Hippodrome, CHC… une combativité sélective !

Fermeture certaine de la chirurgie au CHC le 20 décembre, fermeture possible de l’hippodrome… L’activité économique à Maisons-Laffitte se détériore. A la clé, beaucoup  d’emplois qui sont en jeu.

En ce qui concerne l’hippodrome, M. Myard entre d’emblée dans la dialectique du combat. Que ne l’a-t-on vu agir de-même dans le dossier de l’Hôpital des Courses ?

Pourquoi cette combativité sélective ? Parce que dans le premier dossier, il fait partie des décideurs alors que,  dans le second,  France  Galop lui impose sa décision ? Un centre d’entrainement sans hippodrome lui parait inenvisageable mais des urgences sans
chirurgie ne lui posent aucun problème !

Il n’est pas question pour nous de faire deux poids, deux mesures. Nous  sommes solidaires de tous ces salariés qui se battent pour préserver  leur emploi et nous irons prochainement à leur rencontre.

Besoins sociaux, une ABS qui arrive bien tard!

Dans la tibune libre du dernier magazine municipal, Mme Pigé, maire-adjoint aux affaires sociales se félicite de la démarche d’Analyse des Besoins Sociaux menée par la commune cette année. Elle oublie de dire que cette analyse aurait dû être effectuée depuis 18 ans (1995)  et réactualisée tous les ans !

Alors oui, nous, nous nous  félicitons qu’après de nombreuses interventions des élus socialistes, la majorité municipale se mette en conformité avec la loi et daigne enfin procéder à la réalisation d’un ABS !

Il reste maintenant à passer aux actes : le prochain budget sera établi par l’équipe en place, il doit être le reflet des besoins sociaux de la population.

Affaire à suivre …

“Maisons-Laffitte, c’est la ville que j’ai choisie.”

DSC_0701_Je suis née il y a 50 ans dans un tout petit village au fin fond de la campagne basque. Mes parents ont choisi de m’appeler Maika, prénom ancré dans la culture de ma famille et de ma terre d’origine… mais refusé par un secrétaire de mairie obtus sous prétexte, nous étions alors en 1963, qu’il n’était pas sur la liste des prénoms autorisés. Voilà pourquoi vous trouverez Marie-Dominique à la place de Maika à chaque fois que l’état-civil est incontournable.

Ainée d’une fratrie de trois enfants, j’ai vécu mon enfance et une partie de mon adolescence dans la ferme familiale. Je m’en suis éloignée pour aller en internat à Bayonne dès mon entrée en 2nde : le lycée d’enseignement général le plus proche était alors à 60 km du domicile de mes parents.

Bac en poche à 17 ans, j’ai poursuivi mes études à Bordeaux puis à Aix-En-Provence. Une prise d’autonomie précoce mais somme toute classique à l’époque pour les jeunes de la campagne désirant poursuivre des études supérieures. Après une formation pour devenir professeur d’éducation physique et sportive, j’ai commencé à enseigner à l’âge de 20 ans.

Je suis arrivée en région parisienne en 1984. J’ai d’abord habité à Paris, puis au Mesnil-le-Roi à partir de 1988 et enfin à Maisons-Laffitte depuis 1997. J’enseigne l’EPS au collège Jean Cocteau de Maisons-Laffitte depuis 1998.

Maisons-Laffitte est donc la ville dans laquelle je vis et je travaille depuis plus de 15 ans. Si le Mesnil-le-Roi est la ville dans laquelle j’ai fondé ma famille (je me suis mariée en 1988), Maisons-Laffitte est la ville dans laquelle j’ai élevé mes quatre enfants.

Je suis profondément attachée à Maisons-Laffitte. C’est la ville que j’ai choisie pour y développer de nouvelles racines et la greffe a pris. Je m’y sens chez moi ! C’est une ville dans laquelle il fait bon vivre et où on prend encore le temps de vivre. Moi qui viens de la campagne profonde, j’ai le sentiment à Maisons-Laffitte d’être dans une ville à taille humaine et non perdue au milieu de l’agglomération parisienne. La convivialité y est réelle. Les gens se rencontrent et se parlent. Le centre-ville, à côté de sa fonction économique, contribue à la constitution de ce lien social. Se promener avenue de Longueil le samedi après-midi ou le dimanche matin, c’est à coup sûr rencontrer quelqu’un qu’on connait, échanger, dialoguer….

De la construction de la cellule familiale à la construction du collectif…

J’ai 35 ans quand j’arrive à Maisons-Laffitte. Après une première partie de mon existence d’adulte centrée sur la construction de ma vie familiale et professionnelle, j’ai ressenti le besoin de m’ouvrir aux autres et de participer à la vie de la cité.

Mes enfants ont été scolarisés dans les écoles publiques de notre ville, j’ai adhéré à une association de parents d’élèves, la FCPE. J’y ai été élue en tant que représentante des parents aux Conseils d’Ecole du Bois-Bonnet et du Prieuré pendant 9 ans.

Ancienne sportive mais longtemps absorbée comme beaucoup d’entre nous par ma vie familiale et professionnelle, j’ai souhaité me remettre à bouger. Je me suis d’abord inscrite à l’USML judo. Tout en poursuivant ma pratique sportive et décrochant ma ceinture noire, je suis rentrée au bureau de la section judo pour en devenir au bout de quelques temps la trésorière… puis un membre du comité directeur de l’USML. Aujourd’hui, je suis toujours membre de l’USML mais dans la section danse sportive et de salon. Autre sport, autre plaisir !

En 2001, Marc Lefoulon, conseiller municipal d’opposition, m’a proposé de rejoindre la liste qu’il était en train de constituer pour les élections municipales. Après 24h de réflexion, je me suis engagée à ses côtés. Ceux qui me connaissent savent que quand je m’engage, je ne fais pas les choses à moitié : nous travaillons toujours ensemble presque 13 ans plus tard.

Autour de Marc, j’ai trouve toute une équipe dont la préoccupation principale était d’élaborer le Maisons-Laffitte de demain. Nous étions unis par un intérêt commun. J’ai vécu une aventure humaine riche et je n’ai pas eu envie qu’elle s’arrête après les élections… J’ai adhéré au Parti Socialiste en octobre de la même année. J’ai toujours voté à gauche, c’est là que sont mes valeurs, mais ce sont ces hommes et ces femmes, simples militants de base, qui m’ont donné l’envie de les rejoindre ! Et c’est avant tout eux qui font que je suis toujours au PS 12 ans plus tard.

Je siège au conseil municipal depuis 2005 et me présente aujourd’hui pour un dernier mandat. Je suis contre le cumul, y compris dans le temps !

La gauche unie autour de Maika

2013_SympathisantsQuelque trente membres du PS et les sympathisants se sont réunis le 17 octobre pour poser les premières bases de la prochaine campagne.
– Marc Lefoulon, conseiller municipal et tête de liste depuis vingt ans, a dit pourquoi il passe le relais à Maika.
– Le Front de Gauche a expliqué les raisons de son soutien.
– Robin Wuster, secrétaire de la section de Maisons-Laffitte, a rappelé nos grandes orientations
– Maika a conclu en rappelant son itinéraire et ses principaux objectifs.
– La soirée s’est terminée autour d’un pot sans façons.

Marc Lefoulon : “Tous ensemble, une alternative crédible”

Le choix de la candidature de Maika BAMPS a été vraiment une décision commune. Je ne veux pas entrer dans le détail de nos entretiens mais, vraiment, après en avoir discuté, nous sommes tombés d’accord sur la nécessité d’un renouvellement.

Il est clair qu’à Maisons-Laffitte, nous sommes pris dans le fief qu’un homme a construit, année après année. Pour la gauche, ce n’est donc pas très simple, dans la mesure où la sociologie s’est constamment renforcée à droite. Aujourd’hui, elle pèse régulièrement 75-80%, selon les échéances, à une exception près, la dernière présidentielle, qui a été un résultat remarqué par la gauche. Mais, en dehors de ça, les résultats sont constamment très à droite. Dans ce contexte, il y a une certaine usure. Après vingt ans de “bons et loyaux services”, les perspectives sont faibles de prendre la mairie. Par conséquent, j’ai fait tout ce que j’ai pu, avec Maika et les camarades socialistes (je pense notamment à Vincent, qui m’a beaucoup aidé dans un moment difficile) nous avons tracé un sillon. Il va continuer à être tracé.

Nous avons exigé le respect d’un homme, le maire de Maisons-Laffitte, qui ne respecte pas grand chose, qui est souvent brutal, grossier, macho… on pourrait continuer… il s’est encore récemment distingué à la radio.

Nous allons continuer à tracer ce sillon, à maintenir ces axes. Maika, c’est à la fois la personne qui prend le relais, la militante qui va continuer le travail que nous avons commencé depuis longtemps, et qui, en tant que femme, va le renouveler. Elle sera probablement la seule candidate, et c’est tout à notre honneur. Elle donnera au débat un ton différent, face à Jacques Myard. Elle ne se situera pas dans le même registre de grossièreté ou de séduction. Bien sûr, je suis prêt à l’aider dans cette campagne, à partager mon expérience avec l’équipe et avec Maika, que je soutiens complètement.

Tous ensemble, nous pouvons constituer et renforcer une alternative crédible, et surtout audible. Car, crédible, nous le sommes devenus. Mais il n’est pas certain que nous soyons entendus comme il le faudrait, en tant qu’opposants dans la ville.

C’est cela que nous allons porter et Maika, qui est exigeante, saura le faire. Maika, je te souhaite de réussir.

Front de Gauche: “Maika, une très bonne tête de liste”

Les élections municipales, élections locales s’il en fût, ne constituent pas un vote de soutien ni de censure pour le chef de l’Etat.

Nous pensons donc qu’à Maisons-Laffitte il est possible et souhaitable que toute la Gauche se rassemble dès le premier tour pour offrir une alternative municipale crédible à la gestion de droite de Jacques Myard et/ou de Joël Desjardins.

C’est sur cette base que les militants du Front de Gauche de Maisons-Laffitte ont décidé majoritairement de répondre positivement à la proposition de Maika de travailler à un nouveau projet de ville.

Nous pensons que Maika sera une très bonne tête de liste pour la gauche locale.

Robin Wuster: “Des groupes de travail actifs”

Depuis longtemps, notre section travaille sur les grands enjeux de notre ville. Nos groupes de travail actuels couvrent les thèmes:
– Associations / Culture / Sports,
– Démocratie locale,
– Développement économique / Commerce,
– Empreinte écologique,
– Hippisme,
– Santé,
– Scolaire / Périscolaire / Jeunesse,
– Politique sociale / Personnes âgées,
– Urbanisme / Logement / Politique foncière / Mobilité.

Maika: “Une ville solidaire, durable, sociale “

(Après avoir résumé l’hisoire de son engagement, voir par ailleurs), Maika entre dans le vif du sujet.

M. Myard administre la commune depuis le siècle dernier, et sans doute, sans avoir pris la mesure du changement de siècle.Quelles sont ses propositions pour les prochaines années ? Se dépêcher de réaliser un PLU pour éviter de contribuer dans un proche avenir à une réflexion sur l’organisation du territoire à l’échelle de notre bassin de vie.

Nous, nous pensons que Maisons-Laffitte doit se projeter dans l’avenir et non chercher à s’isoler autour de ses acquis.

M. Desjardins, après plusieurs tracts largement diffusés auprès des Mansonniens, ne révèle qu’un programme théorique, construit dans la seule opposition de l’équipe précédente et sans vision prospective.

Les épisodes récents ne font que nous confirmer qu’ils se situent l’un comme l’autre dans des querelles de personnes (secrétaire de l’UMP qui rejoint Desjardins, Myard qui dénonce le fait qu’un colistier de Desjardins bénéficie d’un logement social alors qu’il possède un patrimoine immobilier conséquent…). Où se trouve Maisons-Laffitte dans tout cela ?

Je me présente à vous avec des objectifs de résultats et des méthodes associant l’ensemble des personnes intéressées par l’avenir de notre ville Cet avenir, je le conçois solidaire, durable et social avant tout.

Maisons-Laffitte est une ville intergénérationnelle et doit le rester. Elle doit
– s’adapter à la situation de chacun et l’accompagner,
– faciliter l’accès aux services publics, notamment pour les personnes les plus en difficulté (exemple restauration scolaire),
s’adapter aux enjeux de la perte progressive d’autonomie avant même la dépendance (prise en charge par le SSIAD).

Pour les plus jeunes, donner un projet éducatif à l’accueil périscolaire (continuité éducative entre l’école et le territoire) (nouveaux rythmes scolaires) et le rendre accessible à tous

Maisons-Laffitte doit
– s’ouvrir plus largement à la réalité sociale de notre pays,
– pouvoir offrir un logement à l’ensemble des personnes qui œuvrent à l’économie et à la vie locale : commerçants, employés, agents municipaux…
– et tout simplement à nos enfants qui ne peuvent eux mêmes s’installer dans la ville où ils ont grandi…

… et ainsi ne plus être soumise aux pénalités SRU.

L’urbanisme doit être repensé :
– mieux connecter les services et les infrastructures
– faciliter, sécuriser l’accès pour les piétons et les vélos à ces mêmes lieux
– conforter la qualité environnementale de notre commune,
et surtout anticiper la ville de demain : on ne construit pas 72 logements par an sans vision durable à l’échelle de la ville et d’un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.

Pour un projet de ville à Maisons Laffitte

Comme l’a écrit M. Myard, la loi du Grand Paris votée en 2010 nous oblige à construire 72 logements supplémentaires par an ces 25 prochaines années. Il nous faudra donc maintenir le rythme de construction de la décennie 1999-2009 durant laquelle ont vu le jour de grands projets (71 logements par an, source INSEE). Comment faire, maintenant que la ville ne possède plus de réserves foncières constructibles ? Une des dernières était le parking du marché : 5000 m2, un parking souterrain, des locaux d’activités… mais 0 logement prévu !

M. Myard semble avoir la solution : « la réhabilitation des dents creuses ». Pour ne pas bouleverser le caractère résidentiel de notre ville, il veut densifier le centre des îlots urbains, comme actuellement l’îlot Longueil. On conserve le bâti existant le long des rues et on construit à l’arrière. M. Myard oublie que ces terrains ne lui appartiennent pas. Va-il continuer à jouer au bras de fer avec les propriétaires des parcelles concernées ? Qui seront les prochains ? Mystère !

Notre ville s’est transformée ces 15 dernières années. La construction de 72 logements par an pendant les prochaines la transformera encore. Pour éviter les opérations au coup par coup, sans cohérence globale, un projet à long terme est indispensable. Un outil existe : le Plan Local d’Urbanisme. Or, notre urbanisme est régi par un Plan d’Occupation des Sols datant de janvier 2000, dont l’un des objectifs est d’« équilibrer la population plus que réellement l’accroître » ! Quoiqu’en dise M. Myard, ce POS ne répond plus aux nécessités actuelles. Il ne tient compte ni de la loi SRU, ni de la loi Grand Paris.

Plus ambitieux que le POS, le PLU présente un vrai projet de Ville. Il définit le projet global d’aménagement de la commune. Son but est de rechercher un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels dans une perspective de développement durable. Au-delà de l’occupation du sol, il prend en compte le renouvellement urbain, l’habitat et la mixité sociale, la diversité des fonctions urbaines, les transports et déplacements…

Plus démocratique aussi. Ce plan doit faire l’objet d’un débat en conseil municipal, mais il doit surtout être précédé d’une concertation qui permet d’informer et d’associer les habitants en amont des décisions qui concernent leur cadre de vie. Il faut que le public puisse réagir dès les études préalables, avant que des décisions irréversibles soient prises.

Plus collectif enfin. Le PLU peut être mis en place au niveau intercommunal avec Le Mesnil-le-Roi. Il favoriserait une meilleure cohérence dans l’aménagement des deux villes et une réflexion à plus grande échelle sur les transports, les logements et les espaces à préserver.

 

Notre ville va changer. Ne laissons pas l’équipe en place décider seule de notre avenir.

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale mars 2013

Restauration scolaire, nous n’abandonnerons pas !

Encore une tribune sur le quotient familial ? Et bien oui ! Nous aussi avons nos marronniers. Pourtant, nous pouvons vous assurer que nous préférerions ne pas avoir à revenir une fois de plus sur ce sujet.

Ce mois-ci, le budget 2012 de la ville sera mis au vote. A l’heure où nous écrivons cette tribune, le Débat d’Orientation budgétaire n’a pas eu lieu. Aurons-nous la surprise de voir notre revendication enfin satisfaite ?

La tarification de la restauration scolaire au quotient familial se généralise jusqu’à devenir la norme. De nombreuses villes l’appliquent : Saint-Germain-en-Laye (8 tranches de 1€ à 5,76€), Le Vésinet (6 tranches de 1€ à 4,50€), Le Pecq. (4 tranches de 0,37€ à 3,98€)
Alors à quand Maisons-Laffitte ?

Pour mémoire, un seul tarif en école élémentaire : 4,20€ (4€ en maternelle).

Pour que la municipalité prenne en compte les situations familiales les plus difficiles, il faut monter un dossier auprès du CCAS qui peut octroyer une aide pour les deux tranches de quotient les plus faibles. Dans le meilleur des cas, le reste à payer sera de 1,25€ (2,10€ pour le quotient B). Nous sommes déjà au dessus des tarifs appliqués par nos voisins ! Et quand on sait qu’en 2009 seules 40 familles relevaient du quotient A, on mesure l’effort de redistribution accordé par la municipalité.
Au Pecq, commune dont l’édile n’a rien d’un gauchiste (M. Gournac est sénateur UMP), cet effort se monte à 46000€ en 2011. Maisons-Laffitte, nous ne disposons pas encore des derniers chiffres mais l’on peut estimer qu’ils ne seront pas très éloignés de ceux des années précédentes : 8832€ en 2008, 6255€ en 2009, 1487€ en 2010 (ces chiffres nous ont été communiqués lors de la séance du Conseil d’Administration du CCAS du 24 juin 2011). Maisons-Laffitte doit être la seule commune de France à ne pas être touchée par la crise ! Et M. Myard s’obstine à nous dire que la ville fait ce qu’il faut.
Nous demandons que soit effectuée une réelle étude sur le coût d’une tarification de la restauration scolaire au quotient familial. Maintenant que les réservations des repas s’effectuent par internet, il ne doit pas être difficile de mener une enquête sur les revenus et le nombre d’enfants à charge des familles mansonniennes. Et si une telle enquête induit des frais, ceux-ci pourrait-être pris en charge par le CCAS. Ce serait au moins un début d’analyse des besoins sociaux de l’ensemble de la population, analyse qui n’a jamais été effectuée à Maisons-Laffitte alors qu’elle est obligatoire depuis 1995 et qu’elle doit être réactualisée tous les ans !
Au mois de janvier, M. Myard a cosigné un texte de la Droite Populaire défendant le quotient familial et ses applications. Les tarifs de cantine y étaient expressément cités comme « indexés aujourd’hui sur les revenus » ! Contradiction ou présage ? Nous le saurons bientôt.

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale de mars 2012

Une histoire de famille

Vous êtes près de 1500 à vous être exprimés lors des Primaires Citoyennes les 9 et 16 octobre 2011. 8,5 % des électeurs à voter au 1er ou au 2nd tour. C’est bien supérieur à la moyenne nationale. Nous ne nous attendions pas à une telle mobilisation à Maisons-Laffitte, où la droite règne sans partage.

Nous avons l’habitude de tenir des bureaux de vote lors des élections républicaines mais ces journées nous laisseront un souvenir mémorable.

La première surprise est donc le nombre de Mansonniens à s’être déplacés. Nous pensions trouver le temps long… et les instants de répit furent rares ! Les jours précédents ce scrutin, nous avions senti qu’une dynamique se créait. Notre site connut un afflux de visites. Dans la rue, on s’arrêtait pour nous parler, nous poser des questions pratiques sur les Primaires mais aussi pour affirmer son opinion politique. Certains nous ont contactés à nos adresses personnelles… On sentait un engouement, une réelle volonté de choisir son candidat pour les prochaines présidentielles.

Le qualificatif de « journée historique » revenait régulièrement dans vos propos. Vous, citoyens modernes, êtes plus informés que ne l’étaient ceux des générations antérieures. Plus individualistes peut-être aussi, et sceptiques à l’égard des appareils partisans. Alors quand on vous donne l’occasion de peser davantage sur les décisions qui vous concernent, vous vous exprimez.

D’où l’ambiance dans les bureaux de vote. Nous avions le sentiment d’être en famille, une famille décomplexée, revendicative et heureuse de se retrouver. Ce qui nous réunissait était bien sûr la volonté de changer l’équipe qui nous gouverne, mais aussi les valeurs de gauche sur lesquelles nous nous étions tous engagés. Nous nous trouvions face à une démonstration de force citoyenne, de respect et de fraternité.

Et oui, n’en déplaise à M Myard, ces primaires ont bien été une histoire de famille dans le sens noble du terme. Lui-même a d’ailleurs pris cette innovation démocratique très au sérieux. Il nous a permis l’utilisation des trois sites habituels de vote et nous a accordé un soutien logistique. Qu’il en soit ici remercié. Lors des deux tours, il a fait la tournée des Bureaux de Vote Citoyens de la circonscription… Des actes bien éloignés des propos méprisants qu’il a utilisés au soir du 1er tour !

Je ne pourrais pas terminer sans un mot pour les plus de 60 Mansonniens qui ont donné de leur temps et ont contribué en tant qu’assesseurs ou scrutateurs au succès d’une entreprise risquée politiquement.

Vous rencontrer en si grand nombre nous a donné le sentiment d’être soutenus et compris.Nous vous avons déjà dit combien pouvait être frustrante la position d’élu de gauche au conseil municipal de Maisons-Laffitte. Nous savions pourquoi nous nous battions. Nous savons aujourd’hui que nous ne sommes pas seuls !

Merci à toutes et à tous.

Maika BAMPS, Christine LE BERT et Marc LEFOULON

tribune municipale de décembre 2011