Réunion de la commission extra-municipale Agora 19 juin

J’apprends que la commission extra-municipale Agora s’est réunie le 19 juin. Cette commission “permet d’être informé et de participer aux réflexions sur la gestion de la municipalité”.

Tout Mansonnien peut participer à une commission extra-municipale, il suffit de s’inscrire.

Le sujet du 19 juin : Réforme des rythmes scolaires.

Important, en effet, la rentrée scolaire en septembre s’approche à grand pas !

Mais l’information sur la tenue de cette commission a circulé très (trop) tardivement et de manière très confidentielle. Bref pas possible d’y participer.

Espérons que la municipalité fasse mieux la prochaine fois !

Manifestation de défense de l’Hôpital des Courses le 14 décembre

Maika est impliquée dans la lutte pour le maintien de la chirurgie à l’Hôpital des Courses, notre hôpital de proximité, et est solidaire des salariés de cet hôpital.

Elle appelle tous les Mansonniens à répondre à l’appel du Comité de Défense, et à venir manifester le samedi 14 décembre à 14h00, devant le CHC, 19 bis avenue Eglé, puis à défiler dans les rues de la ville.

Relayez l’information ! Venez nombreux !

Signez la pétition, déjà 5700 signatures !

Appel à manifester le 14 décembre

République, Maika était là !

DSC_0532_Maika et quelques mansonniens ont participé à la Marche des Républicains, de la Bastille à la République, le dimanche 8 décembre.

Nous avous voulu dire, avec les autres républicains : “Racisme au quotidien, ministres insultés, commémoration républicaine bafouée, Président de la République hué, élus poignardés, journalistes pris pour cible, et après ? Cela suffit. “

L’intercommunalité Maisons-Laffitte / Mesnil le Roi

… le dernier Village Gaulois des Yvelines ?
Vous en avez assez du RER A saturé et de la baisse de trafic sur St Lazare ? Vous ne voulez pas voir passer le futur RER E sans pouvoir monter dedans ?
Une vraie intercommunalité permettrait d’obtenir de meilleurs transports pour les Mansonniens et d’influer sur le plan du Grand Paris
Vous en avez assez du centre ville engorgé aux heures de pointes ?
Une vraie intercommunalité permettrait la construction d’un nouveau pont pour alléger le trafic
L’intercommunalité, c’est avant tout une volonté politique des communes de mettre en commun leurs ressources et leurs moyens pour faire naître ou développer des projets qui ne pourraient se faire seul, dans un souci d’efficacité de la gestion publique.
Aujourd’hui l’aménagement de votre bassin de vie se fait sans vous !
La Mairie fait avancer son projet de village gaulois pendant qu’autour de nous se constituent de vraies intercommunalités :
« Seine et Forêt » avec St Germain + Poissy + Achères + Conflans, et
« Boucle de la Seine » avec Le Vésinet + Chatou + Sartrouville + Houilles + Montesson
Il y a urgence à réagir !
Au sein d’une intercommunalité forte et large, nous pouvons être acteurs.
Nous pouvons être entendus et défendre nos intérêts concernant les transports urbains, les nuisances sonores, la gestion de la Seine et de son bassin, l’assainissement, les équipements sportifs, les équipements culturels, …
Venez débattre
lundi 20 juin, à 20h au Foyer Freddy Leroux
Parc de Maisons Laffitte, 9 avenue Desaix, face au parc des sports
avec la participation d’élus de communes voisines
 juin 2011

Gaz de schiste – suite – Gasland

J’ai pris le temps de regarder le film GasLand, deux heures édifiantes pour ce que j’y ai découvert !

Oui les Etats-Unis ont commencé à utiliser le gaz de schiste depuis dix ans … mais pas à petite échelle, à fond ! Des centaines de milliers de puits ont été creusés et sont en exploitation, sur plusieurs dizaines d’états. Dans certains cas même au coeur de réserves naturelles.

Voir un film, avec des images, des témoignages, c’est toujours plus frappant que de lire quelques belles phrases édulcorées. Là on voit, on voit bien, même très bien les apprentis sorciers que sont les américains, … et que pourraient devenir demain les européens.

Le retour sur l’environnement est édifiant

L’environnement est détruit, imaginez un bassin de la taille du bassin parisien, avec un puits tout les 500 m, partout, donc un maillage du terrain sur des dizaines de km2 avec aux quatre coins de chaque carré de 500 m, un puits qui récupère le gaz. Chaque puits laisse échapper dans l’air tout un tas de produits toxiques. Sur les alentours de Fort Worth au Texas, une des plus grandes villes de l’état, ces rejets toxiques sont équivalents à la pollution de la circulation urbaine.

L’eau est polluée. Lors de leur percement, et pour faire éclater la roche afin de libérer le gaz les millions de m3 d’eau sont injectés. Il ne s’agit pas d’eau pure, mais d’eau mélangée à un cocktail chimique des plus détonnant. Il y a quelques 500 composants chimiques différents, la plupart hautement toxiques. Donc des millions de m3 d’eau hautement polluée sont sciemment injectés dans le sol. Seule la moitié de cette eau est récupérée, l’autre moitié reste dans le sol, et se retrouve dans la nappe phréatique, et ressort via les cours d’eau et les puits. Plusieurs scènes du film montrent l’eau ragoutante qui sort de puits de la population, de l’eau totalement impropre à la consommation, car hautement polluée, plusieurs fois elle est même spontanément inflammable. Donc une destruction importante des bassins hydrologiques.

A peu près 2/5 de la surface des Etats-Unis serait concernée ! L’alimentation en eau de la région de New-York, de la Pennsylvanie, soit 19 millions d’habitants est menacée à brève échéance.

Voici la carte des bassins hydrographiques (en rouge et rose) en 2009 concernés par l’exploitation des gaz de schiste.

Carte des champs de gaz de schiste
Carte des champs de gaz de schiste

L’autre moitié de l’eau, celle récupérée, n’est pratiquement pas retraitée, elle est évaporée à l’air libre ou bien retourne dans le sol via les fuites des bassins de stockage où elle est entreposée. Donc tout le cocktail chimique est diffusé directement dans l’environnement.

Et il n’y a pas que l’environnement qui soit atteint mais aussi les populations et les animaux. De nombreux cas de pathologies graves du fait de consommation de l’eau sont reportés.

Voici deux documents qui listent le cocktail de produits chimiques probablement contenus dans l’eau utilisée en Pennsylvanie :

DEP_Frac_Chemical_List_6-30-10 chemicals Marcellus Shale

Bonne dégustation

On ne parle donc même pas de la planète que l’on va laisser aux générations futures, mais très directement des conditions environnementales fondamentales (eau, air) concernant la population actuelle, aujourd’hui.

Je me demande même si les Etats-Unis pourraient réparer les dommages déjà réalisés, si d’aventure ils décidaient de stopper l’exploitation du gaz de schiste. Vu l’échelle des dégâts, j’ai des doutes.

Le constat politique est tout aussi édifiant 

Comment les Etats-Unis ont-ils pu en arriver là ? Qu’ils polluent la planète et exploitent à leur intérêt les ressources du bout du monde, ça ils ont toujours su le faire, mais ils avaient toujours eu soin de protéger l’environnement de leur pays, du moins en grande partie. Qui n’admire pas les nombreuses réserves naturelles et les grands espaces des Etats-Unis ! Là ils ont vraiment l’air de mettre en l’air leur pays.

Le lobby de l’énergie a réussi à passer outre les grandes régulations environnementales des Etats-Unis : le « clean water act », le « clean air act » ont été contournés par des textes votés au Congrès dans les années mi-2000 lorsque Bush était président.

Comment se fait-il que les puissantes associations écologistes n’aient rien fait ou rien pu faire ?

Il serait intéressant de comprendre cela afin d’en prendre de la graine et de ne pas reproduire en Europe, ou ailleurs dans le monde.

(Il y a de grands projets de gaz de schiste au Canada, du côté du Saint-Laurent).

 

Ce qui me frappe aussi c’est la position dans laquelle se sont mis les Etats-Unis : l’abandon total du principe de précaution. A priori le système d’exploitation du gaz de schiste déployé est bon, ll faut que se soient les particuliers, les associations, qui démontrent les nuisances ! Si d’aventure ils arrivent à le faire, (pas de commentaire sur l’impartialité des études officielles et des éléments avancés par les compagnies pétrolières), alors ils seront indemnisés, financièrement. Mais quel est le sens d’une indemnisation financière lorsque la nature est détruite et polluée ? C’est pratiquer la politique de la terre brûlée. A l’échelle d’un pays, d’un continent, quel sens cela a-t-il ? Où est l’autre Terre où émigrer une fois celle-ci complètement brûlée et dévastée ?

Pourquoi dépenser des trésors d’intelligence et de ressources pour aller chercher de l’eau sur Mars et sur la Lune, alors que l’on pollue massivement celle de la Terre ?

Le principe de précaution doit prévaloir de façon absolue et non négociable. Interdiction de déployer un procédé tant qu’il n’a pas été prouvé qu’il n’est pas nocif.

Vous pouvez être cyber acteur et signer le moratoire sur www.cyberacteurs.org.

Pierre

février 2011

Alarme ! le probable dégât environnemental des gaz de schiste

Notre approvisionnement énergétique est un sujet important. Nous savons que les ressources en pétrole ont atteint leur pic d’extraction, et des recherches de ressources alternatives sont entreprises.

Le gaz de schiste est une de ces alternatives. Le sujet est d’actualité car la France en recèlerait d’importantes quantités. Le gouvernement avait donné son accord pour la prospection débute. Le 3 février, devant la pression écologiste il suspend cet accord pour quelques mois, le temps qu’une commission évalue les enjeux environnementaux. Cela voudrait dire que les premiers forages, de prospection dans un premier temps, puis industriels, pourraient démarrer avant la fin 2011.

Il faudra vraiment que l’on nous démontre dans le détail que les différents éléments des processus de l’exploitation de ces gaz sont sans conséquence sur l’environnement. Ce qui semble loin d’être le cas !

Les éléments qui commencent à circuler sont en effet très alarmants. Les Etats-Unis et le Canada ont commencé à exploiter le gaz de schiste depuis 10 ans. Plusieurs conséquences dramatiques ont été constatées :

L’eau injectée dans le sol pour briser la roche et libérer le gaz contient des produits chimiques. Ceux-ci peuvent passer dans la nappe phréatique et la polluer de façon durable.

Les volumes d’eau nécessaire sont considérables, des millions de litres étant nécessaires pour fracturer une roche. D’où viendra cette eau ? Cette énorme quantité d’eau polluée devra être stockée dans des réservoirs, en surface, et ne peut être réutilisée ni partagée avec les autres usages (arrosage agricole, alimentation bétail, industriel, à fortiori humain).

La technologie nécessaire à l’exploitation du gisement requiert de nombreux forages, un tous les 300 ou 500 mètres, avec une infrastructure routière nécessaire aux engins de chantier correspondants. Donc, une destruction de sols importante et de nombreuses nuisances.

La durée de vie d’un forage n’est que de 5 à 6 ans. Ensuite il faut l’abandonner et passer à un autre. Une région entière se retrouvera rapidement mitée de forages et d’infrastructures inutiles dans un environnement profondément meurtri, pollué.

Un film “Gasland” a été tourné sur l’exploitation du gaz de schiste aux USA, en Pennsylvanie. Il est disponible sur internet, il commence à être visible en salle en France.

La bande annonce du film :

Le film n’est pas encore sorti en salle. Il est difficilement trouvable sur internet, quoi qu’en cherchant bien … On peut se procurer un DVD sur Amazon.

Le point sur le gaz de schiste en France

Le site officiel du film.

 

Les images montrent très directement les impacts sur l’environnement, de nombreux témoignages rapportent les nuisances constatées, des vues aériennes mettent en évidence la destruction des paysages.

Les premières estimations évaluent la durée d’exploitation de tels gisements à quelques dizaines d’années. Ensuite le gaz de schiste sera épuisé, il faudra trouver un autre palliatif à notre soif continue et grandissante d’énergie. En laissant derrière soi une région dévastée.

 

Les régions concernées en France sont potentiellement vastes : les Causses, les Cévennes, mais aussi la région Rhône-Alpes, le bassin parisien. Les territoires concernés par la prospection actuelle couvre 10000 km2.

 

Quel modèle énergétique voulons nous ?

Faut-il irrémédiablement sacrifier la planète à notre modèle actuel de civilisation occidentale ? Non. Faisons aujourd’hui pression sur le gouvernement actuel pour qu’un modèle pérenne soit établi et mis en oeuvre. Ne laissons pas le lobby de l’énergie fuir en avant sans contrôle.

Faisons en sorte que le Parti Socialiste fasse du modèle environnemental un des éléments fort de ses propositions pour 2012. Travaillons avec nos amis écologistes pour construire ce modèle, et appliquons le à partir de 2012 quand nous serons au gouvernement.

à suivre …

Pierre

février 2011

Sources :

Le Monde Magazine n°71 du 22 janvier 2011 : “Larzac : ça sent le gaz”

“L’Etat a décidé de l’omerta sur le gaz de schiste”, Le Monde du 24 janvier,

“Le gouvernement suspend les forages de prospection de gaz de schiste”, sur www.publicsenat.fr, le 3 février 2011.

La Une de la Tribune du 4 février 2011.