et elle ne pourrait pas le faire en étant prévenue plus de quatre mois à l’avance ?

Quatre mois, c’est plus qu’elle ne laissera aux associations et aux scolaires utilisateurs de la piscine pour s’organiser. La fermeture de cet équipement était prévue fin mars. On évoque officieusement une fermeture anticipée en janvier. Mais pas d’information officielle avant septembre… Cela traduit le mépris dans lequel la majorité en place tient les associations. Leur fonctionnement de la saison prochaine est prévu de longue date. Le montant de la cotisation de leurs membres et les contrats de travail les liant à leurs moniteurs ont été calculés sur la période septembre-mars. M. Myard pense-t-il que tout puisse se renégocier sereinement dans l’urgence ? Un animateur qui pouvait enchaîner une saison estivale après une saison hivernale presque complète ne sera peut-être plus intéressé s’il risque de se trouver au chômage en janvier. Un sportif s’inscrira-t-il pour un seul trimestre à Maisons-Laffitte en sachant qu’il devra ensuite se trouver un nouveau club ?

Avancer la fermeture de la piscine à janvier, c’est empêcher associations et scolaires de fonctionner pendant 3 saisons (2011-2012, 2012-2013, 2013-2014) au lieu de deux. Tout cela pour ouvrir ce nouvel équipement au printemps plutôt qu’à l’été 2014. Y-a-t-il un rapport entre ce changement de calendrier et les élections municipales qui auront lieu à cette date ? Il semblerait queles usagers pèsent peu dans la balance !

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale de septembre 2012

Le prix de l’or bleu

Depuis 40 ans, un contrat d’affermage, arrivant à échéance le 30/12/2011,

délègue la gestion de l’eau à la “Compagnie des eaux de Maisons-Laffitte (CELM) filiale depuis 1997 de Veolia (ex CGE). Quelle conséquence ? L’augmentation de nos factures de +50% entre 2003 et 2009.

Une lente prise de conscience des citoyens

La loi de 1993, votée par le Parti Socialiste, limite à 20 ans les nouveaux engagements avec le privé.

Pour gérer son eau, une municipalité a pour alternative à une délégation de service publique la mise en place d’une régie municipale.

En outre, les délégations de service public ont donné lieu à certaines dérives. Le scandale de l’eau à Grenoble en 1994 eut pour épilogue, la condamnation de l’ex-maire Mr Carignon pour délit de corruption active.

Ensuite les associations et les Partis de Gauche ont exigé la transparence sur le prix de l’eau.

Mais 20 ans, cela peut être bien long !

Pour des raisons éthiques et politiques, plusieurs maires, dont Bertrand Delanoë, ont choisi le retour à une gestion publique de l’eau par une Régie Municipale.

Avec le recul, les résultats sont incontestables, à Paris à Grenoble et dans plusieurs dizaines de communes moyennes :

Un service public de qualité

Moins de fuites

Prix en baisse

Contrôle plus facile pour les élus et les associations locales

En Octobre 2010, Mr Myard choisit, sans débat, de mettre en œuvre la procédure de délégation de service public.

Les élus de la liste ‘Construisons l’Avenir’ regrettent ce choix.

  •  Pourquoi l’alternative régie municipale n’a-t-elle pas été étudiée ?
  •  A quel prix allons-nous payer notre eau demain ?

Nous dénonçons l’absence de toute valorisation des eaux tièdes (28°) de notre puits artésien qui permettrait de récupérer des calories et de l’argent. Pourquoi ne pas utiliser la géothermie pour la nouvelle résidence étudiante du bord de Seine ?

Au total, nous pourrions espérer économiser de 15 à 25% sur nos factures.

A l’heure ou le pouvoir d’achat recule de 0.6% (avec les dépenses de logement) et ou les prix du gaz et de l’électricité explosent, ce n’est pas négligeable.

 L’eau doit rester sous le contrôle étroit des citoyens.

Maika Bamps, Christine Le Bert, Marc Lefoulon

octobre 2011

Une opposition constructive

Etre élu de l’opposition à la Mairie de Maisons-Laffitte est souvent frustrant. Nous sommes rarement associés à la réflexion et l’élaboration des différents projets concernant notre ville. Nous les découvrons la semaine qui précède les Conseils Municipaux en lisant les documents de préparation. Nous sommes informés de ce qui a été décidé lors des commissions (quand elles sont réunies !) quelques jours avant le Conseil Municipal. Et celui-ci se résume à l’enregistrement de décisions que nous ne pouvons plus amender et que nous pouvons seulement ne pas cautionner en votant contre si nécessaire.

Ce n’est pas ce pourquoi nous nous sommes présentés devant vous, électeurs de Maisons-Laffitte. Être d’opposition ne veut pas dire avoir uniquement le pouvoir de dire non. Nous avons notre sensibilité et aussi notre connaissance de la ville. Ce que nous souhaitons, c’est agir pour le bien commun selon les valeurs qui nous guident. Nous voulons être une opposition constructive. (constructif » : qui participe à la construction, qui fait avancer les choses)

Il y a un an, nous vous informions que, pour la première fois depuis 2004, il existait un sujet que Monsieur Myard avait souhaité ouvrir à l’opposition : la piscine. Nous avons enfin été associés à la construction d’un projet. Au sein du comité de pilotage, nous avons rempli notre rôle avec enthousiasme et, nous l’espérons, compétence. Nous avons été écoutés et notre avis a été pris en considération. Nous avons fait ce pour quoi nous sommes élus : travailler pour le bien général de la commune !

Nous voulons également être des sentinelles. Si vous nous lisez, vous savez que nous revenons régulièrement sur le déficit de logements sociaux à Maisons-Laffitte. Après des années de progression très lente, M. Myard nous a annoncé un potentiel de 320 logements à réaliser dans un avenir très proche dont deux résidences pour un total de 219 appartements. Les pénalités SRU qui coûtent fort cher à notre ville (et la publicité que nous en faisons dans ce magazine) sont certainement pour quelque chose dans cette accélération soudaine.

Nous nous voulons également force de proposition. Au mois de mai dernier, nous écrivions encore dans cette même tribune « Il est urgent que la mairie élargisse le nombre de familles aidées, que les aides municipales bénéficient à tous ceux qui souffrent, que des nouvelles mesures soient prises pour atténuer les effets de la crise sur un plus grand nombre de familles  ». Le Conseil d’Administration du CCAS du mois de juin a voté une modification des aides facultatives en direction des familles Dans les prochaines semaines, davantage de familles seront aidées et certaines de manière plus importante. Nous n’avons toujours pas réussi à faire appliquer la tarification au quotient familial pour la restauration scolaire mais nos interventions incessantes ont fait bouger et avancer les choses vers plus de justice sociale.

La preuve en est que nous, élus de l’opposition de gauche dans ce Conseil Municipal, pouvons être utiles à notre ville. Pour cela, encore faut-il que l’on nous donne l’occasion de travailler ! Et surtout, il faut persévérer, accepter de rabâcher, et… ne pas désespérer !

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale de septembre 2011