Avoir des (jeunes) enfants à Maisons-Laffitte

Tribune des élus de Maisons-Laffitte, octobre 2018

Maisons-Laffitte présente un cadre de vie exceptionnel : proche de Paris, ouvert sur de grands espaces, accessible en transports en commun, proche de la Seine et de la forêt, on y trouve des écoles, des commerces et de nombreux lieux pour les loisirs. Tout pour y vivre en famille avec des enfants de tous âges.

Alors pourquoi une tribune viendrait-elle critiquer l’action de la municipalité à l’attention des familles ?

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Retour à la semaine de 4 jours, les tarifs s’envolent

Tribune des élus de Maisons-Laffitte, septembre 2018

Nous souhaitons une bonne rentrée à tous les élèves et leurs parents. Rentrée marquée par un changement de rythme scolaire. La majorité municipale a souhaité revenir à la semaine de 4 jours. Ce n’était pas notre souhait car nous restons persuadés que la semaine de 4 jours ½ respecte mieux les rythmes biologiques et psychologiques des enfants.

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Cantine scolaire et quotient familial

Tribune des élus de Maisons-Laffitte, juillet 2018

En 2017, 20 % des élèves des écoles publiques de Maisons-Laffitte  ne déjeunent pas à la cantine (18 % en maternelle et 21 % en élémentaire). Soit environ 390 élèves. Parmi eux, des études le montrent, de nombreux enfants de familles défavorisées… Pourquoi ne bénéficient-ils pas de cette restauration scolaire ? Parce que leurs parents n’ont pas les moyens de la payer ? Parce qu’ils ne connaissent pas les aides auxquelles ils ont droit ? Parce qu’ils ne se lancent pas dans les démarches administratives nécessaires pour recevoir une aide du CCAS (Centre communal d’action sociale) ?

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Coopération intercommunale : oui, mais pour de vrais projets

 Merci, Madame Prischi !

Catherine Prischi nous a quitté le 20 avril, dans sa 92ème année. Elle représenta en son temps notre parti au Conseil municipal de Maisons-Laffitte. Elle avait l’audace des féministes militantes et un bel esprit de contestation.

Nous adressons à son mari, ses enfants et l’ensemble de ses proches, nos plus sincères condoléances.

 

Tribune des élus de Maisons-Laffitte,  juin 2018

Pour des raisons de procédure, le tribunal administratif de Versailles vient d’annuler l’arrêté créant la communauté d’agglomération Saint-Germain-Boucles-de-Seine. Une décision prise le 19 avril qui prendra effet dans un an.

Et pourtant, la coopération est naturelle et nécessaire. Notre territoire est quotidiennement intercommunal : pour consulter un spécialiste, faire les courses dans une grande enseigne, pratiquer une activité, rejoindre son travail, aller au cinéma, au théâtre ou au restaurant, se balader en forêt ou le long de la Seine.

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Gymnase ou conservatoire ?

Tribune des élus de Maisons-Laffitte, mai 2018

Le débat d’orientation budgétaire s’est tenu le 13 février. Débat est un bien grand mot : difficile de débattre d’un budget sans le montant estimatif de certaines dépenses.

Prenons la programmation des investissements. Sont détaillés et chiffrés tous les « petits » travaux d’entretien ou d’aménagement (sécurisation ou réfection des cours dans les écoles, remplacement de fenêtres ou de chaudières, mise aux normes incendie…). Mais aucun chiffrage des « grands projets » : difficile de parler ainsi d’orientation et de priorisation. Et pourtant, il y a matière à débat !

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Vive le vélo à Maisons Laffitte

Lors du Conseil Municipal du 24 septembre 2012, un conseiller a demandé à M. Myard s’il était possible d’avoir un plan des parcours à vélo dans notre ville. Sans surprise, celui-ci lui a répondu qu’un tel plan n’existait pas. Encore une fois, il nous a cité les différentes voies et bandes cyclables puis a rappelé que dorénavant, le code de la route permettait la circulation des cyclistes à contre-sens dans les « zones 30 ». C’est exact, depuis le 1erjuillet 2010. M. Myard semble avoir oublié qu’à l’époque, en réponse à une de nos questions, il nous avait dit avoir pris un arrêté municipal interdisant cette possibilité dans toutes les zones 30 de notre ville. Aurait-il changé d’avis et fait ainsi preuve de « bon sens » ? Nous pouvons l’espérer mais nous en doutons encore.

 

Interdit_sauf_veloM. Myard n’en est pas à une contradiction près. Pour preuve les panneaux « sens interdit aux vélos » qui trônent toujours à la sortie de l’Avenue de Saint-Germain et de la rue Pauline Kreuscher. Alors que ce sont des panneaux blancs « sauf vélos » (voir ci-dessous), placés au bas de ces sens interdits que nous devrions voir. Et à l’autre bout l’indication que les cyclistes sont autorisés à rouler dans les deux sens.

Qu’en conclure ? Que sa tirade sur la circulation à vélo n’était que parole n’engageant que celui qui écoute ou que le passage des paroles aux actes n’est pas une priorité ? Dans les deux cas, voilà qui met à mal l’image du maire avisé qu’il dit être !

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Dans notre ville, c’est la notion même de partage de la voirie qui est à revoir. La multiplication des « zones 30 » est une bonne chose mais ne représente qu’une étape dans le retour à plus de convivialité. L’aménagement de l’espace public ne doit pas se concevoir uniquement au regard de l’automobile. Il doit être partagé avec les autres usagers que sont les piétons, les cyclistes et les personnes à mobilité réduite. L’espace partagé inverse le rapport de force entre les véhicules motorisés, les piétons et les vélos.

A quand la 1èrezone de rencontre à Maisons-Laffitte ? Pourquoi pas rue Pauline Kreuscher, voie empruntée quotidiennement par des centaines d’écoliers et de collégiens et qui n’a pas encore bénéficié de travaux ? Ou encore Avenue de Saint-Germain ? Nous avons pris l’habitude de déléguer la sécurité à des panneaux, au lieu de faire de la sécurité une cause propre à chaque utilisateur. On pourrait faire confiance au bon sens de chacun et peut-être même supprimer les haies de poteaux qui bordent la chaussée et donnent un trop grand sentiment de sécurité à l’automobiliste.

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune munipale de décembre 2012

Absence de vision de la mairie pour le développement de Maisons Laffitte

Lors du conseil municipal du 7 février dernier a eu lieu le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB). Un à deux mois avant le vote du budget primitif de 2011, la loi impose un DOB auquel les élus de gauche ont voulu apporter leur contribution.

Le budget primitif 2011 sert notamment à définir les actions qui seront entreprises par la municipalité.

Les arbitrages effectués par le Maire conduisent à un budget 2011 très proche de celui de l’an passé. Globalement du même montant en tenant compte de l’inflation, il finance sans problème les études de la piscine (c’est l’an prochain que des emprunts seront nécessaires pour payer les travaux de réalisation) et la fin de travaux de réfection de l’éclairage public.

Nous, élus de gauche, dénonçons cette année encore, l’absence de vision.

Nous avions proposé six actions s’inscrivant dans deux directions essentielles :

  • soutien plus important aux personnes qui souffrent,
  • développement de notre commune vers le bien-être et l’économie durable

Aucune de ces propositions n’ont été retenues par le Maire. C’est bien dommage!

Si nous avions été aux responsabilités, nous aurions donné des moyens pour :

1/ Le soutien aux Mansonniens :

  • la mise en place d’un “bouclier social” pour les populations les plus défavorisées. Nous voulons un budget du Centre communal d’Action social (CCAS) en augmentation de 10%, l’application du quotient familial pour la restauration scolaire. Les 17% des foyers Mansonniens non-imposables, les chômeurs modestes, méritent un soutien financier plus important.
  • la construction de logements sociaux notamment de 3/4 pièces pour aider les familles modestes à rester sur Maisons Laffitte. Nous avions déjà démontré dans la Tribune de Février que la majorité actuelle fait vraiment moins que le minimum sur ce sujet. Notre ville ne doit pas être une essoreuse sociale !

2/ L’évolution de notre commune vers le bien-être et le développement durable :

  • la création d’une médiathèque en centre ville qui pourrait être intégrée au projet de rénovation du parking du marché (parking souterrain à l’étude actuellement).
  • faire évoluer les réseaux de circulation. Pour les cyclistes il est important de sécuriser les déplacements sur les axes les plus fréquentés, en particulier à proximité des écoles et en continuité avec les communes limitrophes.
  • Permettre la retransmission en direct sur le site internet de la ville des débats municipaux, donnant à un large public l’occasion de s’intéresser à la gestion de notre ville.
  • Aider et attirer, sur le territoire de Maisons Laffitte, les petites entreprises de haute technologie et innovantes dans le domaine du développement durable (la géothermie, le solaire…).

Dans le contexte actuel de crise, notre ville se doit de soulager les personnes qui en sont victimes, de développer le bien être et d’investir dans les emplois de demain en impliquant mieux les Mansonniens dans le projet de ville.

Maika Bamps, Christine Le Bert, Marc Lefoulon

tribune municipale d’avril 2011

Une politique familiale calamiteuse

Une politique familiale plus juste et plus solidaire est possible

Nous, élus de gauche, n’avons pas voté le budget primitif 2011, lors du dernier conseil municipal.

Nous voulons qu’un soutien plus important soit apporté aux personnes qui souffrent le plus de la crise économique et sociale qui touche notre pays, sous la forme d’un « bouclier social » mis en place par la municipalité.

En effet ce sont les catégories les plus modestes qui sont touchées par la hausse du prix du gaz, de l’eau, de l’électricité. La part du budget consacré aux dépenses contraintes (liées au logement et à son occupation : logement, eau, gaz, électricité, frais d’assurance…) a doublé en trente ans pour les familles les moins favorisées. Ces dépenses représentent jusqu’à 48% du budget de ces ménages.

Même si Maisons-Laffitte figure en bonne place au palmarès des villes riches (94ème sur 36 000 communes), n’oublions pas que 19% des ménages mansonniens ne sont pas imposables. Et vivre à Maisons-Laffitte pour ces familles n’est pas facile.

Prenons le cas d’un couple avec 5 enfants âgés de 2 à 13 ans, qui vit avec un seul salaire de 1 600 euros net par mois et touche une aide au logement d’environ 200 euros (loyer de 670 euros pour un logement social) et des allocations familiales (650 euros par mois). Cette famille s’est renseignée, il lui a été répondu qu’elle ne rentrait pas dans les critères d’attribution de la demi-gratuité pour la restauration scolaire. Les enfants ne mangent donc pas à la cantine car la dépense serait trop lourde pour le budget familial.

La restauration scolaire est un poste important dans les dépenses incontournables des familles. Or 60% du prix du repas est supporté par les usagers, quel que soit le montant des revenus de la famille. Seules les familles les plus défavorisées qui le demandent au CCAS peuvent bénéficier d’une demi-gratuité selon des barèmes de plafonds de ressources. Exemple : une personne seule avec un enfant ne doit pas toucher plus de 672 euros par mois, allocations comprises pour en bénéficier ; un couple avec un enfant, pas plus de 1 120 euros. Résultat : seulement 40 demi-gratuités pour la cantine ont été accordées en 2009 (contre 39 en 2008) !

Le maire refuse toujours d’instaurer la tarification au quotient familial pour la restauration scolaire.

Nous continuons à demander que ce système de tarification, adopté dans de nombreuses communes, soit appliqué sans restriction.

En attendant, ne pourrait-on pas envisager au moins une prise en charge progressive du prix du repas par le CCAS pour les familles modestes qui ne bénéficient pas d’aide actuellement (75% pour le quotient A, 50% pour le quotient B, 40% pour le quotient C)… Cela nécessiterait une augmentation de la subvention de la Ville au CCAS, subvention qui n’a pas été revalorisée depuis 2008.

 

Il est urgent que la mairie élargisse le nombre de familles aidées, que les aides municipales bénéficient à tous ceux qui souffrent, que des nouvelles mesures soient prises pour atténuer les effets de la crise sur un plus grand nombre de familles.

Christine LE BERT, Maïka BAMPS et Marc LEFOULON

tribune municipale avril 2011