Je ne serai jamais “un bon père de famille” !

Mardi 21 janvier 2014, les députés ont voté dans le cadre du débat sur le projet de loi pour l’égalité femmes-hommes un amendement supprimant la notion de “bon père de famille” du Code civil.

“Dans ma vie, j’ai signé plusieurs contrats où je m’engageais à gérer le bien ‘en bon père de famille’, explique la députée Brigitte Allain. Cela m’a toujours dérangée : faut-il donc avoir un phallus pour bien gérer des biens. »

L’expression “en bon père de famille” sera remplacée par “raisonnablement”.

Enfin ! Plus de 40 ans après l’expression « chef de famille » qui fleure bon le patriarcat, les choses avancent… lentement.

Maika Bamps

Pour en savoir plus.

Maika : mon programme, mon équipe

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Autour de moi, le noyau de notre équipe. De gauche à droite: Christine Le Bert (enfance), Robin Wuster (social), Marc Lefoulon (développement durable), Nicolas Mourlon (urbanisme),  Catherine Brousselle (santé) et Pierre Gelli (démocratie locale). 

Dimanche matin, de nombreux Mansonniens sont venus me rencontrer à l’occasion du lancement de ma campagne au restaurant Santa Monica. J’ai pu leur exposer ma vision de la ville, proposer une nouvelle voie face au désormais traditionnel duel Myard / Desjardins à l’occasion des élections municipales à Maisons-Laffitte.

J’ai été investie pour conduire la liste de rassemblement de la gauche, que nous avons décidé de baptiser « Ensemble.ML ». Avant de présenter une partie de mon équipe et d’entamer un échange avec les participants, j’ai dévoilé les premières mesures que je prendrai, une fois élue Maire de Maisons-Laffitte :

  • pour nos enfants : réussir la réforme des rythmes scolaires, créer une tarification au quotient familial pour la cantine, nommer un responsable qualité pour les repas scolaires
  • faire du développement durable une priorité: insérer des clauses sociales et environnementales dans tous les marchés publics, renouveler la flotte des véhicules municipaux pour qu’elle soit moins polluante, autoriser les cyclistes à rouler en contre-sens dans les zones 30
  • repenser profondément la démocratie locale : diffusion des conseils municipaux sur Internet, refonte du magazine municipal, création de comités de quartier
  • et parmi les grands chantiers à lancer immédiatement mais dont la réalisation nécessite un travail sur le long terme : anticiper la construction de nouveaux logements qui nous est imposée et l’accompagner de nouveaux équipements, rattraper notre retard en matière de construction de logements sociaux, faciliter et sécuriser les déplacements, penser l’élargissement de notre intercommunalité, maintenir une offre de santé satisfaisante, créer une maison des associations…

Nous avons terminé cet événement par un verre de l’amitié et la promesse de nombreuses autres rencontres… en particulier notre réunion publique du 5 mars à la Vieille Eglise.

Contactez-moi en m’écrivant à ensemble.ml@orange.fr

Pour une fois, je suis d’accord avec Jacques Myard !

 

IMG_4682_    IMG_4683_Samedi  11 janvier , j’ai participé comme tous les ans à la soirée offerte par la mairie à ses agents. Repas goûteux, animation musicale, ambiance joyeuse, il est des traditions qu’il faut absolument conserver.

Et pour une fois, je suis d’accord avec M. Myard : nous avons à Maisons-Laffitte des agents municipaux animés par un vrai sens du service public. Qu’ils en soient ici encore une fois remerciés ! “

Jacques Myard dans le clan des déclinologues ?

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Christine Lebert , Maika Bamps et Marc Lefoulon, nos trois élus actuels. Nous, en tous cas, nous ne voyons  pas l’avenir en sombre !

Lors de la présentation de ses vœux,  Jacques Myard nous a fait un long discours qui révèle une vision bien sombre du présent et de l’avenir.

Il débute par des références historiques à Carthage, à la Grande Guerre, qui lui permettent de dire que nous traversons une crise sans pareille, une crise d’identité, et que nous sommes les seuls responsables de nos malheurs …

Il repart à nouveau à Carthage pour évoquer le serment de fidélité qu’Hannibal fit à son père Hamilcar et à sa ville. Si on peut comprendre que le concept de fidélité soit important pour M. Myard et particulièrement en ce moment, on peut s’étonner qu’il fasse référence à un serment dans lequel  le fils jure de « rester à jamais un ennemi de Rome ». La détestation de l’autre comme vecteur d’union, drôle de vision du monde !

Puis il s’attaque à l’organisation territoriale et évoque la loi Valls. Il nous parle de Métropoles de 200 000 habitants. A-t-il bien lu le texte contre lequel il a voté ? Une Métropole réunit un minimum de 400 000 habitants. En revanche, c’est d’intercommunalité de minimum 200 000 habitants dans les Yvelines qu’il est question dans l’article 10 de ce texte. M. Myard, féru d’histoire antique, se contenterait d’approximations dès qu’il s’agit d’aborder le présent ?

Vient ensuite la loi Duflot et l’obligation qui nous est faite d’un minimum de 25 % de logement sociaux. Les plus anciens se souviendront de la menace des chars russes aux portes de Paris en 1981. Nous voici avec la menace des bulldozers aux portes de Maisons-Laffitte ! Faire peur pour unir ses troupes, la ficelle est un peu grosse.

Puis on passe à la litanie des « prélèvements » énumérés dans son 1er tract. « Heureusement, la ville est bien gérée » nous dit-il : elle a une capacité d’autofinancement supérieure à celle du Conseil Général. Et pan ! Dans les dents de Joël Desjardins.

Vient le tour du thème de l’insécurité qu’il attribue à la porosité de nos frontières : augmentation des cambriolages et des violences y compris conjugales. Là aussi, c’est la faute du gouvernement ?

J’en resterai là. Pas la peine de continuer…

M. Myard semble axer sa campagne sur la peur et la détestation de l’autre. Nous n’avons pas besoin de ça.

Ce que nous voulons nous pour Maisons-Laffitte, c’est un projet porteur d’espoir !

Maika Bamps

Bonne année… et sur les chapeaux de roue

Je vous souhaite une très bonne année 2014. Qu’elle vous apporte, ainsi qu’à vos proches, satisfaction et réussite dans vos projets. Qu’elle soit douce et pleine de bonnes surprises

Maika et son équipe ont fait, comme vous, la trève des confiseurs. Mais dès cette première semaine de 2014, nous repartons sur les chapeaux de roue.

Maika sera présente cette semaine:
– mercredi 8 : aux voeux de Jacques Myard
– jeudi 9 : aux voeux du Mesnil (puis réunion du comité de campagne)
– samedi 11: au repas des agents municipaux de Maisons-Laffitte
– dimanche 12: aux voeux au Mesnil puis au match de rugby à Maisons-Laffitte.
Nous viendrons à votre rencontre ces prochains week-ends (avenue Longueil, place du Marché).

Et vous pouvez déjà noter dans vos agendas : le dimanche 19 janvier, notre lancement de campagne et le 5 mars, notre grande réunion publique. Nous vous en reparlerons.”

Jacques Myard: approximations et amalgames !

Les électeurs mansonniens viennent de recevoir par la Poste un tract où Jacques Myard prend pour adversaire désigné … le gouvernement socialiste ! Il se pose en seul recours de notre ville face à une supposée adversité de gauche qui l’empêcherait de ronronner tranquillement. Et dans ce combat, seule dialectique qu’il semble capable d’adopter, son statut de député-maire lui parait incontournable : Myard, député-maire, dernier rempart pour notre ville. Au delà de l’anecdote, savoureuse, ce document est rempli d’approximations, amalgames, voire désinformations…

Florilège:

Contraintes financières : il accuse le gouvernement socialiste de racket, mais 

« Notre ville va être fortement imposée à travers le Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) soit en 2016 1,4 million d’euros contre 500 000 euros en 2013 ». Précision : le FPIC a été mis en place par Sarkozy et nous savions dès le départ qu’il allait monter en puissance pour atteindre ce niveau.

« La dotation globale de fonctionnement (DGF) venant de l’État va fortement diminuer »C’était déjà le cas sous Sarkozy.

« Les pénalités sur le manque de logements sociaux risquent d’être multipliées par 5 … »  Nous n’aurions rien à payer si nous respections la loi !

« Sans parler de la facture des rythmes scolaires, 300 000 euros, soit 1,5 point d’impôt ». Pour Jacques Myard un enfant est un prélèvement fiscal ! Et il oublie que la ville touchera 50 € par élève du Fond d’amorçage plus une subvention de la CAF non chiffrée à ce jour, ce qui réduira la facture de plus du tiers.

Ce discours doit surtout nous faire craindre pour notre taxe d’habitation. Il s’agit de mettre sur le dos de la politique gouvernementale la dérive prévisible du budget municipal et donc l’augmentation de celle-ci que Myard décidera.

 

Contraintes urbaines :

« Les lois Valls et Duflot veulent hyper-densifier nos villes. On nous demande de construire un minimum de 72 logements par an… » Pardon, c’est la loi Grand Paris qui le demande, loi promulguée en 2010, sous le gouvernement de Sarkozy.

 « …fort de mon mandat de député qui me permet d’être mieux entendu, je suis déterminé à défendre notre ville… ». Notre ville aurait besoin d’être défendue ? Toujours cette dialectique du combat défensif qui semble la seule stratégie du candidat Myard. La défense de notre ville ne peut-elle se concevoir qu’au Parlement alors qu’à la demande d’une majorité de français en 2012, le projet de loi organique relatif au non cumul des mandats obligera Jacques Myard, en 2017, à choisir entre la ville et l’Assemblée ?

Ce dont notre ville a surtout besoin, c’est d’évoluer, de bouger !

Il lui faut une équipe vraiment renouvelée. Elle ne doit pas reconduire un maire dont la logique d’isolement et de combat défensif laisse ouverte de nombreuses questions sur l’avenir… et une carte des cantons où le nom de Maisons-Laffitte aura disparu !

Besoins sociaux : la persévérance a payé

 
La force d’inertie de l’équipe Myard n’est pas invincible. Depuis 1995, chaque commune est tenue de faire une Analyse des Besoins Sociaux (ABS). A Maisons-Laffitte, il aura fallu attendre près de vingt ans pour qu’elle soit réalisée !  Je la réclamais depuis des années mais me heurtais systématiquement à des réponses évasives ou embarrassées.

Miracle, au mois de mars dernier, notre ABS est enfin décidée et budgétée. Le 22 novembre, le troisième et  dernier comité de pilotage a été convoqué pour valider l’avancée des travaux. Différents acteurs de la politique sociale de la ville, du département (Conseil Général) et de l’Etat (CAF) se sont réunis autour de projets communs, et  une réelle dynamique  s’est engagée. Dès à présent, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) peut être mieux en phase avec la population. Les Mansonniens devraient pouvoir bénéficier d’une offre sociale correspondant à leurs vrais besoins.

L’opposition socialiste y est pour beaucoup. Il m’a fallu de l’opiniâtreté et de la persévérance pour faire entendre raison à l’équipe installée à la Mairie et la contraindre, échéances électorales aidant, à se conformer aux lois de notre pays.

Rien n’est terminé pour autant. L’ABS a fait apparaître des besoins jusqu’à présent ignorés. A ces besoins il va falloir trouver  des réponses et les mettre en œuvre dans le dialogue et surtout les financer. Lors du dernier conseil municipal,  M. Myard, par son silence à ce sujet,  a déjà annoncé qu’il ne tiendrait pas compte des besoins sociaux dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.

Au contraire, je considère que les résultats de l’ABS doivent conduire à reconsidérer la politique municipale en matière sociale. Vous pouvez compter sur moi pour en faire une priorité.
Maika Bamps

Art participatif: Mansonniens, osons !

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Maika a apprécié la sélection d’oeuvre d’art présentées au Salon des Arts, salle Montesquieu. Outre les traditionnelles cimaises, les organisateurs du salon ont eu la bonne idée de proposer à tous de créer ensemble une oeuvre participative, pilotée par François Penaud”. Ce sont surtout les jeunes qui y participent, les adultes n’osent pas s’y lancer, au grand regret de Janick, l’une des organisatrices.

Maika n’a pas hésité : “J’ai tenu à y prendre ma part. Pour le plaisir, mais aussi parce que c’est comme cela que je conçois notre ville demain. Pas simplement lancer de grands discours du haut d’une estrade et devant un micro, mais mettre la main à la pâte (en l’occurrence, les ciseaux et la colle) avec tous.

Amis mansonniens, avec moi, osez !”

Premier jeudi du changement: l’enfance

Le premier de nos “jeudis du changement” s’est réuni ce soir 14 novembre, sur le thème “Enfance / Petite enfance”.  Des parents, des enseignants, un animateur de centre de loisirs maternel, autour de Maika et de Christine, cette réunion a été un bel exemple de démocratie participative. Parmi les thèmes abordés, les nouveaux rythmes scolaires bien DSC_0443sûr mais aussi la restauration scolaire, les centres de loisirs, les crèches et  halte-garderie, l’espace jeunesse…

Le groupe de travail va maintenant travailler sur ces échanges et mettra au point nos propositions pour un vrai changement.

Pour une vraie alternative : les jeudis du changement

Pour les élections municipales de 2014 à Maisons-Laffitte, les deux principaux candidats de droite déclarés me semblent beaucoup s’agiter mais ne pas obtenir grand chose. L’un est député maire depuis 1989, l’autre, 1er Adjoint au Maire pendant 18 ans, est conseiller général du canton depuis 1994. Projet de fermeture de l’hippodrome, fermeture certaine du service de chirurgie au Centre Hospitalier des Courses… Qu’ont-ils fait pour empêcher notre situation de se dégrader ?

Face à ce manque d’ambition et d’efficacité, j’ai décidé de *proposer une vraie alternative*, crédible et constructive et de mener une liste de gauche, sociale, progressiste et solidaire. J’ai réuni de nombreuses compétences au sein d’une équipe derassemblement à qui j’ai confié un mandat précis : travailler, consulter, rencontrer.

Soucieuse de l’avenir des Mansonniens et toujours à leur écoute, je donne rendez-vous à mes concitoyens tous les jeudis de novembre et décembre à partir de 19h00, au bar du Cosy (ou à l’Avenue, s’il y a trop de monde au Cosy) pour participer avec moi aux “jeudis du changement”.

Ce sera l’occasion d’écouter, de faire connaître mes premières propositions et de bâtir ensemble une vision pour le Maisons-Laffitte de demain.” En voici le calendrier :

  • jeudi 14 novembre : Enfance (scolaire et périscolaire) / Petite enfance
  • jeudi 21 novembre : Démocratie locale / Vie associative
  • jeudi 28 novembre : Urbanisme / Logement / Politique foncière
  • jeudi 5 décembre : Politique sociale / Santé
  • jeudi 12 décembre : Développement durable / Empreinte écologique/ Mobilité
  • jeudi 19 décembre : Commerce / Développement économique / Hippisme.

Maika Bamps